Capret du Nord (Lepomis peltastes) : évaluation et rapport de situation du COSEPAC 2016

XXXXXXXXXX
Photo : Crapet du Nord © Konrad Schmidt, 2016

Crapet du Nord - Populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson
Non en péril
2016

Crapet du Nord - Populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent
Préoccupante
2016

Table des matières

Liste des figures

  • Figure 1. Crapet du Nord (Lepomis peltastes)
  • Figure 2. Aire de répartition mondiale approximative du crapet du Nord (Lepomis peltastes)
  • Figure 3. Aire de répartition canadienne du crapet du Nord
  • Figure 4. Aire de répartition du crapet du Nord dans le nord-ouest de l'Ontario (UD de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson)
  • Figure 5. Aire de répartition du crapet du Nord dans le sud de l'Ontario et du Québec (UD des Grands Lacs et du haut Saint Laurent).

Liste des annexes

  • Annexe 1. Mentions du crapet du Nord en Ontario et au Québec.
  • Annexe 2. Calculateur des menaces pour l'UD rivière Saskatchewan-fleuve Nelson.
  • Annexe 3. Calculateur des menaces pour l'UD Grands Lacs haut Saint-Laurent.

Information sur le document

COSEPAC
Comité sur la situation
des espèces en péril
au Canada

Logotype du COSEPAC

COSEWIC
Committee on the Status
of Endangered Wildlife
in Canada

Les rapports de situation du COSEPAC sont des documents de travail servant à déterminer le statut des espèces sauvages que l'on croit en péril. On peut citer le présent rapport de la façon suivante :

COSEPAC. 2016. Évaluation et Rapport de situation du COSEPAC sur le crapet du Nord (Lepomis peltastes), populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson et la populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, au Canada. Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Ottawa. xvi + 53 p. (Registre public des espèces en péril site Web).

Rapport(s) précédent(s) :

Meredith, G.N. and Houston, J.J. P. 1987. COSEWIC status report on the Longear Sunfish Lepomis megalotis in Canada. Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada. Ottawa. 17 pp

Note de production :

Le COSEPAC remercie Tim Birt d’avoir rédigé le rapport de situation sur le crapet du Nord (Lepomis peltastes) au Canada, aux termes d’un marché conclu avec Environnement Canada. La supervision et la révision du rapport ont été assurées par John Post, coprésident du Sous-comité de spécialistes des poissons d’eau douce du COSEPAC.

Il est à noter que le crapet du Nord a été évalué en 1987 sous le nom de crapet à longues oreilles (Lepomis megalotis).

Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, s'adresser au :

Secrétariat du COSEPAC
a/s Service canadien de la faune
Environnement et Changement climatique Canada
Ottawa (Ontario)
K1A 0H3

Tél. : 819-938-4125
Téléc. : 819-938-3984
Courriel : COSEPAC courriel
Site web : COSEPAC

Also available in English under the title COSEWIC Assessment and Status Report on the Northern Sunfish Lepomis peltastes, Saskatchewan - Nelson River populations and the Great Lakes - Upper St. Lawrence populations, in Canada.

Illustration/photo de la couverture :

Crapet du Nord --

COSEPAC Sommaire de l'évaluation

Sommaire de l'évaluation – mai 2016

Nom commun
Crapet du Nord - populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson
Nom scientifique
Lepomis peltastes
Statut
Non en péril
Justification de la désignation
Il s'agit d'un membre de petite taille de la famille des centrarchidés qui occupe les zones d'eau chaude, peu profondes et végétalisées des lacs, des étangs ainsi que des rivières au débit lent. Bien que relativement rare, il est largement réparti et n'est soumis qu'à de faibles menaces.
Répartition
Ontario
Historique du statut
L'espèce a été considérée comme étant une seule unité et a été désignée « non en péril » en avril 1987. Lorsque l'espèce a été divisée en deux unités séparées en avril 2016, l'unité « populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson » a été désignée « non en péril ».

COSEPAC Sommaire de l'évaluation

Sommaire de l'évaluation – mai 2016

Nom commun
Crapet du Nord - populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent
Nom scientifique
Lepomis peltastes
Statut
Préoccupante
Justification de la désignation
Il s'agit d'un membre de petite taille de la famille des centrarchidés qui occupe les zones d'eau chaude peu profondes et végétalisées des lacs, des étangs ainsi que des rivières au débit lent. Sa répartition spatiale est relativement petite et probablement dispersée. Il est présumé que l'indice de la zone d'occupation et l'abondance de l'espèce a connu un déclin. Les menaces varient dans son aire de répartition où il existe des zones où la qualité de l'habitat connaît un déclin et d'autres où elle s'améliore. Dans l'ensemble, les menaces associées à l'envasement, aux contaminants et aux espèces envahissantes ont été évaluées comme étant élevées. L'espèce pourrait probablement devenir « menacée » à moins que ces menaces ne soient efficacement atténuées.
Répartition
Ontario, Québec
Historique du statut
L'espèce a été considérée comme étant une seule unité et a été désignée « non en péril » en avril 1987. Lorsque l'espèce a été divisée en deux unités séparées en avril 2016, l'unité « populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent » a été désignée « préoccupante ».

COSEPAC Résumé

Crapet du Nord - Lepomis peltastes

Populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson
Populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent

Description et importance de l'espèce sauvage

Le crapet du Nord est un crapet (Centrarchidés) de petite taille (qui mesure généralement moins de 13 cm), mais typique, avec un corps trapu et comprimé latéralement. Il a un volet operculaire tourné vers le haut, avec bord postérieur rouge/orange. Les mâles reproducteurs sont très colorés; ils ont une poitrine rougeâtre et des lignes ondulées bleu vif qui irradient vers l’arrière, de l’œil à l’opercule, et souvent jusqu’à la poitrine. Les mâles adultes conservent des caractéristiques juvéniles, dont des bandes verticales foncées et des taches sur les nageoires dorsales et anale. Le crapet du Nord produit des sons lors de la parade nuptiale. L’espèce pourrait être un indicateur de la qualité de l’habitat puisqu’elle a une faible tolérance à l’envasement et à la turbidité.

Répartition

Au Canada, l’aire de répartition du crapet du Nord comprend le nord-ouest, le sud et le centre de l’Ontario ainsi que le sud du Québec. Aux États-Unis, l’espèce se trouve au Minnesota, dans l’est du Wisconsin, dans le nord-est de l’Illinois, dans le nord de l’Indiana, dans le nord de l’Ohio, dans le nord-ouest de la Pennsylvanie, dans le nord-ouest de l’État de New York et dans la basse péninsule du Michigan. Le crapet du Nord est présent dans deux zones biogéographiques nationales d’eau douce du Canada; l’espèce est donc considérée comme divisée en deux unités désignables.

Habitat

L’espèce préfère les zones végétalisées et peu profondes de lacs et d’étangs chauds ainsi que de cours d’eau au débit lent. Le crapet du Nord se trouve généralement dans des eaux claires et est considéré comme intolérant à l’envasement. Le substrat de son habitat consiste typiquement en du sable et de gravier, comme c’est le cas dans la rivière Thames.

Biologie

Le crapet du Nord fraye en juin et en juillet. Les œufs sont déposés dans une dépression en forme de soucoupe creusée dans le substrat par le mâle. Les parents s’occupent des petits pendant environ une semaine, jusqu’à ce que les alevins nagent librement. La nidification se fait souvent en colonie. L’espèce est généraliste sur le plan de l’alimentation; elle consomme principalement des insectes capturés dans la colonne d’eau, mais également des petits poissons et des œufs de poissons. Le crapet du Nord semble peu se disperser, et est considéré comme un mauvais colonisateur.

Taille et tendances de la population

Les données disponibles ne permettent pas d’effectuer des estimations quantitatives des effectifs et des tendances des populations, mais l’espèce n’a jamais été considérée comme courante au Canada. Les mentions d’occurrence au pays remontent à 1924, mais les activités d’échantillonnage ont été sporadiques et souvent inconnues, en particulier avant 1995. Des déclins de population sont présumés au Québec et dans des parties du sud de l’Ontario à cause de la dégradation de l’habitat. Très peu de crapets du Nord ont été recueillis au Québec depuis le début des années 1980.

Menaces et facteurs limitatifs

Les menaces les plus importantes, notamment pour l’unité désignable (UD) des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, incluent l’envasement, les degrés élevés de turbidité et les concentrations élevées de contaminants provenant de l’agriculture et d’autres types de développement. Au nombre des autres menaces possibles, mais moins importantes, on compte les espèces envahissantes non indigènes (en particulier le gobie à taches noires), la collecte pour l’industrie des poissons d’ornement (aquariophilie) et les prises accessoires lors de la pêche aux poissons-appâts et de la pêche sportive. L’UD de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson est menacée par l’achigan à grande bouche, l’achigan à petite bouche et le crapet vert, espèces envahissantes dont l’aire de répartition est en expansion dans le nord-ouest de l’Ontario. Le facteur limitatif le plus important est probablement la faible capacité de dispersion du crapet du Nord, qui ralentit le rétablissement après une dépopulation et diminue le potentiel d’immigration de source externe. Le crapet du Nord est également limité par sa faible tolérance à la turbidité.

Protection, statuts et classements

Le crapet du Nord ne figure ni à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada ni à la Loi de 2007 sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario. Au Québec, l’espèce fait partie de la Liste des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables aux termes de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (RLRQ, c E-12.01). Puisque les crapets sont considérés comme des poissons de pêche sportive, le crapet du Nord et son habitat sont protégés en vertu de la Loi sur les pêches du Canada. L’espèce n’est pas protégée par une loi fédérale aux États-Unis. À l’échelle mondiale, NatureServe la classe « apparemment non en péril » (G4). Sa cote nationale est « vulnérable » (N3) au Canada et « apparemment non en péril » (N4) aux États-Unis. Sa cote infranationale au Canada est « en péril » (S2) au Québec et « vulnérable » (S3) en Ontario. Le crapet du Nord n’est pas coté en Illinois, en Indiana, en Ohio, en Pennsylvanie et au Minnesota.

Résumé technique - Unité désignable 1

Nom scientifique :
Lepomis peltastes
Nom français :
Crapet du Nord
Populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson
Nom anglais :
Northern Sunfish
Saskatchewan-Nelson River populations
Répartition au Canada (province/territoire/océan) :
Nord ouest de l'Ontario et bassin de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson en Ontario.

Données démographiques

Données démographiques de l'espèce
Éléments du résumé technique information
Durée d'une génération (généralement, âge moyen des individus reproducteurs) 4 ans
Y a t il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d'individus matures? Non
Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d'individus matures sur [cinq ans ou deux générations] Inconnu
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d'augmentation] du nombre total d'individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations]. Inconnu
Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d'augmentation] du nombre total d'individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations]. Inconnu
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d'augmentation] du nombre total d'individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur. Inconnu
Est ce que les causes du déclin sont clairement réversibles et comprises et ont effectivement cessé? s.o.
Y a t il des fluctuations extrêmes du nombre d'individus matures? Inconnu

Information sur la répartition

Information sur la répartition de l'espèce
Éléments du résumé technique information
Superficie estimée de la zone d'occurrence 22 100 km2

Indice de zone d'occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établir à partir d'une grille à carrés de 2 km de côté.)

208 km2 (indice discret) >>2 000 km2 (indice continu)

208 km2
La population totale est elle gravement fragmentée c. à d. que plus de 50 % de sa zone d'occupation totale se trouvent dans des parcelles d'habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d'une population viable et b) séparées d'autres parcelles d'habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l'espèce?
  1. Non
  2. Non
Nombre de localités (utilisez une fourchette plausible pour refléter l'incertitude, le cas échéant)
(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN 2010 (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)

De nombreuses

>>10, en se basant sur les menaces principales (envasement et contaminants)

Y a t il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de la zone d'occurrence? Non
Y a t il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de l'indice de zone d'occupation? Non
Y a t il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous populations? Non
Y a t il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités?
(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN 2010 (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Non
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l'étendue ou la qualité] de l'habitat?

Incertain

L'aire de répartition des possibles prédateurs/compétiteurs est en expansion

Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations? Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités?
(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN 2010 (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d'occurrence? Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l'indice de zone d'occupation? Non

Nombre d'individus matures (dans chaque sous population )

Nombre d'individus matures de l'espèce
Population : Nombre d'individus matures
Sous population (utilisez une fourchette plausible) Nombre d'individus matures
Nord ouest de l'Ontario Inconnu
Total Inconnu

Analyse quantitative

Analyse quantitative de l'espèce
Éléments du résumé technique information
La probabilité de disparition de l'espèce à l'état sauvage est d'au moins Analyse non effectuée

Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l'impact le plus élevé à l'impact le plus faible)

i. Espèces envahissantes (l’aire de répartition du crapet vert et des achigans à grande bouche et à petite bouche est en expansion; gravité de la menace inconnue)

Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, par John Post, Tim Birt, Nick Mandrak, Jim Grant, Scott Reid et Marc-Antoine Couillard

Facilitateur : Dwayne Lepitzki

Immigration de source externe (immigration de l'extérieur du Canada)

Immigration de source externe de l'espèce
Éléments du résumé technique information
Situation des populations de l'extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada.

Possiblement en déclin

Répartition erratique au Minnesota et au Wisconsin. Certaines populations ont récemment été déclarées disparues du Winconsin. Non en péril au Michigan.

Une immigration a t elle été constatée ou est elle possible? Possible, mais très peu probable
Des individus immigrants seraient ils adaptés pour survivre au Canada? Probablement
Y a t il suffisamment d'habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? Oui
Les conditions se détériorent elles au Canada?

Possiblement

L'aire de répartition d'espèces indigènes envahissantes est en expansion

Les conditions de la population source se détériorent elles? Oui
La population canadienne est elle considérée comme un puits? Non
La possibilité d'une immigration depuis des populations externes existe t elle? Non

Nature délicate de l'information sur l'espèce

Les informations sur les données sensibles de l'espèce
Éléments du résumé technique information
L'information concernant l'espèce est elle de nature délicate? Non

Historique du statut

COSEPAC: L'espèce a été considérée comme étant une seule unité et a été désignée « non en péril » en avril 1987. Lorsque l'espèce a été divisée en deux unités séparées en avril 2016, l'unité « populations de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson » a été désignée « non en péril ».

Statut et justification de la désignation :

Statut :
Non en péril
Code alphanumérique :
Non applicable
Justification de la désignation :
Il s'agit d'un membre de petite taille de la famille des centrarchidés qui occupe les zones d'eau chaude, peu profondes et végétalisées des lacs, des étangs ainsi que des rivières au débit lent. Bien que relativement rare, il est largement réparti et n'est soumis qu'à de faibles menaces.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d'individus matures) :
Non applicable. Les tendances des populations sont inconnues.
Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) :
Non applicable. Même si l'IZO est inférieur au seuil du critère de la catégorie « en voie de disparition », le nombre de localités dépasse largement le seuil et la population n'est pas gravement fragmentée.
Critère C (nombre d'individus matures peu élevé et en déclin) :
Non applicable. Le nombre d'individus matures est inconnu.
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) :
Non applicable. Le nombre d'individus matures est inconnu.
Critère E (analyse quantitative) :
Analyse non effectuée.

Résumé technique - Unité désignable 2

Nom scientifique :
Lepomis peltastes
Nom français :
Crapet du Nord
Populations des Grands Lacs et du haut Saint Laurent
Nom anglais :
Northern Sunfish
Great Lakes - Upper St. Lawrence populations
Répartition au Canada (province/territoire/océan) :
Sud de l'Ontario et du Québec; bassin des Grands Lacs et du haut Saint Laurent

Données démographiques

Données démographiques de l'espèce
Éléments du résumé technique information
Durée d'une génération (généralement, âge moyen des individus reproducteurs) 4 ans
Y a t il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre total d'individus matures? Probablement. Déclin inféré au Québec.
Pourcentage estimé de déclin continu du nombre total d'individus matures sur [cinq ans ou deux générations] Inconnu
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d'augmentation] du nombre total d'individus matures au cours des [dix dernières années ou trois dernières générations]. Inconnu
Pourcentage [prévu ou présumé] [de réduction ou d'augmentation] du nombre total d'individus matures au cours des [dix prochaines années ou trois prochaines générations]. Inconnu
Pourcentage [observé, estimé, inféré ou présumé] [de réduction ou d'augmentation] du nombre total d'individus matures au cours de toute période de [dix ans ou trois générations] commençant dans le passé et se terminant dans le futur. Inconnu
Est ce que les causes du déclin sont clairement réversibles et comprises et ont effectivement cessé?
  1. Non
  2. Probablement
  3. Non
Y a t il des fluctuations extrêmes du nombre d'individus matures? Inconnu

Information sur la répartition

Information sur la répartition de l'espèce
Éléments du résumé technique information
Superficie estimée de la zone d'occurrence 136 700 km2

Indice de zone d'occupation (IZO) (Fournissez toujours une valeur établir à partir d'une grille à carrés de 2 km de côté.)

