Programme de rétablissement de l’Autour des palombes de la sous-espèce laingi (Accipiter gentilis laingi) au Canada [proposition] 2017

Cette photo, prise sur l’île de Vancouver en Colombie- Britannique, montre une femelle adulte Autour des palombes de la sous-espèce laingi. L’oiseau est perché dans son nid dans un arbre.

Référence recommandée:

Agence Parcs Canada. 2017. Programme de rétablissement de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi (Accipiter gentilis laingi) au Canada [Proposition], Série de Programmes de rétablissement de la Loi sur les espèces en péril, Agence Parcs Canada, Ottawa, 2 parties, 35 p. + annexes + 56 p.

Pour télécharger le présent programme de rétablissement ou pour obtenir un complément d’information sur les espèces en péril, incluant les rapports de situation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), les descriptions de la résidence, les plans d’action et d’autres documents connexes sur le rétablissement, veuillez consulter le Registre public des espèces en périlNote de bas de page1.1.

Illustration de la couverture: RossVennesland (autour des palombes adulte femelle [Accipiter gentilis laingi] dans l’île de Vancouver (Colombie-Britannique).

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, représentée par le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, 2017. Tous droits réservés.
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Programme de rétablissement de l’Autour des palombes de la sous-espèce laingi (Accipiter gentilis laingi) au Canada

2017

En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996), les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir une législation,des programmes et des politiques qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au Canada.

Dans l'esprit de collaboration de l'Accord, le gouvernement de la Colombie-Britannique a donné au gouvernement du Canada la permission d’adopter le Programme de rétablissement de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi (Accipiter gentilis laingi) en Colombie-Britannique (partie 2), en vertu de l’article44 de la Loi sur les espèces en péril(LEP). Environnement et Changement climatique Canada a inclus une addition fédérale (partie 1) dans le présent programme de rétablissement afin qu’il réponde aux exigences de la Loi sur les espèces en péril (LEP).

Le programme de rétablissement fédéral de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi (Accipiter gentilis laingi) au Canada est composé des deux parties suivantes:

Partie1 – Addition du gouvernement fédéral au Programme de rétablissement de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi (Accipiter gentilis laingi) en Colombie-Britannique, préparée par l’Agence Parcs Canada.

Partie2 – Programme de rétablissement de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi (Accipiter gentilis laingi) en Colombie-Britannique, préparé par l’Équipe de rétablissement de l’autour des palombes (Accipiter gentilis laingi) pour le ministère de l’Environnement de la Colombie-Britannique.

En vertu de l’Accord pour la protection des espèces en péril (1996)Note de bas de page2, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux signataires ont convenu d’établir une législation et des programmes complémentaires qui assureront la protection efficace des espèces en péril partout au Canada. Envertu de la Loi sur les espèces en péril (Lois du Canada (L.C.) 2002, ch.29) (LEP), les ministres fédéraux compétents sont responsables de l’élaboration des programmes de rétablissement pour les espèces inscrites comme étant disparues du pays, en voie de disparition ou menacées et sont tenus de rendre compte des progrès réalisés dans les cinq ans suivant la publication du document final dans le Registre public des espèces en péril.

La ministre responsable de l’Agence Parcs Canada et ministre de l’Environnement et du Changement climatique est la ministre compétente en vertu de la LEP de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi et a élaboré la composante fédérale (partie 1) du présent programme de rétablissement, conformément à l'article 37 de la LEP. Dans la mesure du possible, le programme derétablissement été préparé en collaboration avec le gouvernement de la Colombie-Britannique, des Premières Nations, d’organisations non gouvernementales de protection de l’environnement, d’experts des universités et d’autres intervenants, notamment des exploitants forestiers à une échelle industrielle et à petite échelle, en vertu du paragraphe39(1) de la LEP. L’article44 de la LEP autorise la ministre à adopter en tout ou en partie un plan existant pour l’espèce si ce plan respecte les exigences de contenu imposées par la LEP au paragraphe41(1) ou 41(2). La province de la Colombie-Britannique a remis le programme de rétablissement de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi ci-joint (partie2), à titre d’avis scientifique, aux autorités responsables de la gestion de l’espèce en Colombie-Britannique. Ce programme a été préparé en collaboration avec Environnement et Changement climatique Canada.

La réussite du rétablissement de l’espèce dépendra de l’engagement et de la collaboration d’un grand nombre de parties concernées qui participeront à la mise en œuvre des recommandations formulées dans le présent programme. Cette réussite ne pourra reposer seulement sur Environnement et Changement climatique Canada, l’Agence Parcs Canada ou sur toute autre compétence. Tous les Canadiens et toutes les Canadiennes sont invités à appuyer le programme et à contribuer à sa mise en œuvre pour le bien de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi et de l’ensemble de la société canadienne.

Le présent programme de rétablissement sera suivi d’un ou de plusieurs plans d’action qui présenteront de l’information sur les mesures de rétablissement qui doivent être prises par Environnement et Changement climatique Canada et l’Agence Parcs Canada et d’autres compétences et/ou organisations participant à la conservation de l’espèce. La mise en œuvre du présent programme est assujettie aux crédits, aux priorités et aux contraintes budgétaires des compétences et organisations participantes.

Le programme de rétablissement établit l’orientation stratégique visant à arrêter ou à renverser le déclin de l’espèce, incluant la désignation de l’habitat essentiel dans la mesure du possible. Il fournit à la population canadienne de l’information pour aider à la prise de mesures visant la conservation de l’espèce. Lorsque l’habitat essentiel est désigné, dans un programme de rétablissement ou dans un plan d’action, la LEP exige que l’habitat essentiel soit alors protégé.

Dans le cas de l’habitat essentiel désigné pour les espèces terrestres, y compris les oiseaux migrateurs, la LEP exige que l’habitat essentiel désigné dans une zone protégée par le gouvernement fédéral Note de bas de page3soit décrit dans la Gazette du Canada dans un délai de 90jours après l’ajout dans le Registre public du programme de rétablissement ou du plan d’action qui a désigné l’habitat essentiel. L’interdiction de détruire l’habitat essentiel aux termes du paragraphe 58(1) s’appliquera 90jours après la publication de la description de l’habitat essentiel dans la Gazette du Canada.

Pour l’habitat essentiel se trouvant sur d’autres terres domaniales, le ministre compétent doit, soit faire une déclaration sur la protection légale existante, soit prendre un arrêté de manière à ce que les interdictions relatives à la destruction de l’habitat essentiel soient appliquées.

Si l’habitat essentiel d’un oiseau migrateur ne se trouve pas dans une zone protégée par le gouvernement fédéral, sur le territoire domanial, à l’intérieur de la zone économique exclusive ou sur le plateau continental du Canada, l’interdiction de le détruire ne peut s’appliquer qu’aux parties de cet habitat essentiel -- constituées de tout ou partie de l’habitat auquel la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs s’applique aux termes des paragraphes 58(5.1) et 58(5.2) de la LEP.

En ce qui concerne tout élément de l’habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial, si le ministre compétent estime qu’une partie de l’habitat essentiel n’est pas protégée par des dispositions ou des mesures en vertu de la LEP ou d’autre loi fédérale, ou par les lois provinciales ou territoriales, il doit, comme le prévoit la LEP, recommander au gouverneur en conseil de prendre un décret visant l’interdiction de détruire l’habitat essentiel. La décision de protéger l’habitat essentiel se trouvant sur le territoire non domanial et n’étant pas autrement protégé demeure à la discrétion du gouverneur en conseil.

L’Agence Parcs Canada a produit le supplément fédéral au programme de rétablissement de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi (A.gentilis laingi) de la province de la Colombie-Britannique, avec le soutien de l’Équipe de rétablissement de l’autour des palombes et du Groupe de mise en œuvre du rétablissement de l’habitat de l’espèce. Parcs Canada souhaite remercier particulièrement de leur appui scientifique fondamental à la désignation de l’habitat essentiel les membres suivants de l’Équipe de rétablissement ou du Groupe de mise en œuvre: JohnDeal, DavidDonald, FrankDoyle, ToddMahon, EricaMcClaren, LouiseWaterhouse et BerryWijdeven. Des contributions importantes ont aussi été apportées par VanessaCraig, ManonDubé, WendyDunford, MeganHarrison, PaulJohanson, DaveLindsay, IanParnell, KellaSadler et WarrenWarttig. Plusieurs organisations forestières ont fourni des informations techniques durant les consultations, notamment B.C.Timber Sales, Interfor, Coast Forest Products Association, Interfor, Island Timberlands, TimberWest et Western Forest Products. La cartographie de l’habitat essential pour déterminer les aires de reproduction a été réalisée par Todd Mahon, Todd Manning, Peter Berst et Paul Chytyck. Les données de l’annexeA ont été compilées par ToddMahon. Il convient de souligner que ce programme de rétablissement fédéral n’aurait pas vu le jour sans les efforts déployés durant de nombreuses années par l’Équipe de rétablissement de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi et le Groupe de mise en œuvre du rétablissement de son habitat, qui ont préparé le programme de rétablissement provincial (Northern Goshawk Recovery Team (NGRT), 2008; partie2) constituant la pierre angulaire du supplément fédéral.

En vertu de la LEP, il existe des exigences et des processus particuliers concernant la protection de l’habitat essentiel. Ainsi, les énoncés du programme de rétablissement provincial concernant la protection de l’habitat de survie/rétablissement peuvent ne pas correspondre directement aux exigences fédérales. Les mesures de rétablissement visant la protection de l’habitat sont adoptées, cependant on évaluera à la suite de la publication de la version finale du programme de rétablissement fédéral si ces mesures entraîneront la protection de l’habitat essentiel envertu de la LEP.

Cette mise à jour de l’évaluation de l’espèce par le COSEPAC (COSEPAC, 2013) remplace l’évaluation du COSEPAC fournie dans le programme de rétablissement provincial.

