Sommaire et sondage en vue des consultations sur l'inscription de la Patelle géante dans la Liste des espèces en péril 2018

 

Sommaire et sondage en vue des consultations sur l'inscription de la patelle géante dans la Liste des espèces en péril en tant qu'espèce en voie de disparition – Veuillez transmettre vos commentaires d'ici le 16 mars 2018.

La Loi sur les espèces en péril (LEP) du Canada assure la protection juridique des espèces sauvages en péril afin de conserver la diversité biologique. En outre, elle reconnaît que tous les Canadiens ont un rôle à jouer dans la conservation des espèces sauvages.

Avant de prendre une décision concernant l'inscription ou non de la patelle géante (Fisherola nuttalli) sur la Liste des espèces sauvages en péril en tant qu'espèce en voie de disparition, le gouvernement du Canada aimerait avoir votre opinion, vos commentaires et vos suggestions au sujet des impacts écologiques, culturels et économiques pouvant découler de l'inscription ou de la non-inscription de cette espèce aux termes de la LEP.

patelle géante

Figure 1 : Une patelle géante adulte. Photo prise par : Dr. J. Gerber.

Le processus d'inscription d'une espèce en vertu de la LEP comprend plusieurs étapes : il commence par une évaluation de la situation par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) et se termine par la décision prise par le gouvernement du Canada, à savoir si l'espèce en question sera ajoutée ou non à la Liste des espèces en péril (Annexe 1). Des consultations publiques sont menées pour connaître l'opinion de la population canadienne. Elles constituent une étape importante du processus.

La patelle géante est un petit escargot d'eau douce dont les aires de répartition canadiennes connues sont limitées à une section à écoulement libre du fleuve Columbia qui va d'environ 14 km en amont à 6 km en aval de la ville de Trail, en Colombie-Britannique.

Sa coquille est petite, pleine, ronde ovoïde, légèrement plus large vers l'arrière, très arquée, a son sommet vers l'arrière, et elle présente des stries fines en cercles concentriques.

La patelle géante pond des masses d'œufs gélatineuses translucides contenant de 1 à 12 œufs sur les surfaces de côté inférieur des roches. Les œufs sont pondus probablement d'avril à juin. Les individus n'éclosent pas sous la forme de larves, mais plutôt sous la forme de jeunes escargots et ont une durée de vie d'environ un an.

Les menaces générales qui pèsent sur cette espèce comprennent : les modifications des systèmes naturels, les espèces aquatiques envahissantes (comme la didymo) et la pollution de sources urbaines et industrielles.

Carte
Description longue de Figure 2

Figure 2 : Aire de répartition de la patelle géante au Canada.

Le COSEPAC est un comité d'experts indépendants qui évalue les espèces sauvages risquant de disparaître du Canada et qui leur attribue un statut. Il effectue ses évaluations en fonction des meilleurs renseignements disponibles, lesquels comprennent des données scientifiques, des connaissances écologiques locales et le savoir traditionnel des peuples autochtones. Le COSEPAC a évalué la patelle géante comme étant une espèce « en voie de disparition » en mai 2016. En vertu de la LEP, une espèce en voie de disparition est une espèce exposée à une disparition imminente de la planète ou du pays.

Le COSEPAC a évalué la patelle géante comme étant une espèce « en voie de disparition », car à l'échelle mondiale, l'espèce est confinée à une petite aire de répartition (le bassin du fleuve Columbia), son habitat a diminué au fil du temps et elle est exposée à diverses menaces.

La patelle géante nécessite des rivières à courant d'eau propre, fraîche et bien oxygénée, mais de nombreuses modifications des systèmes naturels dans son aire de répartition ont converti une grande partie de cet habitat en une eau profonde se déplaçant lentement qui n'est pas propice à l'espèce.

On sait très peu de choses sur cette espèce, et c'est pourquoi il est important de mener des recherches scientifiques afin de combler les lacunes dans les connaissances.

Si la patelle géante est inscrite comme espèce en voie de disparition, les interdictions énoncées en vertu de la LEP entreront immédiatement en vigueur dans les eaux canadiennes. Il serait interdit de tuer, de blesser, de harceler, de capturer, de prendre, de posséder, de collectionner, d'acheter, de vendre ou d'échanger des patelles géantes. Les activités qui peuvent avoir une incidence sur l'espèce ou son habitat essentiel peuvent être autorisées en vertu des articles 73 et 74, ou exemptées en vertu de l'article 83, si l'activité ne met pas en péril la survie ou le rétablissement de l'espèce.

Un programme de rétablissement et des plans d'action subséquents seraient élaborés, afin de définir des mesures pour lutter contre les menaces connues. Habitat essentiel – l'habitat nécessaire à la survie et au rétablissement de la patelle géante devrait être désigné, dans la mesure du possible, dans le cadre d'un programme de rétablissement ou d'un plan d'action, et être protégé contre la destruction.

Avant de remplir ce sondage, vous pouvez consulter les liens suivants, qui renferment des renseignements généraux :

D'autres renseignements sont disponibles dans le Registre public des espèces en péril.

Nous aimerions recevoir vos commentaires sur les impacts potentiels de l'inscription ou non de la patelle géante comme espèce en voie de disparition dans la Liste des espèces sauvages en péril de la LEP.

Vos commentaires sont importants.

Veuillez répondre au sondage: nous souhaitons connaître votre opinion.

Merci d'avoir répondu à ce sondage.

Programme des espèces en péril, Région du Pacifique
401, rue Burrard, bureau 200
Vancouver (Colombie-Britannique) V6C 3S4

SARA.XPAC@dfo-mpo.gc.ca

Détails de la page

Date de modification :