764 km2 (indice discret)
> 2 000 km2 (indice continu)

764 km2
La population totale est elle gravement fragmentée c. à d. que plus de 50 % de sa zone d'occupation totale se trouvent dans des parcelles d'habitat qui sont a) plus petites que la superficie nécessaire au maintien d'une population viable et b) séparées d'autres parcelles d'habitat par une distance supérieure à la distance de dispersion maximale présumée pour l'espèce?
  1. Non
  2. Non
Nombre de localités (utilisez une fourchette plausible pour refléter l'incertitude, le cas échéant)
(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN 2010 (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)

De nombreuses

>>10, en se basant sur les menaces principales (envasement et contaminants)

Y a t il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de la zone d'occurrence?

Probablement

Inféré au Québec

Y a t il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de l'indice de zone d'occupation?

Probablement

Inféré au Québec

Y a t il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre de sous populations? Possiblement au Québec
Y a t il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] du nombre de localités?
(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN 2010 (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Possiblement au Québec
Y a-t-il un déclin continu [observé, inféré ou prévu] de [la superficie, l'étendue ou la qualité] de l'habitat? La qualité de l'eau se détériore dans certains sous bassins versants, mais s'améliore dans d'autres.
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de sous-populations? Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes du nombre de localités?
(Voir « Définitions et abréviations » sur le site Web du COSEPAC et IUCN 2010 (en anglais seulement) pour obtenir des précisions sur ce terme.)
Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de la zone d'occurrence? Non
Y a-t-il des fluctuations extrêmes de l'indice de zone d'occupation? Non

Nombre d'individus matures (dans chaque sous population )

Nombre d'individus matures de l'espèce
Population : Nombre d'individus matures
Sous population (utilisez une fourchette plausible) Nombre d'individus matures
Sud et est de l'Ontario, sud du Québec Inconnu
Total Inconnu

Analyse quantitative

Analyse quantitative de l'espèce
Éléments du résumé technique information
La probabilité de disparition de l'espèce à l'état sauvage est d'au moins Analyse non effectuée

Menaces (réelles ou imminentes pour les populations ou leur habitat, de l'impact le plus élevé à l'impact le plus faible)

  1. Envasement
  2. Contaminants
  3. Espèces envahissantes (gobie à taches noires)

Un calculateur des menaces a-t-il été rempli pour l’espèce, et dans l’affirmative, par qui? Oui, par John Post, Tim Birt, Nick Mandrak, Jim Grant, Scott Reid et Marc-Antoine Couillard

Facilitateur : Dwayne Lepitzki

Immigration de source externe (immigration de l'extérieur du Canada)

Immigration de source externe de l'espèce
Éléments du résumé technique information
Situation des populations de l'extérieur les plus susceptibles de fournir des individus immigrants au Canada.

Possiblement en déclin

Non en péril au Michigan

Une immigration a t elle été constatée ou est elle possible? Possible, mais très peu probable
Des individus immigrants seraient ils adaptés pour survivre au Canada? Probablement
Y a t il suffisamment d'habitat disponible au Canada pour les individus immigrants? Oui
Les conditions se détériorent elles au Canada? Oui, dans certains sous bassins versants; non, dans d'autres
Les conditions de la population source se détériorent elles? Oui
La population canadienne est elle considérée comme un puits? Non
La possibilité d'une immigration depuis des populations externes existe t elle? Non

Nature délicate de l'information sur l'espèce

Les informations sur les données sensibles de l'espèce
Éléments du résumé technique information
L'information concernant l'espèce est elle de nature délicate? Non

Historique du statut

COSEPAC: L'espèce a été considérée comme étant une seule unité et a été désignée « non en péril » en avril 1987. Lorsque l'espèce a été divisée en deux unités séparées en avril 2016, l'unité « populations des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent » a été désignée « préoccupante ».

Statut et justification de la désignation :

Statut :
Espèce préoccupante
Code alphanumérique :
Non applicable
Justification de la désignation :
Il s'agit d'un membre de petite taille de la famille des centrarchidés qui occupe les zones d'eau chaude peu profondes et végétalisées des lacs, des étangs ainsi que des rivières au débit lent. Sa répartition spatiale est relativement petite et probablement dispersée. Il est présumé que l'indice de la zone d'occupation et l'abondance de l'espèce a connu un déclin. Les menaces varient dans son aire de répartition où il existe des zones où la qualité de l'habitat connaît un déclin et d'autres où elle s'améliore. Dans l'ensemble, les menaces associées à l'envasement, aux contaminants et aux espèces envahissantes ont été évaluées comme étant élevées. L'espèce pourrait probablement devenir « menacée » à moins que ces menaces ne soient efficacement atténuées.

Applicabilité des critères

Critère A (déclin du nombre total d'individus matures) :
Non applicable. Les tendances des populations sont inconnues.
Critère B (petite aire de répartition, et déclin ou fluctuation) :
Non applicable. Même si l'IZO est inférieur au seuil du critère de la catégorie « en voie de disparition », le nombre de localités dépasse largement le seuil et la population n'est pas gravement fragmentée.
Critère C (nombre d'individus matures peu élevé et en déclin) :
Non applicable. Le nombre d'individus matures est inconnu.
Critère D (très petite population totale ou répartition restreinte) :
Non applicable. Le nombre d'individus matures est inconnu.
Critère E (analyse quantitative) :
Analyse non effectuée.

Préface

Le statut du crapet du Nord a été évalué en 1987 (Meredith et Houston, 1987). À cette époque, le taxon était considéré comme une sous-espèce du crapet à longues oreilles (Lepomis megalotis); il a depuis été élevé au statut d’espèce (Page et al., 2013), et c’est cette espèce qui est évaluée dans le présent rapport. Le crapet du Nord avait été désigné non en péril en raison de son occurrence dans de nombreux plans d’eau en Ontario et au Québec, mais il n’est pas abondant hors du parc Quetico. Selon des relevés effectués en 1987, l’aire de répartition canadienne est plus grande que ce que l’on croyait auparavant; cependant, il y a des préoccupations entourant le statut des populations au Québec. La nature sporadique et limitée des activités de recherche empêche toute estimation quantitative des tendances des effectifs, notamment au Québec, où l’espèce est certainement rare.

Historique du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a été créé en 1977, à la suite d’une recommandation faite en 1976 lors de la Conférence fédérale-provinciale sur la faune. Le Comité a été créé pour satisfaire au besoin d’une classification nationale des espèces sauvages en péril qui soit unique et officielle et qui repose sur un fondement scientifique solide. En 1978, le COSEPAC (alors appelé Comité sur le statut des espèces menacées de disparition au Canada) désignait ses premières espèces et produisait sa première liste des espèces en péril au Canada. En vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) promulguée le 5 juin 2003, le COSEPAC est un comité consultatif qui doit faire en sorte que les espèces continuent d’être évaluées selon un processus scientifique rigoureux et indépendant.

Mandat du COSEPAC

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) évalue la situation, au niveau national, des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d’autres unités désignables qui sont considérées comme étant en péril au Canada. Les désignations peuvent être attribuées aux espèces indigènes comprises dans les groupes taxinomiques suivants : mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, poissons, arthropodes, mollusques, plantes vasculaires, mousses et lichens.

Composition du COSEPAC

Le COSEPAC est composé de membres de chacun des organismes responsables des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l’Agence Parcs Canada, le ministère des Pêches et des Océans et le Partenariat fédéral d’information sur la biodiversité, lequel est présidé par le Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des sous-comités de spécialistes des espèces et du sous-comité des connaissances traditionnelles autochtones. Le Comité se réunit au moins une fois par année pour étudier les rapports de situation des espèces candidates.

Définitions (2015)

Espèce sauvage
Espèce, sous-espèce, variété ou population géographiquement ou génétiquement distincte d'animal, de plante ou d'un autre organisme d'origine sauvage (sauf une bactérie ou un virus) qui est soit indigène du Canada ou qui s'est propagée au Canada sans intervention humaine et y est présente depuis au moins cinquante ans.
Disparue (D)
Espèce sauvage qui n'existe plus.
Disparue du pays (DP)
Espèce sauvage qui n'existe plus à l'état sauvage au Canada, mais qui est présente ailleurs.
En voie de disparition (VD)
(Remarque : Appelée « espèce disparue du Canada » jusqu'en 2003.)
Espèce sauvage exposée à une disparition de la planète ou à une disparition du pays imminente.
Menacée (M)
Espèce sauvage susceptible de devenir en voie de disparition si les facteurs limitants ne sont pas renversés.
Préoccupante (P)
(Remarque : Appelée « espèce en danger de disparition » jusqu'en 2000.)
Espèce sauvage qui peut devenir une espèce menacée ou en voie de disparition en raison de l'effet cumulatif de ses caractéristiques biologiques et des menaces reconnues qui pèsent sur elle.
Non en péril (NEP)
(Remarque : Appelée « espèce rare » jusqu'en 1990, puis « espèce vulnérable » de 1990 à 1999.)
Espèce sauvage qui a été évaluée et jugée comme ne risquant pas de disparaître étant donné les circonstances actuelles.
Données insuffisantes (DI)
(Remarque :Autrefois « aucune catégorie » ou « aucune désignation nécessaire ».)
Une catégorie qui s'applique lorsque l'information disponible est insuffisante (a) pour déterminer l'admissibilité d'une espèce à l'évaluation ou (b) pour permettre une évaluation du risque de disparition de l'espèce.

Remarque : Catégorie « DSIDD » (données insuffisantes pour donner une désignation) jusqu'en 1994, puis « indéterminé » de 1994 à 1999. Définition de la catégorie (DI) révisée en 2006.

Le Service canadien de la faune d'Environnement et Changement climatique Canada assure un appui administratif et financier complet au Secrétariat du COSEPAC.

Description et importance de l'espèce sauvage

Nom et classification

Classe :
Actinoptérygiens
Ordre :
Perciformes
Famille
Centrarchidés
Nom scientifique :
Lepomis peltastes
Nom commun français :
Crapet du Nord
Nom commun anglais
Northern Sunfish

Par le passé, le traitement taxonomique du crapet du Nord a été irrégulier. Certains taxinomistes (p. ex. Gruchy et Scott, 1966; Scott et Crossman, 1973; Jennings, 2013) ont considéré que le taxon était une sous espèce du crapet à longues oreilles (Lepomis megalotis peltastes), tandis que d'autres (p. ex. Trautman, 1981; Bailey et al., 2004; Hubbs et al., 2004; Page et Burr, 2011) lui ont attribué le statut d'espèce (L. peltastes). Holm et al. (2010) ont considéré les populations de l'Ontario comme faisant partie de l'espèce L. megalotis. Le crapet du Nord est actuellement considéré comme une espèce à part entière, distincte du crapet à longues oreilles (Page et al., 2013), qui n'est pas présent au Canada. Dans le nord des États Unis, les aires de répartition des deux espèces ne se chevauchent pas, sauf dans l'est de l'Illinois, où Smith (1979) n'a pas observé de formes intermédiaires, et aussi peut être dans le nord est de l'Ohio, où Trautman (1981) n'a également pas noté de formes intermédiaires. Les deux formes ont une morphologie considérablement différente (voir la prochaine section). L'aire de répartition canadienne du crapet du Nord s'étend dans deux bassins versants importants : le bassin des Grands Lacs et du haut Saint Laurent et le bassin de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson.

Description morphologique

Le crapet du Nord est un représentant plutôt typique du genre Lepomis. Il a un corps trapu qui est comprimé latéralement (figure 1). Il peut être distingué du crapet à longues oreilles (L. megalotis) par sa taille plus petite (jusqu’à 17 cm pour le L. peltastes et jusqu’à 23,6 cm pour le L. megalotis) et son volet operculaire plus petit, tourné vers le haut et doté d’un bord postérieur rouge/orange (Bailey et al., 2004; Holm et al., 2010). Trautman (1981) a noté des différences relatives aux caractères méristiques, notamment le nombre d’écailles sur la ligne latérale (35-37 chez le L. peltastes; 39-44 chez le L. megalotis) et de rayons des nageoires pectorales (généralement 13 chez le L. peltastes; 14 chez le L. megalotis). Le crapet du Nord mâle adulte conserve des caractéristiques juvéniles, dont des bandes verticales foncées et des taches sur les nageoires dorsales et anale (Trautman, 1981). Les mâles reproducteurs sont très colorés; ils ont une poitrine rougeâtre et des lignes ondulées bleu vif qui irradient vers l’arrière, de l’œil à l’opercule, et souvent jusqu’à la poitrine. Au nombre des différences morphologiques entre le crapet du Nord et le crapet-soleil (L. gibbosus), espèce indigène des eaux canadiennes qui ressemble superficiellement au crapet du Nord, on note une pigmentation rouge plus présente sur le volet operculaire et des taches foncées sur les nageoires dorsale et anale chez le crapet-soleil (Holm et al., 2010).

Figure 1. Crapet du Nord (Lepomis peltastes)
Photo Crapet du Nord  (voir longue description ci-dessous)
Photo gracieusement fournie par Konrad Schmidt.
Description longue pour la figure 1

Photo d'un crapet du Nord (vue latérale). Ce représentant plutôt typique du genre Lepomis a un corps trapu qui est comprimé latéralement. Il peut être distingué du crapet à longues oreilles par sa taille plus petite (jusqu'à 17 cm par rapport à 23,6 cm) et son volet operculaire plus petit, tourné vers le haut et doté d'un bord postérieur rouge à orange. Le crapet du Nord mâle adulte conserve des caractéristiques juvéniles, dont des bandes verticales foncées et des taches sur les nageoires dorsales et anale. Les mâles reproducteurs font partie des poissons les plus colorés d'Amérique du Nord. 

Structure spatiale et variabilité des populations

Il n’existe aucune information à propos de la variabilité du crapet du Nord dans la portion canadienne de son aire de répartition. Selon un relevé de la variation des allozymes chez les populations du Michigan, du Wisconsin et de l’Illinois, l’hétérozygosité par rapport aux populations de crapets à longues oreilles échantillonnées dans l’Est des États-Unis est faible. Dans le cadre de l’analyse des composantes principales, on n’a pas été en mesure de différencier le crapet du Nord du crapet à longues oreilles selon la variation des allozymes (Jennings et Philipp, 1992a). Scott et Crossman (1973) ont indiqué qu’il y a une petite variation morphologique au sein de l’aire de répartition canadienne.

Importance de l'espèce

Cette espèce est trop petite pour être couramment visée par les amateurs de pêche sportive. Les mâles reproducteurs font partie des poissons les plus colorés d’Amérique du Nord. Les deux sexes produisent des sons durant la saison de reproduction, probablement pour attirer des partenaires (Gerald, 1971; Hubbs et al., 2004). En raison de sa faible tolérance aux mauvaises conditions de l’eau, le crapet du Nord est considéré comme une espèce indicatrice de la qualité de l’habitat (Jennings, 2013).

Répartition

Aire de répartition mondiale

La portion canadienne de l’aire de répartition du crapet du Nord comprend le nord-ouest, le sud et l’est de l’Ontario ainsi que le sud du Québec (Page et Burr, 2011; figure 2). Aux États-Unis, l’espèce est répartie dans le nord de l’Ohio, l’Indiana, le nord-est de l’Illinois, la basse péninsule du Michigan et l’est du Wisconsin. Une portion disjointe de l’aire de répartition se trouve dans le centre-nord du Minnesota, et plusieurs autres populations isolées et probablement reliques sont présentes dans le sud du Minnesota, le centre et l’ouest du Wisconsin, le sud de l’Illinois et l’Iowa (l’espèce est disparue en Iowa).