Sommaire de l’évaluation – mai2013

Nom commun

Autour des palombes

Nom scientifique

Accipiter gentilis laingi

Statut:

Menacée

Justification de la désignation

Plus de la moitié de l’aire mondiale de cette sous-espèce se trouve dans la zone côtière de la Colombie-Britannique, où elle montre une préférence pour les forêts de conifères matures. Cet oiseau non migrateur a besoin d’un domaine vital relativement vaste comportant une bonne quantité de nourriture. Malgré certains efforts récents de protection de l’habitat, une perte continue de l’habitat est prévue, en partie en raison des courts temps de rotation anticipés dans le cadre de l’exploitation forestière. Dans l’archipel Haida Gwaii, les populations comptent un faible nombre d’individus et font face à un risque supplémentaire, soit le déclin des espèces de proies en raison des pertes de sous-étage forestier associées aux niveaux élevés de broutage par une population introduite de cerfs.

Répartition

Colombie-Britannique

Historique du statut

La présente section remplace la section sur le but du rétablissement dans le programme de rétablissement provincial.

À ce stade, l’information est insuffisante pour déterminer combien d’autours des palombes seraient nécessaires au Canada, ou dans chacune des régions de conservation ou dans chacune des quasi-métapopulations, pour rétablir l’espèce au pays. Le programme de rétablissement provincial présente des étapes que l’on entend suivre pour aider à obtenir l’information en vue d’établir des objectifs à long terme en matière de population et de répartition.

De manière générale, l’autour des palombes sera considéré comme rétabli lorsque les principales menaces (une perte d’habitat prévu et le broutage excessif par une espèce introduite) pesant sur l’espèce auront été jugulées, lorsque la population canadienne aura atteint un certain degré de résilience, lorsque l’habitat pour de nombreuses sous-populations sera disponible et protégé (redondance), et lorsque les domaines vitaux de l’autour des palombes dans l’ensemble de l’aire de répartition canadienne de l’espèce seront occupés (représentation).

Une fois les menaces réduites, l’autour des palombes sera considéré comme rétabli, comme il est mentionné plus haut, lorsque la population canadienne aura atteint les stades de résilience, de redondance et de représentation.

La résilience est la capacité d’une population de se rétablir d’une perturbation. Elle est fonction de la taille de la population, du degré de diversité génétique ainsi que des caractéristiques de l’espèce et de son habitat. Pour qu’une espèce soit résiliente, son abondance doit être assez grande pour que la probabilité de persistance soit élevée. Selon l’un des cinq principaux critères d’évaluation du risque de disparition du pays ou de la planète d’une espèce, le COSEPAC évalue une espèce comme étant menacée lorsque la probabilité de persistance durant 100ans ou moins est de 90%; ainsi, pour qu’une espèce désignée se rétablisse, il faut une probabilité plus élevée de résilience (et un niveau de risque plus faible). La probabilité de persistance peut être estimée au moyen d’une analyse de viabilité des populations (AVP).

Il n’existe que quelques rapports publiés dans lesquels la viabilité des populations d’autours des palombes a été estimée, et plusieurs auteurs de ces rapports n’en sont pas arrivés à une conclusion en raison du manque de données ou de la grande variabilité des données limitées dont ils disposaient (Maguire et Call, 1993; Broberg, 1997; Ingraldi, 2001). Hayward et coll. (1996) et Kennedy (2003) ont constaté qu’il sera toujours difficile de garantir des populations viables en raison du manque de connaissances sur les exigences en matière d’habitat et des coûts associés à la conduite de relevés et de suivis des populations.

Steventon (2012) a réussi à mener une analyse de viabilité des populations (AVP) de la sous-espèce laingi sur les côtes de la Colombie-Britannique, avec l’aide de l’examen des pairs et des commentaires des membres de l’Équipe de rétablissement de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi. L’AVP suggère qu’il faudrait 346domaines vitauxNote de bas de page4 en Colombie-Britannique pour obtenir une probabilité de persistance durant 100ans de 90%. Selon l’un des cinq principaux critères d’évaluation du risque de disparition du pays ou de la planète d’une espèce, le COSEPAC évalue une espèce comme étant menacée lorsque la probabilité de persistance durant 100ans ou moins est de 90%. Ce seuil de probabilité (90% durant 100ans) reflète essentiellement le seuil nécessaire au retrait de la sous-espèce laingi de l’évaluation d’espèce menacée.

Afin de fournir une zone tampon pour ce seuil, 54 domaines vitaux dans l’aire de répartition canadienne ont été ajoutés pour accroître la probabilité de persistance de l’espèce. En répartissant ces 400domaines vitaux dans les quatre régions de conservation au Canada, en fonction de leurs proportions relatives par rapport à la population canadienne (conformément à COSEPAC, 2013), il faudrait maintenir suffisamment d’habitat pour 110domaines vitaux sur la côte Sud (27,5%), 145domaines vitaux dans l’île de Vancouver (36%), 128domaines vitaux sur la côte Nord (31,9%), et 18domaines vitaux à Haida Gwaii (4,5%). Cependant, compte tenu de l’isolement de Haida Gwaii et de l’échange limité de gènes avec le reste de la population (Talbot et coll., 2011; Sonsthagen et coll., 2012), la présence de 18domaines vitaux ne réussira probablement pas à empêcher la consanguinité. Selon la théorie de la biologie de la conservation, un minimum de 50individus reproducteurs est requis pour réduire le risque de disparition de la planète associé aux effets négatifs de la dépression de consanguinité sur la population (Franklin, 1980; Soulé, 1980; Jamieson et Allendorf, 2012). Compte tenu d’un taux d’occupation du domaine vital estimé à 43% (COSEPAC, 2013), et présumant qu’il y a reproduction dans tous les domaines vitaux occupés, 58domaines vitaux seraient nécessaires au soutien de 50adultes reproducteurs à HaidaGwaii.

Afin de permettre l’élaboration d’objectifs de rétablissement à long terme, les objectifs à court terme en matière de population et de répartition s’appliquant à l’autour des palombes au Canada sont les suivants:

  1. maintenir suffisamment d’habitat pour soutenir au moins 441domaines vitaux de l’autour des palombes au Canada.
  2. veiller à ce que suffisamment d’habitat soit disponible dans les quatre régions de conservation de l’autour des palombes au Canada, de la manière suivante: côte Sud– 110domaines vitaux; île de Vancouver– 145domaines vitaux; côte Nord– 128domaines vitaux; Haida Gwaii– 58domaines vitaux.

La majorité des approches recommandées pour atteindre les objectifs en matière de population et de répartition sont incluses dans le tableau de planification du rétablissement du programme de rétablissement provincial (partie 2; tableau3: Stratégies générales visant à atténuer les menaces pesant sur l’A. gentilis laingi et à réaliser un rétablissement de son habitat et de ses populations). Les approches supplémentaires recommandées sont comprises ici (voir le tableau 1) pour atteindre les objectifs fédéraux en matière de population et de répartition et pour jeter les bases de la prochaine planification du rétablissement.

Tableau 1: Approches supplémentaires recommandées
Approche / Stratégie Description des approches en matière de gestion et de recherche Résultat / Livrables Priorité
Découvrir et/ou protéger des domaines vitaux supplémentaires afin d’atteindre les objectifs en matière de population et de répartition
  • Option 1 – Découvrir des domaines vitaux supplémentaires au moyen de relevés et protéger l’habitat de manière appropriée
  • Option 2 – Protéger suffisamment d’habitat adéquat à l’échelle du paysage afin d’assurer la viabilité à long terme d’un nombre suffisant de domaines vitaux
Un nombre suffisant de domaines vitaux sont protégés afin d’atteindre les objectifs en matière de population et de répartition Urgent
Tenir compte de la zone de transition dans les objectifs en matière de population et de répartition
  • Les objectifs en matière de population et de répartition doivent être ajustés en raison de l’inclusion de la zone de transition dans le programme fédéral de rétablissement
Objectifs en matière de population et de répartition révisés pour tenir compte de l’inclusion de la zone de transition Nécessaire
Analyse génétique
  • Mener des analyses génétiques supplémentaires pour confirmer le domaine de la sous-espèce laingi
Frontières du domaine révisées pour la sous-espèce laingi Nécessaire
Élaborer des approches pour réduire la mortalité causée par les humains
  • Réduire la mortalité causée par les humains (p. ex., tuer des oiseaux qui attaquent les poulets) en aidant les propriétaires à mettre en œuvre des mesures qui ne sont pas fatales
Réduction de la mortalité causée par les humains Urgent
Définir un objectif à long terme en matière de population et de répartition
  • Travaux supplémentaires requis pour déterminer un objectif à long terme en matière de population et de répartition approprié pour la population ciblée dans les régions de conservation
Un objectif à long terme en matière de population et de répartition Nécessaire

La présente section remplace la section portant sur l’habitat essentiel dans le programme de rétablissement provincial.

4.1 Désignation de l’habitat essentiel

Dans le présent programme de rétablissement, l’habitat essentiel est défini pour 89 aires de nidification de l’autour des palombes réparties dans les quatre régions de conservation: 18 dans la région de conservation de Haida Gwaii, 18 dans la région de conservation de la côte Nord, 32 dans la région de conservation de l’île de Vancouver et 21 dans la région de conservation de la côte Sud (annexe B).

L'habitat essentiel est identifié en fonction des données de l’autour des palombes disponibles au gouvernement du Canada du Conservation Data Centre (CDC) de la Colombie-Britannique. Bien que le COSEPAC (2013) ait estimé la population canadienne actuelle à environ 723 domaines vitaux, seules 109 domaines vitaux étaient disponibles auprès du CDC de la Colombie-Britannique pour cette identification habitat essentiel (B.C. CDC 2014).

La désignation de l’habitat essentiel est considérée comme étant partielle pour les raisons suivantes:

Un calendrier des études (tableau 3) a été établi afin d’obtenir les données requises pour achever la désignation de l’habitat essentiel nécessaire à l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition.

La désignation de l’habitat essentiel dans le présent programme de rétablissement est fondée sur l’échelle du territoire de nidification de l’autour des palombes. Le territoire de nidification de l’espèce (figure1) est un ensemble hiérarchique d’entités incluant un groupe de nids utilisés par un couple d’autours des palombes au fil du temps (de un à 12nids sur les côtes de la Colombie-Britannique; Mahon et coll., 2013), l’aire post-envol (APE; programme de rétablissement provincial, partie2) entourant chaque nid, l’aire de reproduction qui englobe toutes les aire post-envol (APE), ainsi que l’aire d’alimentation, plus vaste (revu par Squires et Kennedy, 2006; NGRT, 2008; Mahon et coll., 2013; McClaren et coll. 2015). L’aire de reproduction est la zone fonctionnelle principale de l’autour des palombes durant la période de reproduction, et c’est dans cette zone que les jeunes passent la majeure partie du temps avant de quitter le domaine vital natal (Kennedy et coll., 1994; McClaren et coll., 2005; revu par Squires et Reynolds, 1997; Squires et Kennedy, 2006; McClaren et coll., 2015). Elle comprend généralement de nombreux sites de nidification, et chacun de ces sites est associé à une APE (Kennedy et coll., 1994; McClaren et coll., 2005; revu par Manning, 2012; Mahon et coll., 2013; McClaren et coll. 2015). L’aire d’alimentation, plus vaste, constitue la majeure partie du territoire de nidification, et c’est là que les adultes vont chasser (Iverson et coll., 1996; Bloxton, 2002; revu par Squires et Reynolds, 1997; NGRT, 2008; McClaren et coll., 2015). Les aires d’alimentation, et donc les territoires de nidification, sont de superficies variables, ce qui indique l’existence de certaines différences pour ce qui est de la disponibilité des proies, de l’efficacité des individus à la chasse et des exigences en matière de nourriture (Iverson et coll., 1996; Bloxton, 2002; Mahon et coll., 2013; revu par Squires et Kennedy, 2006; NGRT, 2008; McClaren et coll., 2015).

Les aires de reproduction et les aires d’alimentation sont considérées comme essentielles à la réussite de la reproduction et à la survie de l’autour des palombes (revu par Squires et Reynolds, 1997; Daust et coll., 2010; NGRT, 2008; McClaren et coll., 2015). Le présent programme de rétablissement comprend donc une désignation de l’habitat essentiel des aires de reproduction (fondée sur les nids connus) et une désignation de l’habitat essentiel des aires d’alimentation autour des nids connus. Ces concepts sont fondamentaux aux fins de la désignation de l’habitat essentiel, parce qu’ils permettent de délimiter les zones dans lesquelles l’habitat essentiel a été désigné. Bien que les aires de reproduction et d’alimentation soient distinctes les unes des autres, chaque aire de reproduction est enclavée dans l’aire d’alimentation plus vaste qui lui est associée. Cela signifie que l’habitat géré dans une aire de reproduction peut aussi satisfaire les exigences en matière d’habitat de l’aire d’alimentation qui lui est associée. Les caractéristiques biophysiques et les quantités d’habitat essentiel requises sont différentes pour ces deux composantes du domaine vital, comme il est décrit ci-dessous.

Ce diagramme montre le territoire de nidification de l’espèce représentant un ensemble hiérarchique d’entités incluant un groupe de nids utilisés par un couple d’oiseaux au fil du temps, l’aire post-envol (APE) entourant chaque nid, l’aire de reproduction qui englobe toutes les APE, ainsi que l’aire d’alimentation, plus vaste.
Figure 1. Diagramme conceptuel des entités d’un territoire de nidification de l’autour des palombes (d’après Mahon et coll., 2013).

L’habitat essentiel est désigné en fonction de son emplacement, de ses caractéristiques biophysiques et de sa quantité nécessaire:

Le programme de rétablissement énonce et applique une méthode permettant de déterminer l’emplacement, les caractéristiques biophysiques et la quantité d’habitat essentiel requise dans un territoire de nidification. La configuration et l’emplacement d’un habitat propice dans un domaine vital peuvent changer avec le temps. Si un plus grand nombre d’habitats propices que requis se trouvent dans un domaine vital donné, différentes zones de l’habitat essentiel peuvent être définies et publiées dans un programme de rétablissement ou un plan d’action modifié. Par contre, l’habitat essentiel doit en tout temps satisfaire aux critères relatifs à l’emplacement, aux caractéristiques biophysiques et aux quantités décrites dans le présent document.

4.1.1. Emplacement de l’habitat essentiel

L’emplacement de l’habitat essentiel est déterminé en fonction de l’emplacement desnids connus de l’autour des palombes sur les côtes de la Colombie-Britannique et au sujet desquels le gouvernement du Canada disposait de données en juin2014. Les données sur l’emplacement des nids pour les 109 territoires de nidification de l’autour des palombes proviennent du Conservation Data Centre(CDC) de la Colombie-Britannique. Toutes les mentions de territoires de nidification de l’autour des palombes, peu importe la date de l’observation ou de la récente occupation du territoire (B.C. CDC, 2014), ont été comprises dans la désignation. Les territoires de nidification sans indice d’occupation récente sont inclus, parce que l’autour des palombes est difficile à détecter et que le suivi annuel est limité dans une grande partie de l’aire de répartition de l’espèce (avant 2014, un suivi annuel intensif n’était effectué que dans certaines parties de l’île de VancouverNote de bas de page5et de Haida GwaiiNote de bas de page6), parce que l’espèce affiche une grande fidélité envers le territoire de nidification (McClaren, 2005; Stuart-Smith et coll., 2012), et parce que l’espèce est connue pour avoir réoccupé une zone donnée même après de nombreuses années d’absence apparente (Tommeraas, 1994; Kenward, 2006). Par conséquent, il est probable que les zones dans lesquelles l’autour des palombes a déjà été détecté continueront d’être utilisées par l’espèce et ce,même si l’on n’y détecte aucun individu durant plusieurs relevés (McClaren, 2005). De plus, compte tenu de nombre relativement faible d’individus présents dans chacune des régions de conservation, l’inclusion de nids non occupés et/ou de territoires de nidification non occupés est considérée comme nécessaire, par mesure de précaution, pour que suffisamment d’emplacements de nidification et de territoires de nidification soient disponibles et qu’ils contribuent à ce que la probabilité de persistance à long terme de l’espèce soit raisonnable (Steventon, 2012; voir la section 2 Objectifs en matière de population et de répartition). Si des relevés sur le terrain permettent de confirmer que l’habitat essentiel n’est pas propice à la nidification ou à l’alimentation de l’autour des palombes, l’habitat essentiel peut être redéfini et publié dans un programme de rétablissement modifié et/ou un plan d’action.

4.1.2 Caractéristiques biophysiques de l’habitat convenable

Mahon et coll. (2008, 2015) ont développé des modèles d’indice de la qualité de l’habitat (IQH) pour les aires de reproduction et les aires d’alimentation de l’autour des palombes; ces modèles sont fondés sur l’utilisation de l’habitat par l’espèce et, à l’aide d’équations, ils décrivent les caractéristiques de l’habitat réputées requises par l’espèce. Les modèles servent à analyser les données sur le couvert forestier et à attribuer une cote aux peuplements forestiers (sur une échelle de 0à1), selon leur caractère convenable prévu pour l’autour des palombes (une cote de 0,5à1 étant définie comme convenable).

Les caractéristiques biophysiques de l’habitat convenable dans les aires de reproduction diffèrent légèrement de celles des aires d’alimentation, l’habitat de reproduction étant un sous-ensemble de l’habitat d’alimentation. En général, les forêts matures ou anciennes affichent plus souvent les caractéristiques exigées par l’autour des palombes. Cependant, le modèle étant fondé sur de nombreuses variables, il existe une certaine souplesse en ce qui concerne les caractéristiques des forêts qui sont cotées comme convenables. Par exemple, pourvu que les critères de hauteur minimale et d’âge soient respectés, les jeunes peuplements forestiers peuvent se qualifier comme habitats propices si toutes les autres variables obtiennent une cote élevée.

Les modèles d’Indice de la qualité de l’habitat (IQH) de Mahon et coll. (2008, 2015) représentent l’unique source d’information permettant de définir objectivement les caractéristiques de l’habitat de l’autour des palombes sur les côtes de la Colombie-Britannique. Ils sont fondés sur le plus vaste ensemble de données relatives à l’emplacement des nids et de données télémétriques sur les individus qui est disponible pour la zone côtière de la province; ils représentent donc les descriptions les plus exhaustives de l’habitat convenable à la reproduction et à l’alimentation. Les modèles représentant une description de l’utilisation de l’habitat typique, il existe des cas où les modèles ne représentent pas complètement une situation particulière à l’échelle locale (p.ex. terres forestières fortement aménagées dans un paysage productif). Dans des situations comme celles-ci, une planification approfondie peut permettre d’adapter les modèles à des paysages particuliers ou à diverses échelles (p.ex. par le biais d’un plan visant les domaines vitaux fondé sur une unité de gestion ou sur une région de conservation; voir la section3.2 Calendrier des études) et, le cas échéant, il sera possible de préciser la désignation de l’habitat essentiel à l’échelle du paysage en question dans un programme de rétablissement modifié et/ou dans un plan d’action.

Bien qu’ils ne soient pas encore publiés, les modèles d’IQH de Mahon et coll. (2008, 2015) constituent les meilleurs outils disponibles pour quantifier l’habitat de l’autour des palombes. Ils ont été développés à partir des données sur les aires de reproduction (p.ex. McClaren, 2005; Mahon et coll., 2013) et sur l’utilisation de l’habitat d’alimentation, notamment des données télémétriques (McClaren, 2005). La précision des modèles a été testée sur le terrain dans chacune des quatre régions de conservation, et les résultats probants ont été soumis à des analyses de sensibilité (Mahon et coll., 2015). De plus, les modèles ont été revus par l’Équipe de rétablissement de l’autour des palombes Accipiter gentilis laingi ainsi que par d’autres experts de l’espèce. Ils ont été améliorés de manière itérative par la suite et à mesure que des données récentes devenaient disponibles (Mahon et coll., 2015).