Figure 2. Aire de répartition mondiale approximative du crapet du Nord (Lepomis peltastes) (bleu foncé). L'aire de répartition du crapet à longues oreilles (L. megalotis), étroitement apparenté, est également illustrée (bleu pâle). La figure est adaptée de Page et Burr (2011).
Carte: Aire de répartition mondiale approximative du crapet du Nord (voir longue description ci-dessous)
Description longue pour la figure 2

Carte de l'aire de répartition mondiale du crapet du Nord. La portion canadienne de l'aire de répartition comprend le nord ouest, le sud et l'est de l'Ontario ainsi que le sud du Québec. Aux États Unis, le crapet du Nord est réparti dans le nord de l'Ohio, l'Indiana, le nord est de l'Illinois, la basse péninsule du Michigan et l'est du Wisconsin. Une portion disjointe de l'aire de répartition se trouve dans le centre nord du Minnesota, et plusieurs autres populations isolées sont présentes dans le sud du Minnesota, le centre et l'ouest du Wisconsin, le sud de l'Illinois et l'Iowa (l'espèce est disparue en Iowa). 

Aire de répartition canadienne et unités désignables

Les populations canadiennes de crapets du Nord sont concentrées dans deux aires géographiques (figure 3). Dans le nord-ouest de l’Ontario, le crapet du Nord est présent dans les eaux du bassin versant du fleuve Nelson, depuis le parc provincial Quetico jusqu’à la zone de la rivière à la Pluie et au lac des Bois, vers l’ouest (Gruchy et Scott, 1966; Scott et Crossman, 1973). On a également noté la présence de l’espèce dans plusieurs sites à proximité du lac des Bois (figure 4). Une distance d’environ 800 km sépare les populations du nord-ouest de l’Ontario de celles du sud de la province, où l’espèce est présente dans les eaux s’écoulant dans le lac Huron, la baie Georgienne, le lac Sainte-Claire, le lac Érié et le lac Ontario (figure 5). Dans le sud de la province, l’espèce est observée dans des bassins versants importants, dont les rivières Détroit, Thames, Sydenham, Ausable, Saugeen, Grand, Maitland, Trent, Moira, des Outaouais ainsi que le fleuve Saint-Laurent. Des mentions récentes provenant de la rivière Trent, près de Trenton, de la rivière Moira et de lacs au nord de Kingston ont permis de réduire la distance entre les populations du sud de l’Ontario et de l’est de l’Ontario et du Québec.

Figure 3. Aire de répartition canadienne du crapet du Nord. Les symboles indiquent les localités et les dates des mentions.
Carte: Aire de répartition canadienne du crapet du Nord. (voir longue description ci-dessous).
Description longue pour la figure 3

Carte de l'aire de répartition canadienne du crapet du Nord, en Ontario et au Québec, avec des symboles indiquant les localités et les dates des mentions. 

 

Figure 4. Aire de répartition du crapet du Nord dans le nord-ouest de l'Ontario (UD de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson). Les symboles indiquent les localités et les dates des mentions..
Carte: Aire de répartition du crapet du Nord dans le nord-ouest de l'Ontario (voir longue description ci-dessous)
Description longue pour la figure 4

Carte de l'aire de répartition du crapet du Nord dans le nord ouest de l'Ontario (unité désignable de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson), avec des symboles indiquant les localités et les dates des mentions. 

Figure 5. Aire de répartition du crapet du Nord dans le sud de l'Ontario et du Québec (UD des Grands Lacs et du haut Saint Laurent). Les symboles indiquent les localités et les dates des mentions.
Carte-Aire de répartition du crapet du Nord dans le sud de l'Ontario et du Québec (UD des Grands Lacs et du haut Saint Laurent). (voir longue description ci-dessous)
Description longue pour la figure 5

Carte de l'aire de répartition du crapet du Nord en Ontario et au Québec (unité désignable des Grands Lacs et du haut Saint Laurent), avec des symboles indiquant les localités et les dates des mentions.

Au Québec, les mentions se limitent aux affluents du Saint-Laurent, de la rivière Delisle au lac Saint-Pierre (figure 5). La plus grande partie des mentions du Québec proviennent de la rivière Châteauguay et du cours inférieur de la rivière des Outaouais, et un nombre moins élevé de mentions proviennent du Saint-Laurent à proximité de Montréal et du lac Saint-Pierre. Une seule observation datant de 1970 a été réalisée dans le lac Brome (rivière Yamaska).

Le crapet du Nord n’avait précédemment pas été observé dans les affluents du lac l’Ontario. Ainsi, on pensait qu’il y avait une distance séparant les populations du sud de l’Ontario de celles du Québec (Meredith et Houston, 1987). Un échantillonnage effectué depuis la dernière mise à jour du COSEPAC (Meredith et Houston, 1987) a découvert des populations dans cette zone, notamment dans la rivière Moira et les plans d’eau à proximité. L’aire de répartition est donc plus continue entre le Québec et le sud de l’Ontario que ce que l’on croyait auparavant.

Les unités désignables (UD) doivent satisfaire aux critères du caractère distinct et du caractère important. On peut justifier le caractère distinct des populations du nord-ouest de l’Ontario et des populations du sud de l’Ontario et du Québec selon deux facteurs. Premièrement, les populations du nord-ouest de l’Ontario occupent la zone biogéographique d’eau douce de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson, tandis que les populations du sud de l’Ontario et du Québec se trouvent dans la zone des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent. Les poissons des deux zones ont probablement connu une dispersion postglaciaire différente (Meredith et Houston, 1987; Mandrak et Crossman, 1992). Les différences relatives à l’habitat, et donc les pressions sélectives, sont plus susceptibles d’être différentes d’une zone biogéographique à l’autre qu’à l’intérieur d’une même zone. Des adaptations locales pourraient différencier les populations dans les deux zones biogéographiques, mais aucune adaptation n’est connue. Deuxièmement, la distance inoccupée de 800 km entre ces regroupements de populations constitue vraisemblablement un obstacle au flux génique.

L’importance des regroupements de populations est moins évidente à déterminer. Les recherches à propos de ces populations sont très limitées; il n’y a donc pas de données indiquant une différenciation génétique ou écologique, c’est-à-dire qu’aucune adaptation locale n’a été montrée. La vaste disjonction entre les populations du nord-ouest de l’Ontario et celles du sud de l’Ontario et du Québec laisse croire à des voies de recolonisation différentes à partir des refuges après la glaciation wisconsinienne. Les populations canadiennes de crapets du Nord proviennent probablement du refuge mississippien; les populations du nord-ouest de l’Ontario se sont probablement dispersées par le biais de la voie de dispersion Warren, tandis que les populations du sud de l’Ontario et du Québec auraient vraisemblablement emprunté les voies de Chicago et de la péninsule inférieure du Michigan (Mandrak et Crossman, 1992). Deux UD sont reconnues et nommées selon les zones biogéographiques qu’elles occupent aujourd’hui : UD de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson (populations du nord-ouest de l’Ontario) et UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent (populations du sud de l’Ontario et du Québec). Même si l’importance des UD séparées est équivoque, la reconnaissance de celles-ci correspond au traitement réservé par le COSEPAC à d’autres organismes d’eau douce qui occupent cette région (voir par exemple COSEWIC, 2014).

Zone d'occurrence et zone d'occupation

La zone d’occurrence au Canada, mesurée selon la méthode du plus petit polygone convexe, est de 536 200 km2. L’indice de zone d’occupation (IZO), calculée selon une grille à carrés de 2 km de côté, mesure 972 km2 (mesure discrète) ou plus de 2 000 km2 (mesure continue). L’estimation discrète de l’IZO équivaut à la somme des carrés de grille renfermant des mentions du crapet du Nord, tandis que l’estimation continue est basée sur la somme des tronçons fluviaux continus entre les carrés de grille renfermant des mentions. Dans le cas de l’UD de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson, la zone d’occurrence est de 22 100 km2, et l’IZO, de 208 km2 (mesure discrète) ou de plus de 2 000 km2 (mesure continue). La zone d’occurrence de l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent est de 136 700 km2, et son IZO est d’environ 764 km2 (mesure discrète) ou de plus de 2 000 km2 (mesure continue).

Les estimations discrètes et continues de l’IZO sont seulement considérées comme des valeurs minimales et maximales approximatives, respectivement. Les deux valeurs sont probablement des surestimations de la zone nécessaire au stade vital le plus limitatif de cette espèce de poisson qui fraye dans des nids, souvent en colonies. Les valeurs discrètes sont de toute évidence des sous-estimations puisque le crapet du Nord est presque certainement présent dans des carrés de grille non recensés et où donc non comptés. Les estimations continues sont quant à elles des surestimations probables des valeurs de l’IZO réel parce que, selon les données, certaines parties (pouvant être vastes) de carrés de grille représentant des zones fluviales situées entre des carrés de grille renfermant des mentions n’abritent pas le crapet du Nord.

Les estimations de l’IZO continu pour les deux UD dépassent nettement 2 000 km2. Des estimations précises n’ont pas été calculées. On a plutôt compté les carrés de grille dans chaque UD jusqu’à l’atteinte du seuil du critère quantitatif (c.-à-d. 2 000 km2). Dans le cas de l’UD de la rivière Saskatchewan et du fleuve Nelson, on a compté les carrés de grille continus pour tous les cours d’eau, sauf le lac Shoal et le lac des Bois. En raison de la grande taille de ces plans d’eau, un compte complet des carrés de grille aurait donné une valeur estimée de l’IZO beaucoup plus grande que 2 000 km2. Pour ce qui est de l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, le seuil de 2 000 km2 a été atteint en additionnant les carrés de grille superposés sur les rivières Ausable, Maitland, Sydenham et Thames. L’ajout des zones restantes de l’aire de répartition de l’UD représenterait une estimation largement supérieure à 2 000 km2.

À cause de l’échantillonnage non uniforme, des comparaisons quantitatives de la zone d’occurrence et de l’IZO dans le temps sont impossibles. Cependant, le faible nombre de mentions provenant du Québec, combiné à l’ampleur des activités d’échantillonnage depuis la dernière mise à jour du rapport de situation du COSEPAC (Meredith et Houston, 1987), laisse croire que les deux mesures de la répartition ont baissé. Malgré des activités d’échantillonnage considérables dans l’aire de répartition du Québec (voir Activités de recherche), des mentions récentes du crapet du Nord existent seulement dans les bassins versants de la rivière Châteauguay et de la rivière des Outaouais. L’IZO pourrait également être en déclin dans le sud de l’Ontario, en particulier dans les tronçons amont des rivières Thames, Grand et Maitland, où la plupart des mentions datent de 1984 (annexe 1).

Activités de recherche

La plupart, sinon la totalité, des mentions proviennent de relevés généraux des poissons plutôt que de recherches ciblant le crapet du Nord. Depuis le dernier rapport de situation du COSEPAC, des activités de recherche considérables ont été effectuées par le personnel de Pêches et Océans Canada (MPO) et du ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) de l’Ontario (voir COSEWIC, 2013a). De même, des activités d’échantillonnage étendues (à la pêche à la senne et à la pêche électrique, principalement) ont été entreprises au Québec; ils ont été effectués en grande partie par le Réseau de suivi ichtyologique (RSI). Le RSI, qui existe depuis 1995, a permis d’échantillonner la plus grande partie de l’aire de répartition du crapet du Nord au Québec, y compris le lac Saint-Pierre, le lac Saint-Louis et le lac Saint-François pendant plusieurs années (mentionné dans COSEWIC, 2013b et les références qui y sont présentées). Au cours des dernières années, des activités considérables réalisées sur plusieurs années ont aussi été effectuées dans des bassins versants non réputés abriter le crapet du Nord, comme la rivière Saint-François (relevés à la pêche électrique par le ministère de l’Environnement et de la Faune en 1993 et en 2006) et la rivière Richelieu (voir COSEWIC, 2013b). Seulement sept crapets du Nord ont été observés au Québec depuis le dernier rapport de situation du COSEPAC : cinq individus dans la rivière des Outaouais et deux dans la rivière Châteauguay. Voir l’annexe 1 pour connaître les mentions du crapet du Nord au Canada de 1924 à 2014.

Habitat

Besoins en matière d'habitat

Le crapet du Nord est le plus souvent observé dans les zones peu profondes des lacs et des étangs chauds ainsi que des cours d'eau au débit lent. De la végétation est souvent fréquente dans son habitat. L'espèce se trouve généralement dans des eaux claires; elle ne tolère pas la turbidité et l'envasement (Smith, 1979; Trautman, 1981; Hubbs et al., 2004). Le substrat de son habitat consiste généralement en du sable et du gravier, comme c'est le cas dans la rivière Thames (Keenleyside, 1978; Hall-Armstrong et al., 1996), mais un substrat plus grossier est typique dans les bassins versants des rivières Moira et Trent (Scott Reid, comm. pers.). L'espèce fraye dans des zones peu profondes au substrat sablonneux ou graveleux (Holm et al., 2010), et les zones d'alevinage, peu profondes, ont un substrat mixte végétal et minéral (Hall-Armstrong et al., 1996).

Tendances en matière d'habitat

Dans le nord-ouest de l’Ontario, on retrouve l’habitat de l’espèce dans des zones éloignées et généralement peu développées, comme le parc provincial Quetico; l’habitat est donc généralement stable. Cela contraste avec la situation dans le sud de l’Ontario et du Québec, où la dégradation de l’habitat est étendue. Dans les deux zones, le déboisement à grande échelle (le déboisement systématique dans le sud de l’Ontario a commencé au 19e siècle; Elliot, 1998), le développement et les pratiques agricoles ont entraîné de graves problèmes de qualité de l’eau, dont l’envasement, un degré élevé de turbidité et de fortes concentrations de contaminants (voir par exemple Staton et al., 2003; Simoneau, 2007; Berryman, 2008). Au cours des récentes années, des projets d’intendance de l’habitat ont été entrepris, principalement dans le sud-ouest de l’Ontario, pour encourager les meilleures pratiques de gestion et, ainsi, réduire les apports de sédiments et de nutriments de sources agricole et municipale (Erin Carrol, comm. pers., 2015). Au Québec, on a apporté quelques améliorations à la qualité de l’habitat, comme la réduction des concentrations de PCB dans la rivière Yamaska (Berryman, 2008). La réglementation visant la gestion des nutriments et l’intensité de l’exploitation agricole pourrait atténuer les dommages causés par l’agriculture (BAPE, 2003).

En Ontario, un réseau de 36 offices de protection de la nature permet de surveiller la santé des bassins versants, et certains offices présentent les résultats de leur surveillance dans des rapports (« Report Cards ») publiés tous les cinq ans. Les critères de la qualité de l’eau évalués dans ces rapports incluent les concentrations de phosphore et d’E. coli ainsi que la diversité des communautés d’invertébrés benthiques. À titre d’exemple, l’Office de protection de la nature de la région de St. Clair, qui surveille 14 bassins versants, dont celui de la rivière Sydenham, a fait savoir en 2013 que les concentrations de phosphore total dans tous les bassins versants étaient supérieures aux lignes directrices provinciales. De même, les concentrations d’E. coli étaient supérieures aux lignes directrices provinciales dans tous les bassins versants qui ont fait l’objet d’une surveillance, sauf un. Dans l’ensemble, la qualité de l’eau s’est améliorée au cours des cinq dernières années dans trois bassins versants, est demeurée stable dans sept bassins, et s’est détériorée dans deux bassins (SCRCA, 2013). Au cours de la même période, l’Office de protection de la nature d’Ausable Bayfield a mentionné que la qualité des eaux de surface était restée stable (c.-à-d. passable à médiocre) dans la plupart des bassins versants, mais qu’elle s’était améliorée dans les bassins versants de la rivière Bannockburn et du cours principal de la rivière Bayfield (Brock et Veliz, 2013). De 2007 à 2012, selon l’Office de protection de la nature de la Upper Thames, la qualité de l’eau s’était améliorée dans 12 bassins versants, était restée stable dans 16 bassins et n’avait diminué dans aucun bassin (UTRCA, 2012). Aucune donnée de série chronologique reflétant les changements de la qualité de l’eau du bassin versant de la rivière Grand n’est disponible sous forme de rapport; cependant, un plan de gestion de l’eau fait mention de problèmes courants de concentrations élevées de phosphate et de nitrates, de turbidité élevée et de faibles concentrations d’oxygène dissous, en particulier dans les régions centrale et inférieure du bassin versant (Grand River Watershed Water Management Plan, 2014). Ces données proviennent de sources ponctuelles et non ponctuelles. Le nombre de bassins versants qui connaissent une amélioration ou une diminution de la qualité de l’eau n’est pas connu, mais le plan de gestion de l’eau indique que les concentrations de phosphate en aval des installations de traitement des eaux usées sont très inférieures aux concentrations mesurées dans les années 1970. Globalement, il semble que la qualité de l’habitat du crapet du Nord dans le sud-ouest de l’Ontario, comme l’indiquent les concentrations de phosphore total et d’E. coli et les communautés d’invertébrés benthiques, soit généralement considérée comme passable ou médiocre. La qualité de l’eau de certains bassins versants s’améliore ou demeure stable, tandis que celle d’autres bassins se détériore.

Biologie

Cycle vital et reproduction

Au Canada, le crapet du Nord fraye en juin et en juillet, de la façon typique des crapets. Les mâles territoriaux creusent des nids plus ou moins circulaires, souvent dans des colonies, dans un substrat de gravier ou de galets, à une profondeur minimale de 12 cm (Jennings et Philipp, 1994). Au Michigan, la fraye a lieu à des températures supérieures à 23,3 °C (Hubbs et Cooper, 1935). Certaines femelles pondent leurs œufs dans un seul nid, tandis que d’autres les répartissent dans les nids de plusieurs mâles (Jennings et Philipp, 1992b). Les œufs adhérents, d’un diamètre d’environ 1 mm, sont déposés dans un nid, et les mâles montent la garde jusqu’à leur éclosion (3-5 jours; Keenleyside, 1978). Le crapet du Nord prend soin des jeunes pendant quelques jours, jusqu’à ce que leur sac vitellin soit absorbé et qu’ils nagent librement (Jennings, 2013). Les femelles matures produisent de 1 417 à 4 213 œufs (Carlander, 1977).

Le crapet du Nord utilise également d’autres tactiques de reproduction. En effet, de petits mâles satellites territoriaux à coloration cryptique ont été observés dans la rivière Thames (Keenleyside, 1972). Ces mâles réussissent à féconder des œufs en pénétrant dans le nid de mâles territoriaux plus gros et en libérant leur sperme lorsque les femelles pondent leurs œufs. Dans une colonie, des mâles territoriaux peuvent également féconder les œufs de mâles voisins. Selon Goddard et Mathis (1997a), les femelles à la recherche d’un partenaire préfèrent les mâles ayant de grands volets operculaires.

L’information sur les taux de croissance dans les populations canadiennes est limitée. Une petite étude sur des poissons échantillonnés en 1995 dans le lac Mahon, dans le parc provincial Quetico, a révélé un âge maximal de 7 ans et une longueur totale moyenne de 78 mm. La croissance semble ralentir considérablement après deux ans, âge auquel la longueur totale moyenne est de 63 mm (Brian Jackson, comm. pers.). Selon Hubbs et Cooper (1935), les incréments de croissance annuels au Michigan sont de 2 à 3 cm durant les 3 premières années. Jennings (2013) a fait part de résultats semblables à partir d’un petit échantillon de poissons de deux et de trois ans dans le lac Beverly, au Wisconsin. Le crapet du Nord atteint la maturité à l’âge de 3 ou 4 ans et à une longueur moyenne de 14 cm. Le plus gros spécimen mentionné par Scott et Crossman (1973) avait une longueur de 15 cm et un âge maximal probable de 8 ans. Selon Holm et al. (2010), le plus gros spécimen observé en Ontario mesurait 17 cm de longueur.

Les crapets du Nord femelles atteignent généralement la maturité à trois ou quatre ans (Jennings, 2013). Les mâles matures peuvent être plus petits (minimum de 4,2 cm), particulièrement les individus qui adoptent la tactique des mâles satellites. On possède très peu d’information au sujet de la longévité. La répartition par âges limitée de l’échantillon (n = 26) recueilli dans le lac Beverly, au Wisconsin, laisse croire à une courte durée de vie. On estime la durée d’une génération (âge moyen des individus reproducteurs) à quatre ans.

Physiologie et adaptabilité

On en connaît peu à propos de la physiologie et de l’adaptabilité spécifiques du crapet du Nord. L’espèce est active dans une plage de températures de 7 à 37,8 °C et a une faible tolérance à la salinité (Carlander, 1977). Elle est intolérante à l’envasement, et a disparu de nombreux sites en Ohio, en particulier de grands cours d’eau, où la turbidité et l’envasement ont augmenté (Trautman, 1981).

Le crapet du Nord est diurne. Il occupe des eaux claires, et a probablement une bonne vision. La coloration brillante des mâles indique que la communication visuelle est importante durant la parade nuptiale. De même, les poissons montrent des signaux visuels de comportement agressif. La production de sons durant la parade nuptiale et la reproduction laisse également penser que le crapet du Nord, comme de nombreux poissons, a une perception auditive.

Déplacements et dispersion

Les déplacements semblent limités. On croit que les frayères se trouvent à proximité de l’habitat utilisé le reste de l’année (Carlander, 1977; Keenleyside, 1978). Selon Berra et Gunning (1972), les individus du L. m. megalotis, espèce étroitement apparentée présente dans 3 cours d’eau de la Louisiane, occupent de petits domaines vitaux (longueur moyenne de 42 m) durant les mois chauds, mais nombre d’entre eux les abandonnent durant la saison froide. Les tendances de répartition saisonnière du crapet du Nord au Canada sont inconnues.

Relations interspécifiques

Le crapet du Nord s’hybride avec le crapet vert (L. cyanellus), le crapet menu (L. humilis) (Trautman, 1981), le crapet arlequin (L. macrochirus) (Scott et Crossman, 1973) et le crapet-soleil (Keenleyside, 1978; Bolnick, 2009). Keenleyside (1978) a observé que le crapet-soleil et le crapet du Nord avaient un habitat de nidification distinct dans la rivière Thames : le crapet-soleil fait son nid dans un substrat limoneux où les eaux sont calmes, tandis que le crapet du Nord préfère creuser son nid dans un substrat de gravier où il y a un certain débit d’eau. Le crapet du Nord occupe des cours d’eau et des lacs chauds, et est associé à un assemblage d’espèces quelque peu différent dans chaque site. Les espèces courantes dans son habitat lacustre incluent le crapet arlequin, le crapet-soleil et la perchaude (Perca flavescens) (Jennings, 2013). L’habitat lotique du crapet du Nord soutient fréquemment des communautés de poissons diverses (Lyons, 1984; Jennings, 2013).

Le crapet du Nord se nourrit de façon opportuniste, mais est principalement insectivore (Scott et Crossman, 1973; Jennings, 2013). Il se nourrit d’une variété d’insectes matures et immatures capturés dans la colonne d’eau ainsi que de petits poissons et d’œufs de poissons.

De nombreuses espèces se nourrissent de crapets du Nord, dont des échassiers et des poissons prédateurs, notamment les achigans (Micropterus spp.) (Goddard et Mathis, 1997b; Bromilow, 2014).

Taille et tendances de la population

Activités et méthodes d'échantillonnage

Le crapet du Nord a été observé en Ontario toutes les décennies depuis 1920, et la fréquence des observations s’est accrue au cours des dernières décennies en raison d’un échantillonnage plus rigoureux. Au Québec, seules 29 mentions de la présence de l’espèce existent; les premières observations ont été effectuées en 1941. La plupart des mentions datent des années 1960 et 1970, et peu d’observations ont été réalisées depuis 1983 (annexe 1). Même s’il y a de longues séries chronologiques de données au Canada, la méthode d’échantillonnage employée ne permet pas une estimation des effectifs.

Fluctuations et tendances

Dans les régions relativement éloignées du nord-ouest de l’Ontario, l’espèce semble être répandue, même si l’échantillonnage n’y a pas été exhaustif. Les populations de cette UD sont exposées à moins de pressions découlant de l’agriculture et d’autres types de développement que les populations de l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent. De plus, une partie de l’aire de répartition du nord-ouest de l’Ontario se trouve dans le parc provincial Quetico, où l’espèce est en grande partie protégée contre ces pressions. Les populations de cette UD sont probablement stables, mais la propagation d’espèces envahissantes pourrait avoir des effets négatifs sur le crapet du Nord (voir Espèces envahissantes à la section Menaces).

Les tendances des populations de l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent ne sont pas claires. Les tendances de la qualité de l’eau sont quant à elles variables, même au sein des bassins versants. La qualité de l’eau est stable depuis quelques années dans de nombreux sous-bassins versants, comme ceux du cours inférieur de la rivière Sydenham Nord et du cours supérieur du ruisseau Bear (SCRCA, 2013). D’autres sous-bassins versants (p. ex. cours moyen de la Sydenham Est et Bannockburn) ont connu une amélioration de la qualité de l’eau ces dernières années (SCRCA, 2013; Brock et Veliz, 2013, respectivement), tandis qu’elle s’est détériorée dans d’autres bassins (p. ex. ruisseau Brown) (SCRCA, 2013). Malheureusement, les données d’échantillonnage ne fournissent pas d’information sur les tendances des populations au fil du temps.

Les populations au Québec semblent être les plus à risque. La dégradation de l’habitat est grave dans les rivières Châteauguay et Yamaska à cause de l’envasement et de l’apport de contaminants (Simoneau, 2007; Berryman, 2008); l’espèce y est considérée comme rare (Jean-Franҫois Desroches, comm. pers.; Louis Bernatchez, comm. pers.). Toutefois, les données disponibles ne sont pas suffisantes pour inférer des tendances quantitatives des populations. Par exemple, plus de 50 % (20 sur 39) des mentions du crapet du Nord au Québec proviennent du bassin versant de la rivière Châteauguay (annexe 1). Les relevés par pêche électrique menée dans ce bassin versant en 1993 afin de mesurer la diversité des poissons ont capturé deux crapets du Nord à une seule station. En 2006, d’autres relevés par pêche électrique ciblant le fouille-roche gris (Percina copelandi) ont été effectués dans le même bassin. De nombreuses stations ont fait l’objet de relevés, mais le crapet du Nord n’a pas été observé (Marc-Antoine Couillard, comm. pers.). Le petit nombre de crapets du Nord recueillis au cours des dernières années laisse croire à une diminution de l’IZO et de la zone d’occurrence. Le RSI n’a recueilli aucun crapet du Nord malgré un échantillonnage étendu au cours de multiples années dans des localités historiques de l’espèce (p. ex. lac Saint-Pierre, lac Saint-Louis, lac Saint-Francois). De même, un vaste échantillonnage dans la rivière Yamaska de 1987 à 1997 n’a pas permis d’observer l’espèce (Holm et al., 2001; COSEWIC, 2013b). Même dans la rivière Châteauguay, le bassin versant renfermant la majorité des mentions du Québec, le nombre de poissons noté est petit compte tenu de l’ampleur de l’échantillonnage effectué. La valeur des données probantes porte à croire que l’espèce est en déclin au Québec. Ce constat correspond aux résultats du calculateur de menaces (annexe 3), qui révèlent des déclins continus principalement attribuables à la pollution agricole.

Immigration de source externe

Le crapet du Nord est présent dans des États voisins des populations canadiennes, dont le Minnesota, le Michigan (basse péninsule), l’Ohio, la Pennsylvanie et l’État de New York. L’espèce a décliné dans la plupart de l’Ohio (Trautman, 1981), du Michigan (Hubbs et al., 2004) et de l’Illinois (Smith, 1979). Il y a une distance séparant les populations du Minnesota et du nord-ouest de l’Ontario. Compte tenu de la faible propension à se disperser de l’espèce (Carlander, 1977; Keenleyside, 1978), la possibilité d’immigration en provenance des États-Unis ou d’autres sous-populations du Canada vers l’ouest de l’Ontario et le sud de l’Ontario et du Québec est faible.

Menaces et facteurs limitatifs

L’impact global des menaces est considéré comme faible pour l’UD 1 et élevé-moyen pour l’UD 2. On aborde ci-dessous les menaces spécifiques pesant sur l’espèce.

Turbidité et charges en sédiments

La principale menace pesant sur le crapet du Nord, en particulier dans l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent, est la dégradation de l’habitat causée par l’envasement et les contaminants tels que les chlorures (annexe 2; annexe 3). L’espèce est vulnérable à ces facteurs de stress (Scott et Crossman, 1973; Carlander, 1977), et Trautman (1981) a décrit son déclin étendu et son remplacement par le crapet vert en Ohio à cause de ces facteurs. Au Canada, cette menace est le plus prononcée dans les cours d’eau du sud de l’Ontario et du sud du Québec, où l’intensité de l’agriculture et d’autres types de développement, comme l’urbanisation, est élevée. Ces problèmes sont bien connus dans le bassin versant de la rivière Sydenham, où la plus grande partie du couvert forestier a été éliminé et environ 85 % du bassin a été converti à des fins agricoles, ce qui entraîne entre autres le recours à grande échelle au drainage par canalisations souterraines (Staton et al., 2003). Le ministère de l’Environnement et de l’Énergie de l’Ontario, qui a surveillé la turbidité sur une période de 30 ans (1967-1996) dans ce bassin versant, l’a trouvé élevée, particulièrement dans le bras nord. De plus, les concentrations élevées de solides en suspension étaient accompagnées de charges en nutriments, notamment de phosphate et d’azote (Staton et al., 2003). La réussite des récentes activités d’atténuation du dépôt de limon dans la rivière Sydenham et d’autres bassins versants reste à déterminer (Erin Carroll, comm. pers.).

Des cours d’eau du sud du Québec sont également touchés par le développement agricole et l’urbanisation intensifs. Les terres du bassin versant de la rivière Châteauguay sont principalement utilisées pour des activités agricoles de plus en plus intensives (72 % de la surface; Simoneau, 2007). De même, environ 47 % des terres du bassin versant de la rivière Yamaska sont consacrées à l’agriculture intensive (Berryman, 2008), et comptent des zones urbaines importantes. Par conséquent, la qualité de l’eau dans la plus grande partie de ces systèmes est pauvre, et le degré de turbidité et les concentrations de contaminants sont élevés.

Espèces envahissantes

L’espèce envahissante la plus susceptible de menacer le crapet du Nord de l’UD des Grands Lacs et du haut Saint-Laurent est le gobie à taches noires (Neogobius melanostomus), qui a été observé pour la première fois dans le lac Sainte-Claire en 1990. L’espèce s’est propagée dans l’ensemble des Grands Lacs (Kornis et al., 2012) et le Saint-Laurent, et a envahi les bassins versants occupés par le crapet du Nord, dont ceux des rivières Trent, Moira (Scott Reid, comm. pers.), Sydenham, Ausable, Thames et Grand (Poos et al., 2010). Même si le gobie à taches noires a eu des effets négatifs sur les espèces benthiques (p. ex. prédation de nids), ses effets sur le crapet du Nord restent à déterminer.

L’expansion des aires de répartition de l’achigan à grande bouche (Micropterus salmoides) et de l’achigan à petite bouche (M. dolomieu), espèces prédatrices, pourrait menacer le crapet du Nord de l’UD de la rivière Saskatchewan et du fleuve Delson (Crossman et Buerschaper, 1976; Brown et al., 2009a, b). Le crapet vert connaît également une expansion de son aire de répartition dans le nord-ouest de l’Ontario. Cette espèce est plus tolérante à une turbidité élevée que le crapet du Nord, et a remplacé ce dernier dans certains cours d’eau de l’Ohio où la turbidité a augmenté (Trautman, 1981). Le crapet vert est un compétiteur agressif et, lorsqu’il est introduit ailleurs, il perturbe fréquemment de façon importante les communautés de poissons indigènes (voir par exemple Lemly, 1985; Olden et Poff, 2005). Les conséquences ultimes de ces expansions ne sont pas connues. L’écrevisse américaine (Orconectes rusticus) est une autre espèce envahissante qui pourrait avoir des effets négatifs sur le crapet du Nord dans le nord-ouest de l’Ontario. Cette espèce agressive de grande taille, qui provient de la vallée de l’Ohio, peut causer la dégradation de l’habitat utilisé par le crapet du Nord en consommant de grandes quantités de végétation aquatique (Brian Jackson, comm. pers.).