À l’heure actuelle, il n’y a aucune autre option disponible pour ce qui est d’une description quantitative multiparamètre de l’habitat convenable. Une autre approche quant à l’utilisation des modèles de Mahon et coll. (2015) consiste à utiliser un seul paramètre, comme l’âge des arbres ou la hauteur des arbres. Cependant, cette option ne donne pas une description précise de l’habitat convenable (p.ex. les vieux arbres à haute altitude ne sont pas convenables, les vieux arbres de certaines espèces ne sont pas convenables, les grands arbres dans certains cas n’ont pas la structure de ramification nécessaire pour que les nids s’y raccrochent). Les modèles de Mahon et coll. (2015) prennent en compte la variance du caractère convenable en fonction des principaux facteurs qui touchent l’utilisation de l’habitat et pour lesquels on dispose de données standard sur le couvert forestier pour la cartographie. Par conséquent, les modèles offrent la description la plus précise de l’habitat convenable, parce qu’ils sont fondés sur la plus grande quantité de données disponibles sur l’utilisation de l’habitat par l’autour des palombes.

Les résultats de la cartographie spatiale des modèles d’IQH de Mahon et coll. (2015) ont été produits à l’aide des données actuelles sur le couvert des terres en remontant aux données entre 2005 et 2012 (Mahon et coll., 2015). Par contre, en 2017, ces résultats n’étaient toujours pas disponibles pour de vastes territoires de terres privées appartenant à l’industrie forestière dans l’île de Vancouver (parce que les données sur le couvert forestier pour ces terres n’ont pas été mises à la disposition de la province de la Colombie-Britannique ou du gouvernement du Canada pour permettre la cartographie spatiale des modèles) et pour la marge orientale de l’aire canadienne de la sous-espèce laingi. La marge à l’est de l’aire ne fait pas partie de la carte parce que l’équipe provinciale de rétablissement considérait cette région (particulièrement la variante sèche de la zone biogéoclimatique côtière à pruche de l’Ouest; MacKinnon et coll., 1992) comme une zone de transition entre la sous-espèce côtière laingi et la sous-espèce continentale atricapilus (NGRT, 2008). La zone de transition est comprise dans l’aire canadienne de la sous-espèce laingi au niveau fédéral conformément à la COSEPAC (2013).

Bien que la précision des modèles ait obtenu des résultats satisfaisants, déterminés par l’équipe provinciale de rétablissement (Mahon et coll., 2015), lors des essais sur le terrain, des erreurs associées aux résultats des modèles subsistent (ayant trait principalement à l’exactitude des données sous-jacentes relatives au couvert forestier).

Veuillez consulter la section 3.2 du Calendrier des études pour en savoir davantage sur les activités, y compris la production des équations des modèles d’IQH pour la zone de transition (type d’habitats côtiers ou intérieurs) et pour des terres privées dans l’île de Vancouver, et sur les vérifications sur le terrain des résultats des modèles actuels pour mieux désigner l’habitat essentiel.

Habitat essentiel de reproduction: caractéristiques biophysiques

Les caractéristiques biophysiques de l’habitat convenable de reproduction comprennent habituellement une forêt mature ou vieille contenant de grands arbres qui conviennent aux gros nids de branchages, un couvert relativement fermé (50%), un sous-étage clairsemé et un sous-couvert qui permet aux oiseaux de voler librement (Iverson et coll., 1996; Patla, 1997; Daw et DeStephano, 2001; Finn et coll., 2002; McGrath et coll., 2003; Desimone et DeStefano, 2005; Doyle, 2005; McClaren, 2005; Boal et coll., 2006; Harrower et coll., 2010; Stuart-Smith et coll., 2012; Mahon et coll., 2013; revu par Squires et Reynolds, 1997; Ministry of Water, Land and Air Protection (MWLAP), 2004; Squires et Kennedy, 2006; Le Fish and Wildlife Service des États-Unis ou Service fédéral de la Pêche et de la Faune Sauvage (USFWS), 2007; NGRT, 2008; Mahon et coll., 2015).

Si l’on utilise l’équation suivante des modèles d’IQH pour l’habitat de reproduction (Mahon et coll., 2014), l’habitat convenable des aires de reproduction doit avoir un IQH d’au moins0,5, où

IQHr = moyenne (Âgec, Hauteurc) *Lisièrec* Groupe type de l’inventaire (GTI)c*Altc*Pentec*VarCZBc,

et où c=cote, de 0à1, fondée sur des estimations de la manière dont cette variable particulière influe sur la disponibilité de l’habitat de reproduction convenable de l’autour des palombes (voir Mahon et coll., 2015).

Outre les caractéristiques décrites dans le modèle, l’une des caractéristiques biophysiques importantes de l’habitat essentiel à la reproduction est qu’il doit être exempt d’activités entraînant de fortes perturbations auditives durant la période de reproduction, à savoir de la parade nuptiale jusqu’à l’envol des jeunes (du 15février au 31juillet) (Iverson et coll., 1996; revu par Cooper et Stevens, 2000). Les activités produisant des bruits forts dans une aire de reproduction active et dans les environs peuvent perturber les oiseaux nicheurs et entraîner des répercussions négatives sur la production de jeunes et la mortalité des jeunes ou des adultes (p.ex. Boal et Mannan, 1994; Toyne, 1997; Bijslma, 1999 in Rutz et coll., 2006; Penteriani et Faivre,2001; Doyle in Stuart-Smith et coll., 2012). Pour obtenir de l’information sur les mesures d’atténuation, voir la section2.3 (Activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel).

Habitat essentiel d’alimentation: caractéristiques biophysiques

Il semble établi que l’autour des palombes préfère se nourrir dans les forêts matures ou vieilles: selon 9des 10études télémétriques menées en Amérique du Nord, l’espèce se nourrirait beaucoup plus souvent dans des forêts présentant des caractéristiques structurales de peuplements matures ou vieux et ce, de manière disproportionnée par rapport à la disponibilité de ces forêts dans le paysage (Austin, 1993; Bright-Smith et Mannan, 1994; Beier et Drennan, 1997; Bloxton, 2002; Hasselblad, 2004; Hargis et coll., 1994; Iverson et coll., 1996; Good, 1998; Boal et coll., 2006; Mahon, 2009). Les caractéristiques biophysiques de l’habitat d’alimentation typique comprennent des arbres relativement gros, un sous-étage ouvert et un couvert forestier fermé, mais l’espèce peut utiliser aussi divers autres types d’habitat (Bloxton, 2002; Iverson et coll., 1996; Boal et coll., 2006; revu par USFWS, 2007; NGRT, 2008; Stuart-Smith et coll., 2012; COSEPAC, 2013; Mahon et coll., 2015).

Si l’on utilise l’équation suivante des modèles d’IQH pour les aires d’alimentation (Mahon et coll., 2015), l’habitat convenable d’alimentation doit avoir un IQH d’au moins0,5, où

IQHa = moyenne (Âgec, Hauteurc) * GTIc * VarCZBc ou cote non forestière, soit la plus élevée des deux,

et où la cote non forestière correspond à toute zone qui n’est pas classée comme un type de forêt selon le système de classification des zones biogéoclimatiques de la Colombie-Britannique. Voir plus haut (Habitat essentiel des aires de reproduction: caractéristiques biophysiques) pour obtenir des explications sur les variables pertinentes des modèles, et l’annexeA pour obtenir des précisions sur les variables incluses dans le modèle.

4.1.3 Superficie d’habitat convenable requise pour l’habitat essentiel

Les caractéristiques biophysiques présentées plus haut correspondent aux caractéristiques biologiques et physiques de l’habitat convenable, mais ce n’est pas la totalité de l’habitat convenable qui constitue nécessairement l’habitat essentiel.

Habitat essentiel de reproduction: superficie d’habitat convenable

La superficie d’habitat de reproduction convenable requise pour l’habitat essentiel autour de chaque nid est de 75,5ha. Cette valeur se fonde sur des données empiriques: une étude télémétrique de l’utilisation de l’habitat par les jeunes à l’envol dans 12nids de la sous-espèce laingi en Colombie-Britannique a révélé que 90% des nids avaient une APE pouvant atteindre une superficie de 75,5ha (McClaren et coll., 2005; Mahon et coll., 2013; McClaren et coll. 2015). Le recours au 90ecentile garantit qu’il y a suffisamment d’habitat essentiel de reproduction autour de chaque nid dans la plupart des cas, ce qui est important pour les espèces en péril, en particulier parce que les aires de reproduction correspondent à la zone d’utilisation principale d’un territoire de nidification (Kennedy et coll., 1994; Iverson et coll., 1996; Moser, 2009; McClaren et coll. 2015).

L’habitat essentiel de reproduction doit comprendre une zone tampon entre les nids et les lisières abruptesNote de bas de page7 comme les zones d’exploitation forestière (McClaren, 2005; Iverson et coll., 1996; Mahon et coll., 2013; McClaren et coll., 2015). Plusieurs études ont montré que l’autour des palombes déplace son nid lorsqu’il y a récolte forestière près de l’emplacement du nid (Penteriani et Faivre, 2001; Mahon, 2009; Moser et Garton, 2009; Stuart-Smith et coll., 2012). Dans une analyse récente portant sur 283nids dans l’île de Vancouver et à Haida Gwaii, Mahon et coll. (2013) ont observé que 90% des nids se trouvaient à une distance d’au moins 252m des blocs de coupe qui étaient présents au moment où le nid a été découvert pour la première fois. De plus, McClaren et coll. (2005) et McClaren (2005) ont constaté que la présence des jeunes à l’envol de l’autour des palombes qui étaient munis d’un radio-émetteur n’a jamais été confirmée dans les zones ouvertes comme les zones d’exploitation forestière (E.McClaren, comm. pers., 2014).

Bien que ce soit avantageux (McClaren et coll. 2015), il n’est pas nécessaire que l’habitat essentiel de reproduction autour de chaque nid soit relié aux nids adjacents du territoire de nidification, parce que la plupart des études indiquent que la récolte forestière limitée dans une aire de reproduction ne nuit pas généralement à l’occupation de cette aire par l’espèce (p.ex. Stuart-Smith et coll., 2012). Cependant, plusieurs des nids étant assez rapprochés les uns des autres (p.ex. Mahon et coll., 2013), l’habitat essentiel des nids adjacents sera normalement relié (annexe B).