Pêche sportive et pêche d'appâts

La pêche sportive au crapet du Nord n’est pas interdite en Ontario. Bien que l’espèce soit de petite taille et ne soit généralement pas recherchée par les amateurs de pêche sportive, elle est parfois capturée de façon fortuite par des amateurs pêchant l’achigan ou des espèces de crapets de plus grande taille. Elle est facilement capturée et peut alors être blessée ou même tuée. L’impact global de la pêche sportive est inconnu.

En Ontario, les ventes annuelles de poisons-appâts en Ontario, estimées à environ 14 millions de dollars, témoignent de l’ampleur de l’utilisation d’appâts vivants par les pêcheurs sportifs (environ 100 millions de poissons récoltés; OMNR et BAO, 2006). En plus des poissons offerts sur le marché, de nombreux pêcheurs sportifs capturent eux-mêmes leurs propres poissons-appâts (Drake et Mandrak, 2014). La réglementation en vigueur interdit la capture d’espèces en péril pour l’industrie des poissons-appâts, mais les prises accessoires font un certain nombre de victimes chez les espèces non ciblées. Dans le cadre d’une enquête menée auprès d’installations de vente au détail d’appâts, Drake et Mandrak (2014) n’ont observé aucun crapet du Nord parmi les espèces non ciblées capturées de façon accidentelle, mais ils ont noté la présence de trois espèces de Centrarchidés. Par ailleurs, le crapet du Nord se rencontre souvent en compagnie du méné d’ombre (Lythrurus umbratilis), espèce dont la pêche comme poisson-appât est autorisée, ce qui fait craindre un risque de prises accessoires. Toutefois, ce risque pour le crapet du Nord est probablement faible, quoique non nul, car le méné d’ombre est rarement ciblé par les pêcheurs d’appâts (Andrew Drake, comm. pers., 2015). L’utilisation d’appâts vivants comporte toutefois une menace additionnelle puisqu’elle peut favoriser l’introduction d’espèces non indigènes envahissantes, y compris des pathogènes.

Commerce des poissons d'ornement

Le commerce des poissons d’ornement est considéré comme une menace potentielle pour le crapet du Nord (Meredith et Houston, 1987). Les mâles reproducteurs sont parés de couleurs vives et peuvent dès lors constituer des poissons d’aquarium intéressants aux yeux de certains aquariophiles. La petite taille et le comportement intéressant de l’espèce ajoutent à l’attrait qu’elle suscite. Au moins un distributeur de poissons d’aquarium à Taïwan offre des crapets à longues oreilles à sa clientèle. L’origine de ce stock est inconnue, mais il pourrait s’agir en réalité de crapets du Nord. La portée et la gravité de cette menace sont inconnues, mais elles sont probablement très faibles.

Facteurs limitatifs

Le principal facteur limitatif pour le crapet du Nord est peut-être sa faible capacité de dispersion dans et probablement entre les bassins versants. Cette espèce est considérée comme une piètre colonisatrice et met du temps à repeupler un habitat après en avoir été éliminée (Carlander, 1977). Sa faible tolérance à l’égard des eaux de piètre qualité peut également être considérée comme un facteur limitatif.

Nombre de localités

L’envasement et la pollution, considérés comme les plus importantes menaces pour l’espèce, émanent de nombreuses sources ponctuelles et sources diffuses. Le nombre de localités peut donc être considéré comme équivalent au nombre de bassins versants occupés. Ce nombre demeure à préciser, mais il est certainement largement supérieur à dix (seuil pour le critère quantitatif).

Protection, statuts et classements

Statuts et protection juridiques

Le crapet du Nord a été désigné antérieurement non en péril par le COSEPAC (Meredith et Houston, 1987). Il n’est donc pas inscrit actuellement sur la liste des espèces en péril en vertu de la Loi sur les espèces en péril du Canada. Le crapet du Nord peut être capturé en toute légalité comme poisson de pêche sportive et est assujetti à des limites de prise et de possession. Il est par conséquent protégé en vertu de la Loi sur les pêches du gouvernement fédéral, en particulier dans les eaux abritant d’autres espèces de pêche sportive et/ou commerciale.

En Ontario, le crapet du nord est considéré comme un « crapet » aux termes du règlement de pêche provincial et, en conséquence, des limites de prises s’appliquent. La destruction ou l’altération des zones riveraines et des milieux humides sont réglementées, et ces habitats sont protégés en vertu de la Loi sur les offices de protection de la nature, de la Loi sur l’aménagement du territoire, de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale et de la Loi sur les ressources en eau. La Loi sur les offices de protection de la nature de l’Ontarioa pour objet d’assurer la protection des milieux aquatiques par la création d’offices de protection de la nature, qui font la promotion de la gestion et de la conservation intégrées des bassins versants au moyen de projets axés notamment sur la plantation d’arbres, la création de milieux humides et la lutte contre l’érosion (voir la section « Tendances en matière d’habitat »).

Au Québec, le crapet du Nord est inscrit (sous le nom L. megalotis) sur la Liste des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (RLRQ, c E-12.01) (LEMV).

Aux États-Unis, il ne figure pas sur la List of Endangered and Threatened Wildlife and Plants

Statuts et classements non juridiques

Le crapet du Nord ne figure pas sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN et n’est pas classé par l’American Fisheries Society. Les cotes attribuées par NatureServe (NatureServe, 2014) au crapet du Nord dans les divers territoires où il se rencontre sont présentées ci-dessous.

Cote mondiale
G5 (espèce non en péril)
Canada
N3 (espèce vulnérable)
Ontario
S3 (espèce vulnérable)
Québec
S2 (espèce en péril)
États-Unis - N5
Illinois, Indiana, Minnesota, Ohio, Pennsylvanie – SNR (espèce non classée)

Le L. megalotis est classé S5 (espèce largement répartie et commune) au Michigan et S2 au Wisconsin. Ces cotes s’appliquent probablement au L. peltastes, car le L. megalotis est absent dans ces deux États.

Protection et propriété de l'habitat

Les modifications relatives à l’habitat apportées récemment à la Loi sur les pêches du gouvernement fédéral soulèvent des incertitudes concernant la protection future de cette espèce. La majorité des terres comprises dans les bassins versants qui abritent le crapet du Nord dans le sud de l’Ontario et du Québec sont privées, quoiqu’un certain nombre d’entre elles sont publiques (p. ex. parc provincial Pinery, parc national de la Pointe-Pelée). Une large part des terres dans le nord-ouest de l’Ontario sont des terres de la Couronne. C’est le cas, notamment, du parc provincial Quetico.

Remerciements et experts contactés

Des informations utiles ont été fournies par les experts et organismes suivants : Pêches et Océans Canada (Burlington, Winnipeg, Sault Ste. Marie), ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP), ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario (MRNF), Musée royal de l’Ontario (ROM), Musée canadien de la nature, Parcs Canada, Office de protection de la nature de la Upper Thames, Office de protection de la nature de la région de St. Clair, Office de protection de la nature d’Ausable Bayfield, Office de protection de la nature de Quinte et parc provincial Quetico. Brian Jackson a fourni des données inédites sur la longueur et l’âge recueillies dans le parc provincial Quetico. John Lyons (Ph. D., Wisconsin Department of Natural Resources) a autorisé la reproduction de la carte de répartition mondiale (figure 2). Plusieurs personnes, dont Nick Mandrak, James Grant, Mark Ridgway et des membres du personnel du MPO, du MFFP et du MNRF, ont effectué un examen approfondi d’une version antérieure du rapport. Jenny Wu et Alain Filion ont préparé les cartes et calculé la zone d’occurrence et l’IZO.

Experts contactés

Muriel Andraea, Office de la protection de la nature de la région de St. Clair

Louis Bernatchez, Université Laval

Lynn Bouvier, Pêches et Océans Canada

Erin Carroll, Office de la protection de la nature de la région de St. Clair

Brian Code, Musée canadien de la nature

Marc Antoine Couillard, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec

Jean-Franҫois Desroches, CEGEP Sherbrooke

Andrew Drake, University of Toronto

Margaret Docker, University of Manitoba

Isabelle Gauthier, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec

James Grant, Université Concordia

Erling Holm, Musée royal de l’Ontario

John Jimmo, Office de la protection de la nature de la région de St. Clair

Nick Mandrak, University of Toronto

Brad McNevin, Office de la protection de la nature de Quinte

Patrick Nantel, Parcs Canada

Tom Pratt, Pêches et Océans Canada

Scott Reid, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario

John Schwindt, Office de protection de la nature de la Upper Thames

Doug Watkinson, Pêches et Océans Canada

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Sommaire biographique des rédactrices du rapport

Tim Birt est agrégé de recherche et professeur auxiliaire à l’Université Queen’s. Ses recherches portent actuellement sur la génétique des populations et l’évolution des oiseaux de mer. Il a également effectué des recherches sur les poissons, en particulier le saumon atlantique. Tim Birt a rédigé ou corédigé trois rapports de situation du COSEPAC.

Collections examinées

Aucune.

Annexe 1. Mentions du crapet du Nord en Ontario et au Québec

De nombreuses entrées représentent plus d'un individu. Les sources sont les suivantes : Musée canadien de la nature (MCN), Musée royal de l'Ontario (ROM), ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l'Ontario (MRNF), Pêches et Océans Canada (MPO), ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) et Office de protection de la nature de la région St. Clair (SCRCA).

UD1 – rivière Saskatchewan-fleuve Nelson
Date No des spécimens Plan d'eau Source
08 juill. 1960 CMNFI 1965-0030.2 Lac Burditt MCN
17 juin 1970 CMNFI 1970-0141.3 District de Rainy River MCN
08 juill. 1960 21643 Lac Burditt ROM
09 juin 1969 26748 Lac Cirrus ROM
26 juin 1967 26835 Lac Darky ROM
Août 1967 26923 Lac des Bois ROM
22 août 1969 26951 Lac Caviar ROM
08 sept. 1970 27354 Lac Bart ROM
06 juin 1971 27776 Lac Quetico ROM
18 juill. 1971 27855 Lac Melin ROM
23 juill. 1971 27857 Lac Mahon ROM
23 juill. 1971 27858 Lac Mahon ROM
25 juin 1975 28659 Lac Little Roland ROM
15 juill. 1973 30216 Lac no 190 ROM
08 juin 1974 30542 Lac Kakagi ROM
03 juin 1976 32231 Lac Corn ROM
31 juill. 1970 33067 Lac Weld ROM
02 août 1970 33068 Lac Ryckman ROM
05 juill. 1978 35953 Lac Deacon ROM
19 juill. 1979 36408 Lac sans nom ROM
20 août 1979 38015 Lac Shoal ROM
29 juill. 1980 41604 Lac Redhorse ROM
17 juill. 1983 52259 Lac Birch ROM
17 juill. 1983 52262 Lac Birch ROM
03 août 1983 52263 Lac Tourist(Nl) ROM
03 août 1983 52264 Lac Tourist(Nl) ROM
27 août 1985 57621 Lac Wawapus ROM
27 août 1985 57623 Lac Wawapus ROM
06 juin 1987 89429 Shingwak ROM
07 août 1980 - Ruisseau Darby ROM
20 juill. 1988 - Lac Osipasinni ROM
19 juill. 1988 - Lac Osipasinni ROM
19 juill. 1988 - Lac Osipasinni ROM
15 juill. 1985 - Lac Kramer ROM
19 juill. 1988 - Lac Osipasinni (Nl) ROM
20 juill. 1988 - Lac Osipasinni (Nl) ROM
20 juill. 1988 - Lac Osipasinni (Nl) ROM
06 août 1987 - (NL) Lac VF 55-08 ROM
28 juill. 1986 - Lac Noonan ROM
27 août 1985 - Lac Wawapus ROM
18 juill. 1988 - Lac Osipasinni (Nl) ROM
06 août 1987 - (NL) Lac VF 55-08 ROM
05 juill. 1984 - Lac Lowry ROM
02 juill. 1988 - Lac Hectorine ROM
02 août 1983 - Lac Sandhill ROM
09 juill. 1987 - Lac Forrest ROM
20 juin 1983 - Lac Newman ROM
11 juin 1983 - Lac Backlawrence (Nl) ROM
09 juin 1983 - Lac Little Moose (Nl) ROM
05 juill. 1984 - Lac Lowry ROM
16 juill. 1985 - Lac Kramer ROM
30 juin 1987 - Beggs ROM
08 juill. 1987 - Lac Forrest ROM
07 juill. 1987 - Lac Forrest ROM
01 juill. 1987 - Beggs ROM
19 août 1987 - Moosehorn ROM
10 juill. 1986 - Lac Manitumeig ROM
19 mai 1985 - Lac Loonhaunt ROM
21 mai 1985 - Lac Loonhaunt ROM
2008-2014 15-4430-54221 Lac Burditt MRNF
2008-2014 15-4632-54287 Lac Loonhaunt MRNF
2008-2014 15-6052-53411 Lac Sarah MRNF
UD2 – Grands Lacs-haut Saint-Laurent
Date No des spécimens Plan d'eau Source
26 juill. 2012 2012-CH-ESD-SYD260712-005A Rivière Sydenham MPO
21 août 2012 2012-FMOS-SR210812-011A Rivière Sydenham MPO
01 août 2012 2012-GPND010812-001A Ruisseau Beaver MPO
01 août 2012 2012-GPND010812-002A Ruisseau Beaver MPO
02 août 2012 2012-GPND020812-001A Ruisseau Beaver MPO
02 août 2012 2012-GPND020812-002A Ruisseau Beaver MPO
03 juill. 2012 2012-GPND030712-001A Ruisseau Beaver MPO
03 août 2012 2012-GPND030812-001A Ruisseau Beaver MPO
03 août 2012 2012-GPND030812-002A Ruisseau Beaver MPO
04 juill. 2012 2012-GPND040712-001A Ruisseau Beaver MPO
05 juill. 2012 2012-GPND050712-001A Ruisseau Beaver MPO
11 juill. 2012 2012-GPND110712-002A Ruisseau Beaver MPO
13 juin 2012 2012-GPND130612-001A Ruisseau Beaver MPO
13 juill. 2012 2012-GPND130712-001A Ruisseau Beaver MPO
13 juill. 2012 2012-GPND130712-002A Ruisseau Beaver MPO
15 juin 2012 2012-GPND150612-002A Ruisseau Beaver MPO
18 juin 2012 2012-GPND180612-001A Ruisseau Beaver MPO
18 juin 2012 2012-GPND180612-002A Ruisseau Beaver MPO
18 juill. 2012 2012-GPND180712-001A Ruisseau Beaver MPO
19 juill. 2012 2012-GPND190712-001A Ruisseau Beaver MPO
19 juill. 2012 2012-GPND190712-003A Ruisseau Beaver MPO
20 juin 2012 2012-GPND200612-001A Ruisseau Beaver MPO
23 juill. 2012 2012-GPND230712-001A Ruisseau Beaver MPO
24 juill. 2012 2012-GPND240712-001A Ruisseau Beaver MPO
25 juin 2012 2012-GPND250612-001A Ruisseau Beaver MPO
30 juill. 2012 2012-GPND300712-001A Ruisseau Beaver MPO
31 juill. 2012 2012-GPND310712-002A Ruisseau Beaver MPO
23 juill. 2012 2012-LCS-HURON230712-001A Chenal Old Ausable MPO
24 juill. 2012 2012-LCS-HURON240712-002A Chenal Old Ausable MPO
24 juill. 2012 2012-LCS-HURON240712-004A Chenal Old Ausable MPO
19 sept. 2012 2012-SLCC190912-112A Rivière Sydenham Est MPO
25 juin 2013 2013-AC-MON-CEDAR250613-001B Ruisseau Cedar MPO
07 août 2013 2013-PNM-LSCD070813-006A Ruisseau Otter Est MPO
09 juill. 2013 2013-PNM-LSCD090713-001C Ruisseau Otter Ouest MPO
09 juill. 2013 2013-PNM-LSCD090713-002C Ruisseau Otter Ouest MPO
19 juin 2013 2013-SLCC-DTR190613-121A Rivière Détroit MPO
19 juin 2013 2013-SLCC-DTR190613-122A Rivière Détroit MPO
23 sept. 2002 AUCR02-01-01-BS Chenal Ausable MPO
23 sept. 2002 AUCR02-01-01-WT/MT Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-01-02-BEF Chenal Ausable MPO
23 sept. 2002 AUCR02-01-02-WT/MT Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-01-03-BEF Chenal Ausable MPO
23 sept. 2002 AUCR02-01-03-WT/MT Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-01-04-BEF Chenal Ausable MPO
23 sept. 2002 AUCR02-01-04-HN Chenal Ausable MPO
23 sept. 2002 AUCR02-01-04-WT/MT Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-02-01-BS Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-02-01-HN Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-02-01-WT/MT Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-02-02-BEF Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-02-02-WT/MT Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-02-03-WT/MT Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-02-04-HN Chenal Ausable MPO
24 sept. 2002 AUCR02-02-04-WT/MT Chenal Ausable MPO
25 sept. 2002 AUCR02-03-01-BS Chenal Ausable MPO
25 sept. 2002 AUCR02-03-01-WT/MT Chenal Ausable MPO
25 sept. 2002 AUCR02-03-02-BS Chenal Ausable MPO
25 sept. 2002 AUCR02-03-02-HN Chenal Ausable MPO
25 sept. 2002 AUCR02-03-02-WT/MT Chenal Ausable MPO
25 sept. 2002 AUCR02-03-03-BEF Chenal Ausable MPO
25 sept. 2002 AUCR02-03-03-HN Chenal Ausable MPO
25 sept. 2002 AUCR02-03-03-WT/MT Chenal Ausable MPO
25 sept. 2002 AUCR02-03-04-WT/MT Chenal Ausable MPO
26 sept. 2002 AUCR02-04-01-WT/MT Chenal Ausable MPO
26 sept. 2002 AUCR02-04-02-BEF Chenal Ausable MPO
26 sept. 2002 AUCR02-04-02-BS Chenal Ausable MPO
26 sept. 2002 AUCR02-04-02-WT/MT Chenal Ausable MPO
26 sept. 2002 AUCR02-04-03-BEF Chenal Ausable MPO
26 sept. 2002 AUCR02-04-03-HN Chenal Ausable MPO
26 sept. 2002 AUCR02-04-03-WT/MT Chenal Ausable MPO
26 sept. 2002 AUCR02-04-04-HN Chenal Ausable MPO
26 sept. 2002 AUCR02-04-04-WT/MT Chenal Ausable MPO
07 juill. 2004 AUCR04BP070704005 Chenal Old Ausable MPO
14 juill. 2004 AUCR04BP140704009 Petite rivière Ausable MPO
21 juill. 2004 AUCR04BP210704016 Rivière Ausable MPO
23 juill. 2004 AUCR04BP230704019 Rivière Ausable MPO
12 juill. 2004 AUCR04BS120704006 Rivière Ausable MPO
15 juill. 2004 AUCR04BS150704011 Rivière Ausable MPO
15 juill. 2004 AUCR04BS150704012 Rivière Ausable MPO
09 juill. 2004 AUCR04SN090704017 Chenal Old Ausable MPO
09 juill. 2004 AUCR04SN090704018 Chenal Old Ausable MPO
12 août 2004 AUCR04SN120804001 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804001 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804002 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804003 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804004 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804005 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804006 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804007 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804008 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804009 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804010 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804011 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804012 Chenal Old Ausable MPO
18 août 2004 AUCR04SN180804013 Chenal Old Ausable MPO
19 oct. 2004 AUCR04SN191004002 Chenal Old Ausable MPO
20 oct. 2004 AUCR04SN201004001 Chenal Old Ausable MPO
09 août 2007 AUS07-090807-001 Rivière Ausable MPO
09 août 2007 AUS07-090807-003 Rivière Ausable MPO
14 août 2007 AUS07-140807-002 Rivière Ausable MPO
23 juill. 2007 AUS07-230707-001 Rivière Ausable MPO
25 juill. 2007 AUS07-250707-001 Rivière Ausable MPO
26 juill. 2007 AUS07-260707-003 Rivière Ausable MPO
29 août 2007 AUS07-290807-004 Chenal Old Ausable MPO
28 août 2002 AUSR02-001 Rivière Ausable MPO
29 août 2002 AUSR02-002 Rivière Ausable MPO
29 août 2002 AUSR02-004 Rivière Ausable MPO
28 août 2002 AUSR02-005 Rivière Ausable MPO
28 août 2002 AUSR02-007 Rivière Ausable MPO
29 août 2002 AUSR02-008 Rivière Ausable MPO
29 août 2002 AUSR02-016 Rivière Ausable MPO
28 août 2002 AUSR02-018 Rivière Ausable MPO
28 août 2002 AUSR02-022 Rivière Ausable MPO
13 sept. 2002 BEF02-MCK-001 Ruisseau Muddy MPO
18 juill. 2002 BEF02-SYD-004 Rivière Sydenham MPO
20 août 2002 BEF02-SYD-005 Rivière Sydenham MPO
08 août 2002 BEF02-SYD-006 Rivière Sydenham MPO
21 août 2002 BEF02-SYD-007 Rivière Sydenham MPO
20 août 2003 DTR03038C Rivière Détroit MPO
23 août 2003 DTR03039 Rivière Détroit MPO
25 août 2003 DTR03TC003 Ruisseau Turkey MPO
25 août 2003 DTR03TC004 Ruisseau Turkey MPO
23 juin 2009 ESDPG-SYD09-230609-001 Rivière Sydenham MPO
23 juin 2009 ESDPG-SYD09-230609-002 Rivière Sydenham MPO
23 juin 2009 ESDPG-SYD09-230609-005 Rivière Sydenham MPO
24 juin 2009 ESDPG-SYD09-240609-004 Ruisseau Fansher MPO
25 juin 2009 ESDPG-SYD09-250609-006 Rivière Sydenham MPO
08 juill. 2009 GPND09-080709-001 Ruisseau Beaver MPO
09 juill. 2008 GRRGP08-090708-005B Rivière Grand MPO
09 juill. 2008 GRRGP08-090708-006B Rivière Grand MPO
20 oct. 2044 GSD04BP201004004 Rivière Sydenham MPO
22 août 2002 HMM02-001 Marais Hillman MPO
06 août 2002 MOXD02-MTR-001 Ruisseau Belgrave MPO
07 août 2002 MOXD02-MTR-002 Rivière Maitland MPO
29 juill. 2002 MOXD02-THR-002 Ruisseau Fish MPO
30 juill. 2002 MOXD02-THR-003 Ruisseau Medway MPO
30 juill. 2002 MOXD02-THR-004 Ruisseau Fish MPO
31 mai 2005 OAC05-053105-001 Chenal Old Ausable MPO
31 mai 2005 OAC05-053105-003 Chenal Old Ausable MPO
28 juin 2005 OAC05-062805-001 Chenal Old Ausable MPO
28 juin 2005 OAC05-062805-002 Chenal Old Ausable MPO
28 juin 2005 OAC05-062805-003 Chenal Old Ausable MPO
02 août 2005 OAC05-080205-001 Chenal Old Ausable MPO
03 août 2005 OAC05-080305-001 Chenal Old Ausable MPO
03 août 2005 OAC05-080305-002 Chenal Old Ausable MPO
03 août 2005 OAC05-080305-004 Chenal Old Ausable MPO
04 août 2005 OAC05-080405-001 Chenal Old Ausable MPO
27 juill. 2010 PDAH-PNM-2010-270710-004B Rivière Sydenham MPO
27 juill. 2010 PDAH-PNM-2010-270710-005B Rivière Sydenham MPO
29 juill. 2010 PDAH-PNM-2010-290710-001A Ruisseau Otter MPO
01 juin 2010 PDAH-PNS-2010-010610-001A Chenal Old Ausable MPO
18 juill. 2005 PFBK05-071805-002 Ruisseau Pefferlaw MPO
20 juill. 2005 PFBK05-072005-006 Ruisseau Pefferlaw MPO
11 oct. 2005 PFBK05-101105-001 Ruisseau Pefferlaw MPO
11 oct. 2005 PFBK05-101105-007 Ruisseau Pefferlaw MPO
12 oct. 2005 PFBK05-101205-001 Ruisseau Pefferlaw MPO
12 oct. 2005 PFBK05-101205-002 Ruisseau Pefferlaw MPO
12 oct. 2005 PFBK05-101205-004 Ruisseau Pefferlaw MPO
12 oct. 2005 PFBK05-101205-005 Ruisseau Pefferlaw MPO
13 oct. 2005 PFBK05-101305-003 Ruisseau Pefferlaw MPO
13 oct. 2005 PFBK05-101305-006 Ruisseau Pefferlaw MPO
15 nov. 2005 PFBK05-111505-001 Ruisseau Pefferlaw MPO
15 nov. 2005 PFBK05-111505-002 Ruisseau Pefferlaw MPO
15 nov. 2005 PFBK05-111505-003 Ruisseau Pefferlaw MPO
15 nov. 2005 PFBK05-111505-006 Ruisseau Pefferlaw MPO
15 nov. 2005 PFBK05-111505-007 Ruisseau Pefferlaw MPO
20 juill. 2005 PFBK05-200705-005b Ruisseau Pefferlaw MPO
16 août 2010 PG10-160810-001A Rivière Sydenham MPO
16 août 2010 PG10-160810-001B Rivière Sydenham MPO
17 août 2010 PG10-170810-001A Rivière Sydenham MPO
17 août 2010 PG10-170810-001B Rivière Sydenham MPO
18 août 2010 PG10-180810-001A Rivière Sydenham MPO
20 août 2010 PG10-200810-001A Rivière Sydenham Est MPO
27 août 2010 PG10-270810-001A Rivière Sydenham Est MPO
11 juill. 2007 RCR07-071107-002c Affluent de la rivière Sydenham MPO
14 juill. 2007 RCR07-071407-0a1c Rivière Grand MPO
07 août 2007 RCR07-080707-003a Rivière Maitland MPO
07 août 2007 RCR07-080707-003d Rivière Maitland MPO
07 août 2007 RCR07-080707-003e Rivière Maitland MPO
16 sept. 2003 SYD091603-1BPEF Rivière Sydenham Est MPO
16 sept. 2003 SYD091603-1SN Rivière Sydenham Est MPO
16 sept. 2003 SYD091603-2SN Rivière Sydenham Est MPO
23 sept. 2010 SYDTR10-230910-002A Rivière Sydenham MPO
04 juill. 2005 TWR05-070405-002 Rivière Teeswater MPO
04 juill. 2005 TWR05-070405-002silvia Rivière Teeswater MPO
26 oct. 2005 TWR05-102605-001 Rivière Teeswater MPO
23 août 1959 CMNFI 1959-0334.9 Lac St-Pierre MCN
08 oct. 1960 CMNFI 1960-0508A.9 District de Muskoka MCN
09 août 1972 CMNFI 1972-0179.17 Ruisseau Bear MCN
12 août 1972 CMNFI 1972-0197.14 Rivière Sydenham MCN
13 août 1972 CMNFI 1972-0201.17 Ruisseau Bear MCN
14 août 1972 CMNFI 1972-0207.12 Ruisseau Fish MCN
02 août 1973 CMNFI 1974-0046.12 Ruisseau Fish MCN
04 août 1973 CMNFI 1974-0056.9 Rivière Thames MCN
04 août 1973 CMNFI 1974-0058.3 Rivière Thames MCN
16 août 1979 CMNFI 1979-1009.1 Rivière Maitland MCN
13 sept. 1979 CMNFI 1979-1118.10 Rivière Thames MCN
22 juill. 1982 CMNFI 1982-0588.7 Rivière Sydenham Est MCN
24 juill. 1982 CMNFI 1982-0604.6 Ruisseau Gregory MCN
16 août 1979 CMNFI 1986-0107.1 Rivière Maitland MCN
16 août 1979 CMNFI 1986-0108.1 Rivière Maitland MCN
16 août 1979 CMNFI 1986-0109.1 Rivière Maitland MCN
16 août 1979 CMNFI 1986-0110.1 Rivière Maitland MCN
16 août 1979 CMNFI 1986-0111.1 Rivière Maitland MCN
19 juin 1986 CMNFI 1987-0223.8 Ruisseau Cedar MCN
02 août 2013 - Rivière Moira MRNF
07 août 2013 - Rivière Trent MRNF
08 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
10 sept.2013 - Rivière Moira MRNF
10 sept.2013 - Rivière Moira MRNF
10 sept.2013 - Rivière Moira MRNF
15 août 2013 - Rivière Moira MRNF
15 août 2013 - Rivière Moira MRNF
19 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
19 août 2013 - Rivière Moira MRNF
19 août 2013 - Rivière Moira MRNF
19 août 2013 - Rivière Moira MRNF
20 août 2013 - Rivière Moira MRNF
21 août 2013 - Rivière Moira MRNF
23 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
23 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
23 août 2013 - Rivière Moira MRNF
24 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
24 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
24 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
24 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
25 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
25 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
26 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
27 août 2013 - Rivière Moira MRNF
27 août 2013 - Rivière Moira MRNF
27 août 2013 - Rivière Moira MRNF
29 août 2013 - Rivière Moira MRNF
29 août 2013 - Rivière Moira MRNF
31 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
31 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
31 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
31 juill. 2013 - Rivière Moira MRNF
02 sept. 2013 - Rivière Trent MRNF
21 juin 1941 4061 Rivière Aux Outardes MFFP
21 juin 1941 24210 Ruisseau Norton MFFP
11 juill. 1941 19902 Lac des Deux Montagnes MFFP
14 sept. 1946 13084 Rivière Delisle MFFP
31 juill. 1963 26 Rivière des Anglais MFFP
08 sept. 1964 497 Lac des Deux Montagnes MFFP
10 sept. 1964 457 Lac des Deux Montagnes MFFP
10 sept. 1964 466 Lac des Deux Montagnes MFFP
Juin 1965 4033 Rivière des Outaouais MFFP
30 juill. 1965 4656 Rivière à la Raquette MFFP
18 août 1965 3970 Rivière Ouest MFFP
05 août 1970 399 Lac Brome MFFP
03 août 1973 12294 Lac St-Louis MFFP
30 juill. 1974 12226 Lac St-Louis MFFP
07 mai 1975 15435 Ruisseau St-Jean MFFP
09 mai 1975 15454 Ruisseau St-Jean MFFP
22 juill. 1975 622 Rivière Châteauguay MFFP
24 juill. 1975 629 Rivière Châteauguay MFFP
20 juill. 1976 321 Rivière Châteauguay MFFP
26 juill. 1976 858 Coulée Des Poissant MFFP
26 juill. 1976 867 Ruisseau Turcot MFFP
26 juill. 1976 869 La Grande Décharge MFFP
27 juill. 1976 849 Ruisseau Pouliot MFFP
27 juill. 1976 855 Le Grand Marais MFFP
12 août 1976 45 Ruisseau Howe-Holmes MFFP
12 sept. 1983 13098 Rivière Châteauguay MFFP
13 sept. 1983 3898 Rivière Châteauguay MFFP
13 sept. 1983 13100 Rivière Châteauguay MFFP
16 sept. 1983 3832 Rivière Châteauguay MFFP
13 juin 1988 - Rivière des Outaouais MFFP
01 janv. 1989 - Rivière des Outaouais MFFP
01 janv. 1990 - Rivière des Outaouais MFFP
01 janv. 1992 - Rivière des Outaouais MFFP
16 sept. 1992 - Rivière des Outaouais MFFP
01 nov. 1992 - Rivière des Outaouais MFFP
01 nov. 1992 - Rivière des Outaouais MFFP
0-0-1972 290 Lac St. Paul MFFP
13 sept. 1993 12837 Rivière Châteauguay MFFP
1950 0422CS Rivière Thames ROM
1924 08153 Baie Georgienne ROM
10 août 1936 09286 Rivière Ausable ROM
15 juill. 1936 09319 Rivière Sydenham ROM
15 juill. 1936 09352 Rivière Sydenham ROM
15 juill. 1936 09353 Rivière Sydenham ROM
13 août 1936 09413 Ruisseau Medway ROM
04 août 1955 17566 Lac Fanshawe ROM
10 août 1951 17887 Ruisseau Blacks ROM
10 août 1934 18183 Rivière Bayfield ROM
1958 20121 Rivière Sauble; Ruisseau Tara; Affluent de la rivière Sauble ROM
1950 22582 Rivière Thames ROM
17 août 1953 23869 Rivière Avon ROM
26 août 1953 23870 Rivière Avon ROM
Août 1950 24693 Rivière Thames ROM
1947 24764 Rivière Ausable ROM
1956 24839 Rivière Saugeen ROM
23 juill. 1949 24948 Rivière Nith ROM
31 mai 1963 25752 Rivière Maitland; Rivière Maitland Sud ROM
07 juill. 1969 26797 Rivière Ausable ROM
29 juin 1969 26799 Lac Huron ROM
23 juill. 1973 29885 Rivière Delisle ROM
24 juill. 1973 29943 Rivière Delisle ROM
20 juill. 1973 29945 Rivière Delisle ROM
30 juill. 1973 29967 Réservoir Boyle ROM
24 juill. 1973 29970 Rivière Middle Maitland ROM
22 juill. 1973 29975 Rivière Middle Maitland ROM
08 août 1973 29977 Petite rivière Maitland ROM
30 juill. 1973 29980 Petite rivière Maitland ROM
07 juin 1973 30053 Rivière Raisin ROM
07 juin 1973 30030 Affluent de la rivière Raisin ROM
08 août 1973 30033 Petite rivière Maitland ROM
11 août 1973 30035 Petite rivière Maitland ROM
17 juin 1973 30205 Riv. Middle Maitland ROM
22 août 1973 30236 Rivière Maitland ROM
28 juill. 1973 30253 Rivière Maitland ROM
14 août 1973 30287 Ruisseau Flat ROM
27 juill. 1973 30291 Ruisseau Kenny ROM
22 août 1973 30316 Rivière Maitland ROM
15 août 1973 30327 Rivière Maitland ROM
16 août 1973 30407 Ruisseau Horner ROM
17 août 1973 30409 Rivière Maitland ROM
15 août 1974 30759 Petite rivière Ausable ROM
04 juin 1974 30807 Ruisseau Stoney ROM
04 juin 1974 30814 Ruisseau Stoney ROM
11 juill. 1974 30864 Ruisseau sans nom ROM
21 juill. 1974 30904 - ROM
18 août 1974 30924 Inconnu ROM
20 août 1974 30937 Ruisseau Waubuno ROM
05 oct. 1977 36528 Rivière Severn ROM
02 juin 1982 42077 Chenal Old Ausable ROM
30 juin 1987 54904 Rivière Détroit ROM
13 août 1936 55433 Ruisseau Medway ROM
10 août 1989 56965 Rivière Sydenham ROM
Août 1980 60235 Rivière Severn ROM
28 sept. 1997 71024 Chenal Old Ausable ROM
28 sept. 1997 71028 Chenal Old Ausable ROM
28 sept. 1997 71090 Chenal Old Ausable ROM
27 nov. 1997 71169 Ruisseau Flat ROM
12 nov. 1998 71815 Ruisseau Fish ROM
20 août 1998 71973 Rivière Otonabee ROM
16 juin 2000 72369 Rivière Avon ROM
16 juin 2000 72422 Rivière Avon ROM
15 juin 2000 72423 Affluent du ruisseau Black ROM
19 juin 2001 72609 Rivière Sydenham ROM
1983 75813 Rivière Thames ROM
1983 75814 Rivière Thames ROM
1983 75815 Rivière Thames ROM
1983 75816 Rivière Thames ROM
1983 75817 Rivière Thames ROM
1983 75818 Rivière Thames ROM
1983 75819 Rivière Thames ROM
1983 75820 Rivière Thames ROM
1983 75821 Rivière Thames ROM
1983 75822 Rivière Thames ROM
1983 75823 Rivière Thames ROM
1983 75824 Rivière Thames ROM
1983 75825 Rivière Thames ROM
1983 75826 Rivière Thames ROM
1983 75827 Rivière Thames ROM
1983 75828 Rivière Thames ROM
1983 75829 Rivière Thames ROM
1983 75830 Rivière Thames ROM
Sept. 1983 75831 Rivière Middle Thames ROM
10 juin 2003 75862 Rivière Moira ROM
28 août 2002 76688 Rivière Ausable ROM
29 août 2002 76947 Rivière Ausable ROM
28 août 2002 76956 Rivière Ausable ROM
29 août 2002 76980 RIVIÈRE AUSABLE ROM
4 juill. 2005 77267 Rivière Teeswater ROM
28 août 2002 77413 Rivière Ausable ROM
28 août 2002 77432 Rivière Ausable ROM
29 août 2002 77667 Rivière Ausable ROM
10 juin 1997 78730 Ruisseau Big ROM
1983 78811 Rivière Thames ROM
1983 78812 Rivière Thames ROM
25 août 2003 79781 Ruisseau Turkey ROM
1er juill. 2005 80239 Rivière Châteauguay ROM
20 août 2003 80802 Rivière Détroit ROM
2 juin 2004 81484 Rivière Belle ROM
20 juill. 2005 82612 Ruisseau Pefferlaw ROM
27 août 2008 82973 Bassin Gloucester ROM
26 oct. 2005 85023 Rivière Teeswater ROM
18 juill. 2005 89222 Ruisseau Pefferlaw ROM
20 juill. 2005 89225 Ruisseau Pefferlaw ROM
27 juill. 2010 89332 Rivière Sydenham ROM
11 oct. 2005 89416 Ruisseau Pefferlaw ROM
2 juill. 2002 93089 Ruisseau Fansher ROM
26 sept. 2002 96447 Chenal Old Ausable ROM
30 juill. 2002 99759 Ruisseau Fish ROM
16 sept. 2003 - Rivière East Sydenham ROM
25 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
29 juill. 2002 - Ruisseau Fish ROM
26 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
30 juill. 2002 - Ruisseau Medway ROM
24 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
25 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
26 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
10 sept. 2003 - Rivière North Sydenham ROM
23 sept. 2002 - Chenal Ausable ROM
25 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
15 sept. 2003 - Rivière Sydenham Est ROM
24 juill. 1980 - Rivière Thames Nord ROM
28 sept. 1997 - Chenal Old Ausable ROM
4 nov. 1999 - Ruisseau Spring ROM
15 juin 2004 - Ruisseau Fansher ROM
28 juill. 2004 - Ruisseau Whirl ROM
25 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
25 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
25 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
26 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
23 juill. 1980 - Ruisseau Flat ROM
11 sept. 2003 - Riv. Sydenham Nord ROM
26 avr. 2000 - Drain du gvt 5/6 ROM
11 sept. 2003 - Riv. Sydenham Nord ROM
24 sept. 2002 - Chenal Ausable ROM
26 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
15 sept. 2003 - Rivière Sydenham Est ROM
28 juill. 2004 - Ruisseau Black ROM
2 juin 1975 - Ruisseau Medway ROM
24 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
17 juin 1975 - Rivière Sydenham ROM
26 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
16 sept. 2003 - Rivière Sydenham Est ROM
26 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
7 juin 1982 - Chenal Old Ausable ROM
24 sept. 2002 - Chenal Ausable ROM
6 juin 1982 - Petit ruisseau Bear ROM
31 mai 1982 - Rivière Middle Thames ROM
23 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
26 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
26 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
24 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
24 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
7 juin 1982 - Chenal Old Ausable ROM
24 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
16 sept. 2003 - Rivière Sydenham Est ROM
25 sept. 2002 - Chenal Old Ausable ROM
23 sept. 2002 - Chenal Ausable ROM
23 sept. 2002 - Chenal Ausable ROM
16 juin 2001 Relâché Rivière Sydenham ROM
16 juin 2001 Relâché Rivière Sydenham ROM
16 juin 2001 Relâché Ruisseau Black ROM
15 juin 2000 Relâché Ruisseau Black ROM
28 sept. 1997 Relâché Chenal Old Ausable ROM
18 juin 2001 Relâché Rivière Sydenham ROM
17 juin 2001 Relâché Rivière Sydenham ROM
8 juill. 2002 - Rivière Sydenham Est ROM
23 mai 2002 - Ruisseau Black ROM
26 juin 2002 - Ruisseau Bear ROM
11 juill. 2002 - Bras est de la rivière Sydenham ROM
24 sept. 2002 96443 Chenal Ausable ROM
26 sept. 2002 96452 Chenal Old Ausable ROM
24 sept. 2002 99507 Chenal Old Ausable ROM
6 août 2002 99512 Ruisseau Belgrave ROM
7 août 2002 99514 Rivière Maitland ROM
21 juill. 2014 2014-AC-MON-COLDWATER210714-002C Ruisseau Coldwater MPO
21 juill. 2014 2014-AC-MON-COLDWATER210714-003C Ruisseau Coldwater MPO
21 juill. 2014 2014-AC-MON-COLDWATER210714-005C Ruisseau Coldwater MPO
22 juill. 2014 2014-AC-MON-COLDWATER220714-001A Ruisseau Coldwater MPO
22 juill. 2014 2014-AC-MON-COLDWATER220714-002C Ruisseau Coldwater MPO
23 juill. 2014 2014-AC-MON-COLDWATER230714-003C Ruisseau Coldwater MPO
23 juill. 2014 2014-AC-MON-COLDWATER230714-004C Ruisseau Coldwater MPO
23 juill. 2014 2014-AC-MON-COLDWATER230714-005C Ruisseau Coldwater MPO
23 juill. 2014 2014-AC-MON-COLDWATER230714-006C Ruisseau Coldwater MPO
24 juill. 2014 2014-AC-MON-COLDWATER240714-002B Ruisseau Coldwater MPO
7 juill. 2014 2014-AC-MON-LPB070714-003C Baie Long Point MPO
15 juill. 2014 2014-AC-MON-NAN150714-003A Ruisseau Nanticoke MPO
25 juin 2014 2014-AC-MON-RONDEAU250614-002C Baie Rondeau MPO
2008-2014 18-3741-49489 Lac de Bob MRNF
2008-2014 17-6026-49666 Fosse Gloucester MRNF
24 juill. 2001 - Ruisseau Hardy SCRCA
26 juill. 2001 - Rivière Sydenham SCRCA
4 oct. 2002 - Rivière Sydenham SCRCA
4 oct. 2002 - Rivière Sydenham SCRCA
12 juill. 2004 - Réservoir Coldstream SCRCA
13 juill. 2004 - Réservoir Bridgeview SCRCA
13 juill. 2004 - Réservoir no 1 SCRCA
15 juill. 2004 - Zone de réservoir SCRCA
6 août 2004 - Réservoir Strathroy SCRCA
6 août 2004 - Rivière Sydenham SCRCA
21 sept. 2005 - Bras est de la rivière Sydenham SCRCA
20 juill. 2009 - Bras est de la rivière Sydenham SCRCA
20 juill. 2009 - Rivière Sydenham SCRCA
20 juill. 2009 - Rivière Sydenham SCRCA
21 juill. 2009 - Ruisseau Spring SCRCA