En plus de garantir suffisamment d’habitats de reproduction convenables autour des nids connus, il faudra peut-être des superficies additionnelles d’habitat essentiel dans certains territoires de nidification pour permettre l’établissement de nouveaux nids. Dans la région côtière de la Colombie-Britannique, le nombre de nids dans 63aires de reproduction de la sous-espèce laingi se situait entre un et 12nids, avec un 90e centile d’environ sixnids (Mahon et coll., 2013). Par conséquent, si l’on adopte le principe de précaution, l’habitat essentiel dans chaque aire de reproduction doit fournir suffisamment d’habitats de reproduction convenables pour soutenir les APA d’au moins sixnids. Vu une distance médiane entre les nids de 275m et le 90ecentile de la distance entre les nids de 840m (Parcs Canada, données inédites, n=294, distance entre les nids dans 111territoires de nidification), chaque APA supplémentaire, le cas échéant, devra être centrée à un emplacement qui se trouve à au moins 275m et à au plus 840m d’un nid connu ou des autres emplacements d’APA supplémentaires.

Selon les renseignements qui précèdent, l’habitat essentiel de reproduction doit comporter les éléments suivants:

Les zones contenant l’habitat essentiel pour la reproduction de l’autour des palombes sont présentées à l’annexe B, figures B-1 à B-5. Dans ces zones, l’habitat essentiel est déterminé là où se trouvent les caractéristiques biophysiques (section 3.1.2). Les méthodes et les processus décisionnels détaillés relatifs à la détermination de l’habitat essentiel sont archivés dans un document à l’appui.

Habitat essentiel d’alimentation: superficie d’habitat convenable requise

Comme il a été mentionné plus haut, il semble établi que l’autour des palombes choisit davantage l’habitat d’alimentation ayant les caractéristiques d’une forêt mature ou vieille et ce, de manière disproportionnée par rapport à des habitats comportant d’autres caractéristiques. De plus, trois études ont montré une relation positive entre la superficie des forêts matures ou vieilles dans le domaine vital et le taux d’occupation du domaine vital (Ward et coll., 1992, tel que cité in Greenwald et coll., 1995; Patla, 2005; Finn et coll., 2002). Cependant, comme c’est le cas dans les aires de reproduction, il existe peu de données sans équivoque sur l’étendue que devrait avoir l’aire d’alimentation et sur la superficie de l’habitat d’alimentation convenable qui devrait s’y trouver (revu par NGRT, 2008; Stuart-Smith et coll., 2012). La superficie des aires d’alimentation est variable, en partie en fonction des conditions écologiques telles que les conditions météorologiques et la disponibilité des proies (Kennedy et coll., 1994; Iverson et coll., 1996; Bloxton, 2002). Tant la superficie que la qualité des territoires de nidification varient probablement dans chacune des quatre régions de conservation (Doyle, 2005; Doyle, 2006; NGRT, 2008; Deal et Mogensen, 2013; Mahon et coll., 2013).

Afin de déterminer la superficie d’habitat convenable nécessaire à l’habitat essentiel des aires d’alimentation, les deux étapes suivantes ont été respectées: 1)estimer la superficie moyenne du territoire de nidification; 2)à l’intérieur de l’aire d’alimentation, établir la superficie d’habitat convenable requise comme habitat essentiel. Afin de garantir une désignation de l’habitat essentiel appropriée à l’échelle régionale, ces valeurs sont déterminées séparément pour chacune des régions de conservation (et, dans certains cas, les régions de conservation ont été subdivisées pour tenir compte de la variation lorsque les données étaient disponibles; annexeB). Les résultats sont résumés au tableau2.

Premièrement, les estimations régionales de la superficie moyenne du territoire de nidification (fondées sur l’espacement entre les territoires de nidification dans le paysage) ont servi à déterminer la superficie des aires d’alimentation utilisées par l’autour des palombes (Deal et Mogensen, 2013; Mahon et coll., 2013; McClaren et coll., 2015). En règle générale, les territoires de nidification de la sous-espèce laingi sont plus vastes dans le nord que dans le sud de la C.-B. (Doyle, 2006; NGRT, 2008; Mahon et coll., 2013; McClaren et coll., 2015). La superficie des territoires de nidification de la sous-espèce laingi est estimée à 8495 ha sur Haida Gwaii (McClaren et coll., 2015; Mahon et coll., 2013), de 3 739 ha sur la majeure partie de l’île de Vancouver (McClaren et coll., 2015; Mahon et coll., 2013), et de 1 963 ha dans le centre-nord de l’île de Vancouver (Deal et Mogensen, 2013).

Ces estimations de la superficie des territoires de nidification surestiment probablement la superficie du territoire de nidification requise, parce que l’autour des palombes a tendance à utiliser une zone relativement petite à l’intérieur de son territoire de nidification observé chaque année (p.ex. 32% selon Kennedy et coll., 1994; voir aussi Bloxton, 2002; Moser, 2009). La superficie moyenne du territoire de nidification constitue donc une cible de conservation raisonnable et prudente.

Des estimations de la superficie moyenne du territoire de nidification sont disponibles pour les régions de conservation de l’île de Vancouver et de Haida Gwaii (Deal et Mogensen, 2013; Mahon et coll., 2013; McClaren et coll., 2015). La région de conservation de l’île de Vancouver a été divisée en deux sous-régions (tableau 2), parce que les renseignements détaillés qui ont été obtenus dans le centre-nord de l’île de Vancouver indiquent que la région soutient une population relativement dense d’autours des palombes, probablement en raison de la grande qualité de l’habitat qu’on y trouve (Deal et Mogensen, 2013). Il est donc raisonnable que la superficie du territoire de nidification soit plus petite dans cette sous-région de conservation. De plus, la région de conservation de la côte Nord a été divisée en deux sous-régions, parce qu’elle couvre une vaste plage latitudinale, et donc écologique. Au sud de la latitude51˚, on ne connaît pas la superficie moyenne du territoire de nidification, mais on présume qu’elle est semblable à celle de l’île de Vancouver, où les qualités de l’habitat sont similaires. Au nord de la latitude51˚, la superficie du territoire de nidification se situe probablement entre celle de l’île de Vancouver et celle de Haida Gwaii, parce que, bien que la sous-région soit plus semblable à Haida Gwaii sur le plan de l’écologie, elle n’est pas exposée à la menace des espèces envahissantes qui est présente à Haida Gwaii (Doyle, 2005; revu par NGRT, 2008). Pour cette sous-région, la superficie du territoire de nidification est estimée comme correspondant à la valeur médiane entre Haida Gwaii et l’île de Vancouver. Dans le futur, à mesure que d’autres informations seront disponibles, ces valeurs seront précisées dans un programme de rétablissement modifié et/ou dans un plan d’action.

Deuxièmement, la superficie d’habitat convenable requise dans l’aire d’alimentation de chaque territoire de nidification a été déterminée en fonction de la superficie d’habitat disponible (tel que prédit par les modèles de Mahon et coll., 2015) qui était présente dans les territoires de nidification constamment occupés et qui ont été observés dans le cadre d’une étude empirique récente (McClaren et coll., 2014). Le 50ecentile (médiane) a été choisi, parce que les superficies d’habitat convenable dans les territoires de nidification constamment occupés n’étaient pas réparties de manière symétrique; la médiane constitue donc une représentation plus fidèle de la tendance générale des données.

Les données étaient disponibles pour l’île de Vancouver, où le 50ecentile des territoires de nidification constamment occupés incluait environ 45% d’habitats d’alimentation convenables (McLaren et coll., 2014); et pour Haida Gwaii, où le 50ecentile des territoires de nidification constamment occupés incluait environ 61% d’habitats d’alimentation convenables (McLaren et coll., 2014).

Il est présumé que les valeurs concernant l’île de Vancouver peuvent s’appliquer à la côte Sud, qui se trouve à une latitude semblable et dont l’écologie est semblable (NGRT, 2008; partie2). La région de conservation de la côte Nord a aussi été divisée en deux sous-régions. Au sud de la latitude51˚, la valeur est fondée sur la valeur médiane entre celle de Haida Gwaii et celle de l’île de Vancouver. Il est reconnu qu’il existe une grande incertitude entourant les analyses qui ont servi à établir des cibles en matière d’habitat d’alimentation. À mesure que d’autres informations seront disponibles, ces valeurs pourront être précisées dans un programme de rétablissement modifié et/ou dans un plan d’action.

La superficie totale d’habitat convenable requise comme habitat essentiel à l’alimentation dans les territoires de nidification est résumée au tableau2. Pour garantir qu’un habitat essentiel est disponible pour les autours des palombes en quête de nourriture, l’ensemble de l’habitat essentiel doit se trouver à l’intérieur du rayon du territoire de nidification indiqué au tableau2. Le rayon du territoire de nidification doit être mesuré à partir de l’emplacement du centroïde des nids connus et des emplacements théoriques des nids supplémentaires.

Étant donné qu’il y a quête de nourriture dans l’ensemble du territoire de nidification, notamment dans les aires de reproduction, à l’intérieur de tout territoire de nidification donné, l’habitat essentiel de reproduction peut aussi compter comme superficie d’habitat essentiel d’alimentation qui lui est associée (l’habitat essentiel de reproduction est toujours enclavé dans l’habitat essentiel d’alimentation).

Tableau2. Rayon maximal requis (fondé sur les estimations de la superficie du territoire de nidification) pour l’habitat essentiel à l’alimentation, et pourcentage et superficie totale d’habitat convenable requis pour chacun des territoires de nidification, et pour chacune des quatre régions de conservation de l’autour des palombes dans la zone côtière de la Colombie-Britannique (comme habitat essentiel pour l’alimentation).
Région ou sous-région de conservation Estimation du rayon du territoire de nidification Pourcentage d’habitat convenable requis Superficie d’habitat convenable requise pour l’habitat essentiel pour l’alimentation
Côte Sud 3450mNote de bas de tableau 2 a 45% 1683ha
Haida Gwaii 5200mNote de bas de tableau 2 b 61% 5182ha
Côte Nord– au sud de la latitude51˚ 3450mNote de bas de tableau 2 c 45% 1683ha
Côte Nord– au nord de la latitude51˚ 4413mNote de bas de tableau 2 d 53% 2521ha
Île de Vancouver 3450mNote de bas de tableau 2 e 45% 1683ha
Centre-nord de l’île de Vancouver 2500mNote de bas de tableau 2 f 45% 883ha

Dans la région de la côte Sud, par exemple, la cible pour l’habitat essentiel d’alimentation correspond donc à 1683ha d’habitat convenable dans un rayon de 3450m du centroïde du nid (le centroïde de l’ensemble des nids connus et des emplacements théoriques des nids supplémentaires) pour le territoire de nidification.

Lorsque la superficie de l’habitat convenable disponible dans le rayon du territoire de nidification estimé est actuellement moins importante que la superficie d’habitat convenable requise et que l’habitat essentiel inclut l’ensemble de l’habitat convenable disponible actuellement dans le polygone, le seuil régional adéquat devrait être atteint au fil du temps par l’adoption de mesures appropriées énoncées dans un programme de rétablissement modifié, un plan visant les domaines vitaux ou un plan d’action. Parmi les 89 domaines vitaux pour lesquels un habitat essentiel a été désigné, le nombre d’habitats convenables requis pour l’habitat essentiel pour l’alimentation se situe actuellement sous les cibles estimées pour 74 domaines vitaux (voir le tableau B-1 dans l’annexe). Les autres 15 domaines vitaux comportaient un nombre d’habitats convenables supérieur aux cibles estimées. Dans de tels cas, le rayon du territoire de nidification a été réduit jusqu’à ce que le nombre d’habitats convenables aux fins de l’alimentation ait été atteint.

Les zones contenant l’habitat essentiel pour l’alimentation de l’autour des palombes sont présentées à l’annexe B, figures B-1 à B-5. Dans ces zones, l’habitat essentiel est déterminé là où se trouvent les caractéristiques biophysiques (section 3.1.2). Les méthodes et les processus décisionnels détaillés relatifs à la détermination de l’habitat essentiel sont archivés dans un document à l’appui.

4.2 Calendrier des études visant à désigner l’habitat essentiel

Une liste des études et des activités recommandées pour achever la désignation de l’habitat essentiel de l’autour des palombes est présentée au tableau3. Des études et activités additionnelles s’imposent pour 1)désigner d’autres zones d’habitat essentiel requises pour la survie de l’espèce; 2)préciser éventuellement la désignation de l’habitat essentiel afin de maximiser l’efficacité de sa mise en œuvre (par exemple, vérifier s’il est plus efficace de désigner l’habitat essentiel à l’échelle du territoire de nidification, de l’unité de gestion ou de la région).

Tableau3. Études et activités requises pour la désignation complète de l’habitat essentiel de l’autour des palombes afin d’atteindre les objectifs à court terme en matière de population et de rétablissement de l’espèce dans le cadre du présent programme de rétablissement fédéral
Description de l’activité Justification Échéancier
Certaines zones d’habitat essentiel n’ont pas été désignées parce que des activités de coopération et de consultation étaient toujours en cours. Le gouvernement du Canada continuera de collaborer avec les organismes concernés afin de poursuivre la détermination des habitats essentiels.
  • Superficie accrue d’habitat essentiel défini.
En cours; les progrès seront fonction des progrès dans les processus de consultation
Produit une équation des modèles d’IQH pour la zone de transition – entre les types d’habitats côtiers et intérieurs – (NGRT, 2008; partie 2) et pour les terres privées sur l’île de Vancouver dans l’aire de répartition de l’espèce.
  • Pour accroître le nombre de territoires de nidification pour lesquels les données d’IQH sont disponibles, permettant la détermination de plus d’habitats essentiels.
2017-2020
Mener des recherches pour déterminer la disponibilité requise de l’habitat de reproduction et de l’habitat d’alimentation à l’échelle du territoire de nidification ou à l’échelle du paysage.
  • Les résultats amélioreront les connaissances sur la disponibilité des seuils requis d’habitat de reproduction et d’habitat d’alimentation pour soutenir l’ensemble de la population d’autours des palombes sur les côtes de la Colombie-Britannique, et serviront à évaluer de nouveau l’approche afin d’identifier l’habitat essentiel d’alimentation.
  • Des données empiriques supplémentaires aideront à l’évaluation des seuils actuels et des approches visant à désigner les habitats d’alimentation.
  • Déterminer dans quelle mesure les zones dont l’IQH est inférieur à0,5 peuvent se trouver dans une aire de reproduction sans avoir de répercussion sur l’occupation à long terme.
2017-2020
Poursuivre les recherches sur les lacunes dans les connaissances portant sur l’habitat essentiel (types d’utilisation du domaine vital durant la période de reproduction et en dehors de la période de reproduction, et l’abondance, la disponibilité et la diversité des proies).
  • Comprendre les divers types d’utilisation du domaine vital afin d’éclairer la gestion de l’habitat essentiel (c.-à-d. quelle est la superficie requise?).
  • L’information sur les associations d’habitats hivernaux peut influer sur l’habitat qui est inclus dans l’habitat essentiel.
  • La connaissance des relations entre l’abondance, la disponibilité et la diversité des proies et les caractéristiques de l’habitat d’alimentation permettra de préciser des cibles particulières en matière d’habitat d’alimentation pour différents types d’habitats.
  • D’autres données sont requises pour permettre la vérification du caractère convenable de l’habitat et d’autres modèles.
  • Évaluation des possibilités de remplacement des modèles actuels portant sur l’habitat.
  • Évaluation de la situation et approches visant à gérer la question des cerfs introduits à Haida Gwaii.
  • La connaissance de la relation entre les temps de rotation associés à l’exploitation forestière et l’occupation par l’autour des palombes servira à mieux gérer l’habitat essentiel.
2017-2022
Vérification des modèles de l’IQH à l’échelle du peuplement
  • Améliorer l’exactitude et la précision des frontières de l’habitat essentiel.
2017-2027
4.3 Activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel

La compréhension de ce qui constitue la destruction de l’habitat essentiel est nécessaire à la protection et à la gestion de cet habitat. Les activités susceptibles de détruire l’habitat essentiel sont décrites ci-dessous (tableaux 4 et 5); toutefois, les activités destructrices ne se limitent pas à celles qui sont énumérées. La destruction est déterminée au cas par cas. On peut parler de destruction lorsqu’il y a dégradation d’une partie de l’habitat essentiel, de façon permanente ou temporaire, à un point tel que l’habitat essentiel n’est plus en mesure d’assurer ses fonctions lorsque l’espèce en a besoin. La destruction de l’habitat essentiel peut découler d’une activité unique ou de nombreuses activités à un moment donné ou des effets cumulés d’une ou de plusieurs activités au fil du temps.

La destruction de l’habitat essentiel de l’autour des palombes comprend notamment l’altération ou l’élimination de la forêt propice à la nidification ou à l’alimentation. De plus, les stimuli auditifs bruyants entre le début de la parade nuptiale (vers la mi-février) jusqu’à l’envol (vers le début d’août) peuvent perturber les autours des palombes et réduire peut-être la qualité de l’habitat dans lequel ils résident. Les stimuli perturbateurs peuvent provoquer l’abandon des nids et, par conséquent, entraîner la mortalité des œufs ou des jeunes dans le nid (Craig, 2002; Environnement Canada, 2014).

Tableau4. Exemples d’activités menées dans l’habitat essentiel des aires de reproduction et des aires d’alimentation ou à proximité qui sont susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel à longueur d’année.
Catégories d’activités Exemples d’effets possibles sur l’habitat Exemples d’effets possibles sur l’autour des palombes
  • Destruction de l’habitat essentiel (p.ex.,par l’exploitation forestière comme la coupe à blanc)
  • Développement industriel détruisant ou perturbant l’habitat essentiel (activités pétrolières et gazières, activités minières, construction de bâtiments ou d’autres infrastructures, barrages hydroélectriques et aménagements linéaires, etc.)
  • Réduction de la qualité et/ou de la superficie de l’habitat essentiel de reproduction et de l’habitat essentiel d’alimentation
  • Effets négatifs sur les populations de proies
  • L’habitat essentiel qui subsiste est insuffisant pour maintenir un couple reproducteur d’autours des palombes
  • Réduction de la disponibilité des proies
  • Augmentation du taux de prédation des adultes avec l’augmentation des lisières
  • Augmentation du taux d’abandon des sites de nidification associé aux perturbations d’origine anthropique
  • Concurrence accrue avec les espèces adaptées aux lisières et aux habitats ouverts
Tableau5. Exemples d’activités susceptibles d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel de reproduction seulement durant la période de reproduction, et distances séparatrices proposées qui rendront l’activité peu susceptible d’entraîner la destruction de l’habitat essentiel. Les distances séparatrices proposées ont été établies au moyen des résultats d’études antérieures et compte tenu de la possibilité qu’un stimulus cause une perturbation (c.-à-d. que les stimuli intenses possibles mériteraient de plus grandes distances séparatrices; Environnement Canada, 2014). Des mesures d’atténuation doivent être mises en œuvre de la parade nuptiale jusqu’à la fin du stade de l’oisillon (du 15février au 31juillet; Iverson, 1996, revu par Cooper et Stevens, 2000).
Stimuli perturbateurs Zone tampon depuis le nid actif (m)
Transport par camionNote de bas de tableau 5g 100
Construction de routesNote de bas de tableau 5h 500
Abattage d’arbresNote de bas de tableau 5i 500
AéronefNote de bas de tableau 5j
- survols répétés ou tout survol d’aéronef de transport lourd
1000Note de bas de tableau 5 k
DynamitageNote de bas de tableau 5l 1000

Il convient de noter que les stimuli auditifs bruyants comme ceux qui sont décrits dans la présente section détruisent peut-être l’habitat essentiel de reproduction de manière temporaire seulement. Les effets des bruits perturbateurs peuvent être de très courte durée (p.ex. un adulte quittant temporairement le nid), se produire durant une seule saison (p.ex. les adultes abandonnent le nid pour la saison, mais y retournent l’année suivante) ou durer plus longtemps si le nid est abandonné durant au moins une année. Il est cependant probable que si les caractéristiques biophysiques demeurent convenables, le site continuera à être viable lorsque les stimuli perturbateurs auront cessé.