Annexe 2. Calculateur des menaces pour l'UD rivière Saskatchewan-fleuve Nelson

Tableau d'évaluation des menaces

Nom scientifique de l'espèce ou de l'écosystème
Crapet du Nord (Lepomis peltastes) – UD rivière Saskatchewan-fleuve Nelson
Date
27 janvier 2015
Évaluateur(s) :
John Post, Tim Birt, Nick Mandrak, Jim Grant, Scott Reid, Marc Antoine Couillard
Facilitateur : Dwayne Lepitzki
Références :
Téléconférence du 12 février 2015
Calcul de l'impact global des menaces
Impact des menaces Impact des menaces (descriptions) Comptes des menaces de niveau 1
selon l'intensité de leur impact :
Maximum de la plage d'intensité
Comptes des menaces de niveau 1
selon l'intensité de leur impact :
Minimum de la plage d'intensité
A Très élevé 0 0
B Élevé 0 0
C Moyen 0 0
D Faible 1 0
- Impact global des menaces calculé : Faible Faible
Tableau d'évaluation des menaces.
# Menace Impact
(calculé)
Portée
(10 prochaines
années)
Gravité
(10 années
ou
3 générations)
Immédiateté Commentaires
1 Développement résidentiel et commercial (en anglais seulement) - - - - -
1.1 Habitations et zones urbaines - - - - Sans objet
1.2 Zones commerciales et industrielles - - - - Sans objet
1.3 Tourisme et espaces récréatifs - - - - Sans objet. Aucun développement n’est planifié ou CONNU dans les 10 prochaines années.
2 Agriculture et aquaculture (en anglais seulement) - - - - -
2.1 Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois - - - - Sans objet. Cette catégorie de menace tient compte des impacts physiques de l’agriculture sur l’habitat des crapets (p. ex. changements attribuables à l’élimination de la végétation riveraine, à l’aménagement de canaux, etc.). Elle ne tient pas compte des problèmes de pollution ou de turbidité (voir plus bas).
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte - - - - Sans objet
2.3 Élevage et élevage à grande échelle - - - - Sans objet. Aucun piétinement par le bétail connu.
2.4 Aquaculture en mer et en eau douce - - - - Sans objet
3 Production d'énergie et exploitation minière (en anglais seulement) - - - - -
3.1 Forage pétrolier et gazier - - - - Sans objet. Aucune fracturation hydraulique.
3.2 Exploitation de mines et de carrières - - - - Sans objet. Importantes activités d’exploitation minière en dehors de l’aire de répartition de l’espèce.
3.3 Énergie renouvelable - - - - Sans objet
4 Corridors de transport et de service (en anglais seulement) - - - - -
4.1 Routes et voies ferrées - - - - Sans objet
4.2 Lignes de services publics - - - - Sans objet
4.3 Transport par eau - - - - Sans objet
4.4 Trajectoires de vol - - - - Sans objet
5 Utilisation des ressources biologiques (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) -
5.1 Chasse et prélèvement d'animaux terrestres - - - - Sans objet
5.2 Cueillette de plantes terrestres - - - - Sans objet
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois - - - - Sans objet
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) La collecte de crapets est possible aux fins d’aquariophilie et en tant que prises accessoires de la pêche aux poissons-appâts, mais la menace est plus probable dans l’autre UD. Mortalité probable des crapets imputable à la pêche sportive.
6 Intrusions et perturbations humaines (en anglais seulement) Négligeable Petite (1-10 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) -
6.1 Activités récréatives - - - - Sans objet
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires - - - - Sans objet
6.3 Travaux et autres activités Négligeable Petite (1-10 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Risque de prélèvement à des fins scientifiques de poissons dans 1 à 2 % des lacs.
7 Modification du système naturel (en anglais seulement) - - - - -
7.1 Incendies et suppression des incendies - - - - Sans objet
7.2 Barrages, gestion et utilisation de l'eau - - - - Il existe certains projets d’hydroélectricité. De nouveaux barrages seront sans doute construits au cours des 10 prochaines années, mais leur nombre sera restreint. Bien que les barrages existants modifient les régimes hydrologiques, il est peu probable que l’impact de ces modifications soit négatif pour le crapet du Nord.
7.3 Autres modifications de l'écosystème - - - - Sans objet. L’envasement et les degrés de turbidité élevés sont pris en compte à la menace 9.
8 Espèces et gènes envahissants ou problématiques (en anglais seulement) - - - - -
8.1 Espèces exotiques/non indigènes envahissantes - - - - On ne connaît pas l’impact de l’invasion du gobie à taches noires, mais cette menace est sans objet dans la présente UD.
8.2 Espèces indigènes problématiques - - - - L’hybridation n’est pas un problème pour l’espèce. Elle est possible, mais on n’en connaît pas l’impact.
8.3 Introduction de matériel génétique - - - - Sans objet
9 Pollution (en anglais seulement) D-Faible Petite (1-10 %) Modérée-légère (1-30 %) Élevée (continue) -
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines Négligeable Négligeable (< 1 %) Modérée-légère (1-30 %) Élevée (continue) Les chlorures et les polluants constituent une menace importante pour l’espèce. Il y a généralement une forte corrélation entre l’urbanisation et l’augmentation des concentrations de polluants, mais elle est peu importante dans la présente UD. Il faut mener des recherches sur le degré d’impact réel des sels (chlorures) sur l’espèce.
9.2 Effluents industriels et militaires Négligeable Négligeable (< 1 %) Modérée (11-30 %) Élevée (continue) -
9.3 Effluents agricoles et forestiers Négligeable Petite (1-10 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) La sédimentation est une menace importante. Des contaminants proviennent de l’agriculture et d’autres types de développement. La présence de perturbateurs endocriniens provenant des usines de pâtes et papier est inquiétante. La menace est présente, mais on n’en connaît pas l’impact dans cette UD. Bien que les effluents sylvicoles soient négligeables, ils demeurent une menace peu importante, et ce, davantage dans la présente UD que dans l’UD de l’est de l’Ontario. Cette menace est davantage associée à l’exploitation forestière qu’à l’agriculture. L’impact est négligeable parce les exploitants forestiers ont recours à des zones tampons pour réduire l’impact
9.4 Détritus et déchets solides - - - - Sans objet
9.5 Polluants atmosphériques - - - - Sans objet
9.6 Énergie excessive - - - - Sans objet
10 Phénomènes géologiques (en anglais seulement) - - - - -
10.1 Volcans - - - - Sans objet
10.2 Tremblements de terre et tsunamis - - - - Sans objet
10.3 Avalanches et glissements de terrain - - - - Sans objet
11 Changement climatique et phénomènes météorologiques violents (en anglais seulement) - - - - -
11.1 Déplacement et altération de l'habitat - - - - Sans objet
11.2 Sécheresses - - - - Sans objet
11.3 Températures extrêmes - - - - Sans objet. L’augmentation des températures aura probablement des répercussions positives sur l’espèce. Les Centrarchidés se déplacent vers le nord, ce qui indique que les lacs se réchauffent.
11.4 Tempêtes et inondations - - - - Sans objet