4.4 Sommaire des mesures provinciales actuelles visant à gérer les activités dans l’habitat de l’autour des palombes

Des activités spécifiques dans certaines superficies d’habitat de reproduction et d’habitat d’alimentation qui se trouvent sur les terres de la Couronne provinciales sont limitées par les filtres suivants:

Indicateurs de rendement pour l’objectif en matière de population et de répartition no1:

Indicateurs de rendement pour l’objectif en matière de population et de répartition no2:

Le paragraphe41(1) de la LEP n’exige aucune analyse des répercussions socioéconomiques. Une évaluation systématique des coûts et bénéfices socioéconomiques liés à la mise en œuvre du ou des plans d’action fera partie du ou des plans d’action qui seront établis conformément à l’alinéa49(1) e) de la LEP.

La présente section du programme de rétablissement modifie l’information comprise dans le programme de rétablissement provincial.

Au moins un plan d’action concernant l’autour des palombes sera élaboré et publié dans le Registre public des espèces en péril cinq ans après la publication de la version finale du programme de rétablissement fédéral.

Il est prévu d’élaborer des plans visant les domaines vitaux afin de préciser la manière dont un territoire de nidification sera géré pour maintenir ou atteindre une superficie suffisante d’habitat essentiel des aires de reproduction au fil du temps. Ces plans peuvent être des documents séparés ou constituer une partie d’autres documents portant sur la planification, notamment les plans d’action. Le but principal d’un plan visant les domaines vitaux doit consister à préciser comment seront gérées dans l’espace et dans le temps les activités menées dans le territoire de nidification afin que l’habitat essentiel soit protégé de la destruction. Ainsi, chaque plan visant les domaines vitaux doit définir les mesures et les actions qui seront mises en œuvre pour gérer l’interaction entre les perturbations anthropiques, les perturbations naturelles et le besoin de maintenir ou d’établir suffisamment d’habitat de reproduction ou d’alimentation pour satisfaire aux exigences décrites dans le présent programme de rétablissement.

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement élaborés en vertu de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmesNote de bas de page9. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l'environnement, et d’évaluer si les résultats d’un document de planification du rétablissement peuvent affecter un élément de l’environnement ou tout objectif ou cible de la Stratégie fédérale de développement durableNote de bas de page10 (Stratégie fédérale de développement durable (SFDD)).

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

Le présent programme de rétablissement aura assurément un effet bénéfique sur l’environnement en favorisant le rétablissement de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi; il comblera les lacunes dans les connaissances sur la taille de la population, la compétition intraspécifique et interspécifique, la quantité et la répartition de l’habitat essentiel, les associations entre l’habitat hivernal et le régime alimentaire, la réduction ou l’atténuation des menaces et le maintien de suffisamment d’habitat dans le paysage (à long terme).

L’EES a permis de conclure que le présent programme de rétablissement aurait plusieurs répercussions positives et ne devrait avoir aucun effet indésirable important. Le programme devrait profiter à d’autres espèces sauvages présentant des besoins en matière d’habitat semblables à ceux de l’autour des palombes et qui subissent des menaces semblables. D’autres évaluations environnementales particulières pourraient s’avérer nécessaires pour déterminer les effets d’activités préconisées à l’issue des recherches qui seront menées dans le cadre du présent programme.

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Communications personnelles

McClaren, Erica.B.C. Parks. Black Creek (Colombie-Britannique)

Mahon et coll. (2008, 2015) ont conçu des modèles d’indice de la qualité (IQH) de l’habitat de l’autour des palombes pour appuyer la désignation d’un habitat convenable à la conservation de l’espèce. Les applications et les résultats des modèles ont été décrits dans Smith et Sutherland (2008). Selon ces modèles, l’habitat a été coté comme étant très convenable (IQH 0,75), moyennement convenable (IQH = 0,75-0,5), peu convenable (IQH 0,5), ou non convenable (IQH = 0).

Cette section présente un aperçu des modèles d’évaluation du caractère convenable de l’habitat selon Mahon et coll. (2015). Les modèles sont utilisés pour décrire les caractéristiques biophysiques de l’habitat essentiel désigné dans le présent programme de rétablissement.

Pour l’habitat essentiel des aires de reproduction, les paramètres du modèle comprennent notamment:

Ces paramètres sont appliqués à un modèle de l’habitat qui utilise un facteur limitatif et une structure non substituable, pour lesquels les lacunes d’un paramètre ne peuvent pas être compensées par un autre paramètre (Mahon et coll., 2015).

Pour l’habitat essentiel des aires d’alimentation, les paramètres du modèle comprennent notamment:

  1. Âge et hauteur du peuplement. La valeur la plus faible de l’IQH pour les habitats d’alimentation est de0,3, s’il est reconnu que les jeunes forêts peuvent constituer des zones convenables à l’alimentation (p.ex. Bloxton, 2002). Le caractère convenable augmente de façon linéaire, allant de très peu convenable (IQH=0,3) pour les peuplements d’âge inférieur à 40ans et de hauteur inférieure à 14m à très convenable (IQH=1) pour les peuplements d’âge supérieur à 90ans et/ou de hauteur supérieure à 32m. Le modèle utilise la moyenne des valeurs de ces deux variables, car il existe généralement une forte corrélation entre l’âge et la hauteur d’un peuplement.
  2. Composition de la forêt. Tous les types de forêts présentent une valeur potentielle comme habitat d’alimentation (le plus faible IQH=0,6) si l’âge et la hauteur du peuplement sont convenables. L’habitat le plus convenable se trouve dans les peuplements où l’épinette est une espèce dominante ou secondaire, et dans les peuplements où le douglas ou le sapin gracieux sont dominants (sauf si le cyprès jaune ou le pin tordu sont des espèces secondaires). Les peuplements dominés par le thuya géant (80%) ou le pin tordu, ou les peuplements où le cyprès jaune est l’espèce dominante ou secondaire sont considérés comme moyennement convenables.
  3. Variantes de la classification des zones biogéoclimatiques. On a considéré que la majorité de ces variantes fournissent des conditions propices à un habitat d’alimentation potentiel (le plus faible IQH=0,4) lorsque les autres conditions favorables existent. L’habitat le plus convenable se trouve dans la zone côtière du douglas (Coastal Douglas-Fir [CDF]) et dans certaines variantes de la zone côtière de la pruche de l’Ouest (Coastal Western Hemlock [CWH]). Les autres variantes de la zone CWH, la zone de la pruche subalpine (Mountain Hemlock [MH]) et certaines variantes de la zone biogéoclimatique de l’épinette d’Engelman et du sapin subalpin (Engelmann Spruce– Subalpine Fir [ESSF]) sont considérées comme moyennement convenables, et la toundra alpine est considérée comme peu convenable.
  4. Habitats non productifs et non forestiers. Des habitats comme les terres humides et les tourbières, les broussailles non productives et les milieux alpins offrent un habitat d’alimentation potentiel à l’autour des palombes. La cote d’habitat peu convenable (IQH=0,3) a été attribuée à tous les polygones couverts de végétation associés à un descripteur non productif ou non forestier (p.ex.milieu alpin, forêt alpine, marais, broussailles non productives, clairière, pré, terrain de parcours libre, brûlis non productif ou broussailles non commerciales). La cote d’habitat non convenable (IQH=0) a été attribuée aux polygones non couverts de végétation associés à un descripteur non productif ou non forestier (p.ex.,roches, gravier, sable, rive argileuse, lac, banc de gravier, cours d’eau ou zones aménagées).

Le modèle d’habitat d’alimentation, comme celui de l’habitat de reproduction, utilise un facteur limitatif et une structure non substituable, pour lesquels les lacunes d’un paramètre ne peuvent pas être compensées par un autre paramètre (Mahon et coll., 2015).

La présente annexe comprend des cartes montrant l’emplacement des habitats essentiels de l’autour des palombes de la sous-espèce laingi (figures B-1 à B-5), et un tableau (tableau B-1) dressant la liste des domaines vitaux définis pour l’autour des palombes, la région de conservation où ils se trouvent et la superficie dans laquelle se trouve l’habitat essentiel pour la nidification et l’alimentation.

Pour avoir accès aux cartes détaillées (p. ex., fichiers de forme Les Systèmes d'informations géographiques (SIG)) et aux documents à l’appui, veuillez consulter les personnes-ressources pour l’autour des palombes, sous-espèce laingi, dont la liste se trouve dans le Registre public des espèces en péril.

Ce diagramme montre la localisation de l’habitat essentiel de l’Autour des palombes de la sous-espèce laingi dans la région de conservation de Haida Gwaii. La description longue pour cette image est situé dans tableau B-1 ci-dessous.
Ce diagramme montre la localisation de l’habitat essentiel de l’Autour des palombes de la sous-espèce laingi dans la région de conservation de la Côte nord. La description longue pour cette image est situé dans tableau B-1 ci-dessous.
Ce diagramme montre la localisation de l’habitat essentiel de l’Autour des palombes de la sous-espèce laingi dans les régions de conservation de la Côte sud et de l’île de Vancouver. La description longue pour cette image est situé dans tableau B-1 ci-dessous.
Ce diagramme montre la localisation de l’habitat essentiel de l’Autour des palombes de la sous-espèce laingi dans les régions de conservation de l’île de Vancouver et de la Côte sud. La description longue pour cette image est situé dans tableau B-1 ci-dessous.
Ce diagramme montre la localisation de l’habitat essentiel de l’Autour des palombes de la sous-espèce laingi dans les régions de conservation de l’île de Vancouver et de la Côte sud. La description longue pour cette image est situé dans tableau B-1 ci-dessous.
Tableau B-1. Emplacement et superficie de chaque domaine vital dans laquelle se trouve un habitat essentiel pour la reproduction et l’alimentation.
Domaine vital Région ou sous-région de conservation Numéro de figure Centroïde des nidsNote de bas de tableau B-11,
coordonnée X
Centroïde des nidsNote de bas de tableau B-11,
coordonnée Y
Superficie dans laquelle se trouve l’habitat essentiel pour la reproduction (ha) Superficie dans laquelle se trouve l’habitat essentiel pour l’alimentation (ha)
AinNote de bas de tableau B-1* Haida Gwaii Figure B-1 579719.8969 993378.4499 174 3942
Black Bear Haida Gwaii Figure B-1 594981.7197 962828.0109 256 4771
Bonanza Haida Gwaii Figure B-1 572769.3218 958805.9823 200 3855
Crease Haida Gwaii Figure B-1 563268.7205 994962.4386 201 4333
Datlamen Haida Gwaii Figure B-1 568791.1792 967757.4813 240 4118
DelkatlaNote de bas de tableau B-1* Haida Gwaii Figure B-1 603100.3057 1018036.7313 218 1799
Demon Haida Gwaii Figure B-1 579574.5056 950723.1420 168 3752
Florence Creek Haida Gwaii Figure B-1 587318.8681 970138.7639 58 3892
Ian Haida Gwaii Figure B-1 556785.6519 984715.2892 129 3120
Ian 990 Haida Gwaii Figure B-1 574972.7504 1004244.6332 137 4166
Lignite Creek Haida Gwaii Figure B-1 568743.3114 1003845.7744 34 3692
Sandy Creek Haida Gwaii Figure B-1 623284.7293 869704.1455 30 3226
Skowkona Haida Gwaii Figure B-1 596290.3259 940449.6442 192 5179
Survey Haida Gwaii Figure B-1 597709.4307 950365.7403 223 5179
Three Mile Haida Gwaii Figure B-1 591203.7414 951475.4417 242 4397
Upper Hancock Haida Gwaii Figure B-1 583478.4479 996422.8382 88 4531
Windy Bay Haida Gwaii Figure B-1 629501.0558 867975.5473 250 4408
Yakoun Lake Haida Gwaii Figure B-1 579828.6504 941730.3671 202 4991
Alder Creek Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 (encart) 780010.3879 1027138.0997 229 1832
Nusatsum East Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 971881.2708 813567.6396 159 2521
Nusatsum North Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 972346.6560 810585.9015 182 2489
Nusatsum South Royaume-Uni (UK) & Nusatsum South Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 976538.8181 807313.4263 26 1919
Princess Royal Is. Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 826765.3134 864309.0561 160 1328
Saloompt Central Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 962467.5543 831660.8268 225 2519
Saloompt Central 2 Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 962026.0616 834446.4349 224 2519
Saloompt fireblock Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 964962.8623 825598.2900 112 2521
Saloompt South UK Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 963651.3121 828087.4956 245 2520
Snootli Creek Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 958391.9576 818639.7902 134 2520
TalchakoNote de bas de tableau B-1* Côte nord – Nord de lat. 51 Figure B-2 991507.5056 818124.8921 152 1872
Brooks BayNote de bas de tableau B-1* Côte nord – Sud de lat. 51 Figure B-4 1034804.3224 606943.6762 69 1207
East Thurlow Côte nord – Sud de lat. 51 Figure B-4 1035696.5886 595745.9221 108 1056
Forward Harbour Côte nord – Sud de lat. 51 Figure B-4 1019053.3336 610362.5647 220 1410
Hardwicke Island 1 Côte nord – Sud de lat. 51 Figure B-4 1009660.1727 601173.4269 239 1319
Hardwicke Island 2 Côte nord – Sud de lat. 51 Figure B-4 1013691.8286 604384.1789 168 1431
Kwatzi Bay Côte nord – Sud de lat. 51 Figure B-4 983029.2162 649360.3208 115 1573
West Cracroft Côte nord – Sud de lat. 51 Figure B-4 969937.9639 615444.6177 173 1653
Bear Creek Côte sud Figure B-3 (encart) 1309685.7723 504829.2255 106 1599
Brew CreekNote de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 1204820.4341 564067.8197 40 40
Chehalis WoodlotNote de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 (encart) 1298797.1887 488336.9429 157 1608
Chilliwack River (Nesaqauatch)Note de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 (encart) 1327127.8577 463834.8952 94 1683
Dorr LakeNote de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 1057443.2592 590124.7865 262 1138
Furry Creek Côte sud Figure B-3 et B-5 1204044.1164 513293.4597 134 1682
Goat Island Côte sud Figure B-3 1114527.4825 559967.3462 233 1299
Harrison Lake Côte sud Figure B-3 (encart) 1306629.5217 494669.7475 183 1148
HomathcoNote de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 1073869.6384 674429.6769 40 40
Lillooett RiverNote de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 1227647.6666 599915.2614 20 20
McNab Creek Côte sud Figure B-3 et B-5 1186799.4532 512130.1729 20 927
PD 203 Côte sud Figure B-3 1114996.7024 588024.7514 96 818
Red Tusk Creek Côte sud Figure B-3 1187752.6331 533140.7598 155 1528
Saltery Bay ST048 Côte sud Figure B-3 1129506.8923 533172.5606 216 1344
Skyline TrailNote de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 (encart) 1363724.9571 459869.8328 25 25
Stewart IslandNote de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 1062241.3557 597705.6799 51 381
Upper Elaho 1Note de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 1173620.8009 601067.6571 20 20
Upper Elaho 2Note de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 1176749.2162 614111.1476 20 20
Vancouver River Côte sud Figure B-3 1166242.5239 549840.4224 206 1652
West Hope SlideNote de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 (encart) 1344855.8261 488676.3399 28 28
West RhodondaNote de bas de tableau B-1* Côte sud Figure B-3 1076790.2281 583756.9858 0 1101
Anderson LakeNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver 1103524.7071 407389.5990 À dét. À dét.
Cervus Creek Île de Vancouver Figure B-4 1015970.4105 537155.9172 191 1681
China CreekNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver Figure B-5 1102099.3472 458981.3824 0 1
Clayoquot Sound Île de Vancouver Figure B-5 1016040.1622 471704.8101 163 1193
Colony Lakes Île de Vancouver Figure B-4 887100.5553 617041.7518 164 856
Consort Creek Île de Vancouver Figure B-4 996040.6297 561333.9118 133 1083
Cook CreekNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver Figure B-5 1087884.5642 489409.7636 120 1255
Corrigan CreekNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver 1095816.9584 448222.0686 À dét. À dét.
Derby Île de Vancouver Figure B-4 959597.1158 602765.5632 189 1586
Dove CreekNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver Figure B-3 et
B-5
1061902.4989 520820.0880 20 117
Garbage CreekNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver 1140076.2676 398006.0272 À dét. À dét.
Gerald Creek Île de Vancouver Figure B-4 992174.8933 568626.9232 58 917
Great Central Lake BNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver 1063639.4443 479021.1315 À dét. À dét.
Green RiverNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver Figure B-5 1118958.3650 447840.5510 20 20
Kelvin CreekNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver Figure B-5 1166322.2959 410595.2664 129 592
Lupin FallsNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver Figure B-4 1029044.7493 530181.9554 20 771
MclaughlinNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver 1100126.6613 461569.4505 À dét. À dét.
Mt. EdinburghNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver 1115739.1474 403760.6305 À dét. À dét.
MuseumNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver 1096154.8869 453041.9702 À dét. À dét.
Nadira 700Note de bas de tableau B-1* Île de Vancouver 1101651.9915 442404.9643 À dét. À dét.
NahmintNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver 1074261.1158 459163.0774 À dét. À dét.
Norton Point Île de Vancouver Figure B-4 876578.1575 622966.7631 141 720
Shushartie Bay Île de Vancouver Figure B-4 869217.8035 647221.2376 211 540
Thomas CreekNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver 1092216.8359 452181.4872 À dét. À dét.
Ucona River Île de Vancouver Figure B-4 996337.5994 523154.4043 196 1682
Claude ElliotNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 959229.1349 586901.6852 88 563
Conuma River Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 974105.6303 536592.1861 125 739
Elbow Creek Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 997128.4559 552448.1705 251 883
Frost LakeNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord 960057.0204 572123.4096 À dét. À dét.
Gold Park Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 993499.4977 538730.9011 46 590
Hoomak LakeNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord 962712.0718 575944.2790 À dét. À dét.
John RoadNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord 964493.2468 566616.3805 À dét. À dét.
Kaipit RoadNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord 945297.0429 579613.7835 À dét. À dét.
KlaklakamaNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord 966117.0030 572162.1581 À dét. À dét.
Loon LakeNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord 938457.2223 581169.7360 À dét. À dét.
Lower Stella Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 1032259.3585 587667.0608 205 656
LukwaNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 963400.5490 582515.8690 0 28
Lukwa South (CT060)Note de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord 960320.7264 578835.7103 À dét. À dét.
Muchalat Lake Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 989772.4974 540176.7431 109 528
Oktwanch Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 987969.1223 544435.6589 237 681
Paterson Lake Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 1024965.4565 562773.3080 118 835
Pye Lake Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 1027736.9567 586671.3140 20 128
Roberts Lake Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 1027583.8842 580547.1916 191 679
Rona LoopNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord 956858.4213 576098.5124 À dét. À dét.
Surprise Lake Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 1031117.7888 569998.6295 114 691
Tlatlos Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 972586.5139 589770.3571 101 466
Toad RoadNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord 950164.9709 579225.5568 À dét. À dét.
Tsitika Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 967344.7598 592241.6515 236 677
Tsitika West Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 961876.3810 591137.0466 217 759
Twaddle Lake Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 989901.0254 553172.9849 77 503
Upper Stella Île de Vancouver – Centre-nord Figure B-4 1034864.6394 584283.7026 188 697
Vernon RidgeNote de bas de tableau B-1* Île de Vancouver – Centre-nord 968732.6489 561105.8301 À dét. À dét.

Partie 2 - Programme de rétablissement de l'autour des palombes de la sous espèce laingi (Accipiter gentilis laingi) en Colombie-Britannique, préparé par l'Équipe de rétablissement de l'autour des palombes (Accipiter gentilis laingi) pour le ministère de l'Environnement de la Colombie-Britannique

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