Classification des menaces d'après l'IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

Glossaire

Impact
Mesure dans laquelle on observe, infère ou soupçonne que l'espèce est directement ou indirectement menacée dans la zone d'intérêt. Le calcul de l'impact de chaque menace est fondé sur sa gravité et sa portée et prend uniquement en compte les menaces présentes et futures. L'impact d'une menace est établi en fonction de la réduction de la population de l'espèce, ou de la diminution ou de la dégradation de la superficie d'un écosystème. Le taux médian de réduction de la population ou de la superficie pour chaque combinaison de portée et de gravité correspond aux catégories d'impact suivantes : très élevé (déclin de 75 %), élevé (40 %), moyen (15 %) et faible (3 %). Inconnu : catégorie utilisée quand l'impact ne peut être déterminé (p. ex. lorsque les valeurs de la portée ou de la gravité sont inconnues); non calculé : l'impact n'est pas calculé lorsque la menace se situe en dehors de la période d'évaluation (p. ex. l'immédiateté est insignifiante/négligeable ou faible puisque la menace n'existait que dans le passé); négligeable : lorsque la valeur de la portée ou de la gravité est négligeable; n'est pas une menace : lorsque la valeur de la gravité est neutre ou qu'il y a un avantage possible.
Portée
Proportion de l'espèce qui, selon toute vraisemblance, devrait être touchée par la menace d'ici 10 ans. Correspond habituellement à la proportion de la population de l'espèce dans la zone d'intérêt (généralisée = 71-100 %; grande = 31-70 %; restreinte = 11-30 %; petite = 1-10 %; négligeable = < 1 %).
Gravité
Au sein de la portée, niveau de dommage (habituellement mesuré comme l'ampleur de la réduction de la population) que causera vraisemblablement la menace sur l'espèce d'ici une période de 10 ans ou de 3 générations (extrême = 71-100 %; élevée = 31-70 %; modérée = 11-30 %; légère = 1-10 %; négligeable = < 1 %; neutre ou avantage possible = > 0 %).
Immédiateté
Élevée = menace toujours présente; modérée = menace pouvant se manifester uniquement dans le futur (à court terme [< 10 ans ou 3 générations]) ou pour l'instant absente (mais susceptible de se manifester de nouveau à court terme); faible = menace pouvant se manifester uniquement dans le futur (à long terme) ou pour l'instant absente (mais susceptible de se manifester de nouveau à long terme); insignifiante/négligeable = menace qui s'est manifestée dans le passé et qui est peu susceptible de se manifester de nouveau, ou menace qui n'aurait aucun effet direct, mais qui pourrait être limitative.

Annexe 3. Calculateur des menaces pour l'UD Grands Lacs haut Saint-Laurent

Tableau d'évaluation des menaces

Nom scientifique de l'espèce ou de l'écosystème
Crapet du Nord (Lepomis peltastes) – UD Grands Lacs haut Saint Laurent
Date
27 janvier 2015
Évaluateur(s) :
John Post, Tim Birt, Nick Mandrak, Jim Grant, Scott Reid, Marc Antoine Couillard
Facilitateur : Dwayne Lepitzki
Références :
Téléconférence du 12 février 2015
Calcul de l'impact global des menaces
Impact des menaces Impact des menaces (descriptions) Comptes des menaces de niveau 1
selon l'intensité de leur impact :
Maximum de la plage d'intensité
Comptes des menaces de niveau 1
selon l'intensité de leur impact :
Minimum de la plage d'intensité
A Très élevé 0 0
B Élevé 1 0
C Moyen 0 1
D Faible 1 1
- Impact global des menaces calculé : Élevé Moyen
Tableau d'évaluation des menaces.
# Menace Impact
(calculé)
Portée
(10 prochaines
années)
Gravité
(10 années
ou
3 générations)
Immédiateté Commentaires
1 Développement résidentiel et commercial (en anglais seulement) - - - - -
1.1 Habitations et zones urbaines - - - - Sans objet
1.2 Zones commerciales et industrielles - - - - Sans objet
1.3 Tourisme et espaces récréatifs - - - - Sans objet. Aucun développement n'est planifié ou CONNU dans les 10 prochaines années.
2 Agriculture et aquaculture (en anglais seulement) D-Faible Restreinte-petite (1­30 %) Modérée (11-30 %) Élevée (continue) -
2.1 Cultures annuelles et pluriannuelles de produits autres que le bois D-Faible Restreinte-petite (1-30 %) Modérée (11-30 %) Élevée (continue) Cette catégorie de menace tient compte des impacts physiques de l'agriculture sur l'habitat des crapets (p. ex. changements attribuables à l'élimination de la végétation riveraine, à l'aménagement de canaux, etc.). Elle ne tient pas compte des problèmes de pollution ou de turbidité (voir plus bas). Intensification des cultures en rangs dans le sud de l'Ontario. On assiste à une réduction de l'élevage du bétail. Il y a une intensification de la production porcine au Québec, mais la majeure partie de l'aire de répartition de l'espèce est déjà touchée. Diminution de la production bovine de faible intensité, laquelle est remplacée par l'élevage de porcs. Le reste de l'aire de répartition qui se trouve dans la présente UD (de Guelph jusqu'à l'ouest du lac Sainte Claire) est le secteur le plus susceptible de subir l'impact de la conversion en cultures en rangs pour le soja. Une partie de l'aire de répartition au Québec est peut être historique, étant donné l'absence de relevés récents dans ces secteurs qui permettaient de confirmer la présence de l'espèce. La menace est néanmoins incluse selon le principe de précaution. Les agriculteurs essaieront sans doute de cultiver jusqu'au bord de l'eau. Les eaux d'amont subiront une transformation (canalisations souterraines), et certains travaux d'entretien des drains (aménagement de canaux dans l'habitat) seront réalisés. L'impact des menaces est modéré. Au cours des 10 dernières années, il y a eu diminution de la production bovine. Selon l'opinion des experts, il est peu probable que l'élevage des bovins augmente au Québec au cours des 10 prochaines années. L'élevage de porcs est susceptible de continuer à s'intensifier. L'impact de la menace découle de la pollution plutôt que de la perte d'habitat ou de la modification de l'habitat.
2.2 Plantations pour la production de bois et de pâte - - - - Sans objet
2.3 Élevage et élevage à grande échelle Négligeable Petite (1-10 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Aucun piétinement par le bétail connu.
2.4 Aquaculture en mer et en eau douce - - - - Sans objet
3 Production d'énergie et exploitation minière (en anglais seulement) - - - - -
3.1 Forage pétrolier et gazier - - - - Sans objet. Aucune fracturation hydraulique.
3.2 Exploitation de mines et de carrières - - - - Sans objet. Importantes activités d'exploitation minière en dehors de l'aire de répartition de l'espèce.
3.3 Énergie renouvelable - - - - Sans objet
4 Corridors de transport et de service (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) -
4.1 Routes et voies ferrées Négligeable Négligeable (< 1 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) La construction de certaines routes est prévue au cours des 10 prochaines années dans la région de Montréal et les environs.
4.2 Lignes de services publics - - - - Sans objet
4.3 Transport par eau - - - - Sans objet
4.4 Trajectoires de vol - - - - Sans objet
5 Utilisation des ressources biologiques (en anglais seulement) Négligeable Grande (31- 70 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) -
5.1 Chasse et prélèvement d'animaux terrestres - - - - Sans objet
5.2 Cueillette de plantes terrestres - - - - Sans objet
5.3 Exploitation forestière et récolte du bois - - - - Sans objet
5.4 Pêche et récolte des ressources aquatiques Négligeable Grande (31- 70 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) La pêche aux poissons appâts avec permis a cours dans le sud de l'Ontario. La collecte de crapets aux fins d'aquariophilie constitue aussi une menace. L'utilisation d'appâts vivants est plus ou moins interdite au Québec, dans l'attente de nouvelles restrictions réglementaires. Un certain degré de mortalité des crapets est sans doute imputable à la pêche sportive.
6 Intrusions et perturbations humaines (en anglais seulement) Négligeable) Grande (31- 70 %) Élevée (continue) Négligeable (< 1 %) -
6.1 Activités récréatives Négligeable Petite (1-10 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) La navigation de plaisance constitue une menace en Ontario et au Québec.
6.2 Guerre, troubles civils et exercices militaires - - - - Sans objet
6.3 Travaux et autres activités Négligeable Grande (31-70 %) Négligeable (< 1 %) Élevée (continue) Risque de prélèvement de poissons à des fins scientifiques pour réaliser des inventaires au cours des 10 prochaines années. Menace probable mais non mortelle.
7 Modification du système naturel (en anglais seulement) Négligeable Négligeable (< 1 %) Extrême (71-100  Élevée (continue) -
7.1 Incendies et suppression des incendies - - - - Sans objet
7.2 Barrages, gestion et utilisation de l'eau - - - - Il existe un projet de développement au barrage de Beauharnois, mais l'on n'en connaît pas l'impact. Les populations de crapets des rivières Trent et Moira sont fragmentées, mais elles ne sont pas touchées par le régime d'écoulement. Au cours des 10 prochaines années, il y aura probablement construction de quelques nouveaux barrages. Bien que les barrages existants modifient les régimes hydrologiques, il est peu probable que l'impact de ces modifications soit négatif pour le crapet du Nord. Les barrages stabilisent le régime d'écoulement, ce qui est bénéfique pour l'espèce. On ne connaît aucune répercussion du barrage de Beauharnois sur le crapet du Nord.
7.3 Autres modifications de l'écosystème Négligeable Négligeable (< 1 %) Extrême (71- 100 %) Élevée (continue) Le roseau commun est présent en Ontario et au Québec. Une petite partie de l'aire de répartition de l'espèce est exposée au roseau commun dans cette UD. L'impact résulte du passage d'un écosystème aquatique à un écosystème terrestre. L'envasement et l'augmentation de la turbidité sont pris en compte à la menace 9.
8 Espèces et gènes envahissants ou problématiques (en anglais seulement) Inconnu Généralisée (71-100 %) Inconnue Élevée (continue) -
8.1 Espèces exotiques/non indigènes envahissantes Inconnu Restreinte (11-30 %) Inconnue Élevée (continue) On ne connaît pas l'impact de l'invasion du gobie à taches noires, mais cette menace est sans objet dans la présente UD. Il a été montré dans certains cas que la présence du gobie à taches noires était bénéfique au crapet du Nord. On ne connaît donc pas l'impact de la menace.
8.2 Espèces indigènes problématiques Inconnu Généralisée (71-100 %) Inconnue Élevée (continue) Bien qu'il y ait eu des cas d'hybridation dans le sud de l'Ontario, aucune tendance au déclin des populations n'a été documentée. On ne connaît donc pas la gravité de la menace. Aucun cas de stérilisation n'a été signalé. Il est nécessaire de mener d'autres recherches sur les impacts de l'hybridation sur l'espèce.
8.3 Introduction de matériel génétique - - - - Sans objet
9 Pollution (en anglais seulement) BC-Élevé-moyen Grande (31- 70 %) Élevée-modérée (11- 70 %) Élevée (continue) -
9.1 Eaux usées domestiques et urbaines C-Moyen Grande (31- 70 %) Modérée (11- 30 %) Élevée (continue) Les chlorures et les polluants constituent une menace importante pour l'espèce. Il y a généralement une forte corrélation entre l'urbanisation et l'augmentation des concentrations de polluants, mais elle est peu importante dans la présente UD. Il faut mener des recherches sur le degré d'impact réel des chlorures sur l'espèce. L'impact de la pollution est plus élevé dans cette UD en raison de la proximité des centres urbains. La nature des concentrations dans les effluents de cette UD diffère de celle de l'UD rivière Saskatchewan-fleuve Nelson. La turbidité influe sur la gravité de la menace des polluants.
9.2 Effluents industriels et militaires Négligeable Négligeable (< 1 %) Modérée (11-30 %) Élevée (continue) Bien que des PCB soient présents dans la rivière Yamaska, leurs concentrations diminuent. Possibilité de développement d’une raffinerie de pétrole. L’aire de répartition dans le secteur de London subit l’impact des effluents industriels (fabrication générale), qui correspond à des centaines de déversements.
9.3 Effluents agricoles et forestiers BC-Élevé-moyen Grande (31-70 %) Élevée-modérée (11- 70 %) Élevée (continue) La sédimentation est une menace importante. Des contaminants proviennent de l'agriculture et d'autres types de développement. Des perturbateurs endocriniens provenant des usines de pâtes et papier sont présents, mais on n'en connaît pas l'impact dans cette UD. L'impact des effluents sylvicoles est négligeable. Dans la présente UD, la menace est davantage associée à l'agriculture qu'à l'exploitation forestière.
9.4 Détritus et déchets solides - - - - Sans objet
9.5 Polluants atmosphériques - - - - Sans objet
9.6 Énergie excessive - - - - Sans objet
10 Phénomènes géologiques (en anglais seulement) - - - - -
10.1 Volcans - - - - Sans objet
10.2 Tremblements de terre et tsunamis - - - - Sans objet
10.3 Avalanches et glissements de terrain - - - - Sans objet
11 Changement climatique et phénomènes météorologiques violents (en anglais seulement) - - - - -
11.1 Déplacement et altération de l'habitat - - - - Sans objet
11.2 Sécheresses - - - - Sans objet
11.3 Températures extrêmes - - - - Sans objet. L'augmentation des températures aura probablement des répercussions positives sur l'espèce. Les Centrarchidés se déplacent vers le nord, ce qui indique que le climat se réchauffe
11.4 Tempêtes et inondations - - - - Modifications aux régimes d'écoulement. Le crapet du Nord a besoin d'un faible débit d'eau. Dans une zone, des arbres déracinés par une tempête ont produit plus de débris ligneux, réduit le débit et accru l'envasement, mais l'impact sur l'espèce est inconnu.

Classification des menaces d'après l'IUCN-CMP, Salafsky et al. (2008).

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